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>Les 6 millions qui font vivre les 65 millions…!  - Charles Sannat - AuCoffre
Le FMI a fait son mea culpa : le FMI a reconnu qu'il s'était trompé dans ses prévisions concernant le soi-disant "plan de sauvetage" de la Grèce.

François Leclerc écrit :

La fuite organisée d’un document présenté comme confidentiel dont a bénéficié le « Wall Street Journal » peut être comprise comme une pression en faveur d’une nouvelle restructuration de la dette grecque, qui devrait atteindre cette année 175% du PIB, selon les calculs de l’Union européenne. Cette éventualité est en discussion, comme l’a dernièrement reconnu Jeroen Dijsselbloem, le leader de l’Eurogroupe. Le sauvetage de la Grèce continue d’être un gigantesque fiasco, n’ayant obtenu comme résultat que de mettre le pays à genoux. Mais la portée de ce mea culpa du FMI va plus loin : il dessine les grandes lignes de la politique qu’il préconisera dans l’avenir, à savoir que les créanciers privés devront assumer plus de pertes et les prévisions de croissance et de réduction de la dette devront être plus réalistes. Ce faisant, le FMI recadre ses futures interventions en les assortissant d’une restructuration de dette afin de rendre celle-ci soutenable. Un principe auquel il avait dérogé pour la Grèce. Il prend aussi ses distances avec le nouvel épisode du sauvetage de la Grèce, qui devra intervenir d’ici la fin de l’année.

Le FMI ne fait pas mystère de son souhait de voir les Européens lever le pied de la pédale de l’austérité, sensible aux inquiétudes des autorités américaines qui souhaitent voir l’Europe s’engager sur le chemin de la relance, afin de pouvoir eux-mêmes en bénéficier. Le tassement de la croissance chinoise et les grandes incertitudes qui planent sur le résultat de la nouvelle politique japonaise n’y sont pas étrangers.

L’information donnée hier par Bloomberg apporte un éclairage complémentaire à l’initiative du FMI. Selon l’agence, Angela Merkel et François Hollande se seraient mis d’accord pour repousser au plus tôt à 2015 toute possibilité d’aide directe aux banques par le Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce qui ne crée pas les conditions favorables à la mise à contribution des créanciers privés – les banques, en premier lieu – si une restructuration de la dette d’un nouveau pays comme le Portugal devait se révéler nécessaire, les banques portugaises étant gavées de la dette de leur pays et devraient alors être à leur tour soutenues, ce qui dans ces conditions augmenterait d’une main une dette venant tout juste d’être diminuée de l’autre !

Le FMI décroche de la politique suivie par les dirigeants européens, ce qui éclaire les propos tenus il y a un mois par Jörg Asmussen, membre du directoire de la BCE. Sur le mode interrogatif, celui-ci se demandait s’ils ne devaient pas se passer à l’avenir de la participation du FMI à de nouveaux plans de sauvetage. Ce serait effectivement la conséquence logique du désaccord qui vient d’éclater au grand jour.

François Leclerc.

http://www.pauljorion.com/blog/?p=54427


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il y a 3974 jours
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Début de l'article :C’est une lettre d’Edouard Carmignac, l’un des plus gros gestionnaires de fonds français et également l’un de ceux dont la réussite fut la plus fulgurante. Il a écrit au mois d’avril une lettre qui m’avait échappé au président de la République mais qui n’a toujours pas pris une ride tant la politique gouvernementale n’a pas changé de ligne d’un iota... Lire la suite
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