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Edwardo
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>Taxe Delpla : Prélever 17% du patrimoine des Français pour effacer la dette publique ?  - Erwan Queinnec - 
D. Je viens de lire ton échange avec Atlantis et on dirait que tu penses que ton analyse et la sienne ne sont pas compatibles alors que si.
Ponzi géant avec les intérês qui appellent à une croissance perpétuelle de la masse monétaire, oui.
Shadowstats et les chiffres de l'inflation truqués je connais.
Dire que le système dans sa forme actuelle n'est pas durable, c'est évident.

Quand tu dis qu'il faut rebâtir le système sur de nouvelles bases, ça serait bien effet, le problème c'est que tu peux pas faire un reset de la machine sans graves conséquences dans une société complexe où les interdépendances sont partout et où la résilience locale n'est nulle part. Un grain de sable dans la machine et c'est l'énergie qui cesse d'arriver, la nourriture, etc, bref dans un monde où tout fonctionne à flux tendu avec la monnaie qui irrigue l'économie comme son sang, si la monnaie perd sa stabilité ça peut être le chaos très rapidement, d'où l'idée qu'il faut bien comprendre comment tout fonctionne et quelles actions entreprendre plutôt que de faire dans le yakafokon sans expliquer comment tu gères la transition, car c'est là le coeur du problème.

Si tu dis que la dette est virtuelle, dans ce cas on peut dire aussi que tes actifs financiers dont l'argent que tu as sur ton compte son virtuels. En compta, les règles sont simples, Actif = Passif. Et c'est bien là que ça se complique, supprimer la dette, ça revient à aller taper dans les actifs de la population d'une manière où d'une autre, et donc qui paye ? Comment dans une économie ouverte, organiser la fiscalité sans tuer l'économie pour répartir justement l'effort du remboursement ? Comme le disait Atlantis, il était facile avant dans un monde où les capitaux ne circulaient pas librement d'imposer tout le monde à travers la dévaluation et l'inflation. Comme d'habitude, on a pointer du doigt l'inefficacité de l'état et son aspect potentiellement spoliatif pour le mettre sous contrôle à travers la libéralisation des marchés de capitaux (si l'inflation menace, j'achète d'autres devises). Et maintenant qu'on commence à réaliser que la libéralisation (libertéééé) ne profite surtout qu'aux très riches et que l'Etat avant était le garant de l'unité du pays à travers sa monnaie et pouvait donc organiser une répartition plus juste de l'effort, aujourd'hui on se demande comment faire sachant que peu de personnes aux commandes n'ont nécessairement d'intérêt à voir un retour de la sphère nationale.

Le truc c'est que dans notre société tout est imbriqué, l'idée de développement économique perpétuel qui n'est finalement peut être que la condition nécessaire pour maintenir le système dette+intérêt à flot. La question du libre échange, de la compétition entre les pays, des gains de productivité par la mécanisation, de l'obligation d'assurer une production toujours plus élevée pour conserver un faible chômage, alors qu'en même temps les ressources dont le pétrole au premier chef, se raréfient.

Bref, parler de Rotschild c'est bien mais il ne faut pas que ça devienne non plus une sorte de dragon légendaire. Les individus ne sont que la personnification plus ou moins extrême de caractères présents en chacun de nous. La soif de pouvoir, de sécurité, de prestige habitent autant les classes supérieures que les classes populaires. Ainsi, comme disait Gibran, avant d'envoyer le Roi à l'échafaud, s'assurer que le trône n'est pas dans notre tête. Le pouvoir n'est rien d'autre qu'une création de la base, sorte d'empowerment d'autres individus chargés de nous représenter. Ainsi, avant de jeter l'opprobre sur les puissants, il faudrait d'abord songer à vérifier s'ils ne sont pas notre création.

Edit : Dire que la dette est une arnaque c'est un peu simpliste. Disons que la dette publique est une conséquence logique lorsqu'on veut mettre sous le tapis un problème que personne ne veut regarder, à savoir le problème de la répartition des richesses. Tout va bien dans un système en croissance, la production augmente, la question de la répartition ne se pose pas (ou moins) puisque le gâteau grossit et la croissance paye les intérêts de la dette. Les citoyens veulent conserver (et c'est compréhensible) des services publiques de qualité mais personne ne veut payer, ni les individus, ni les entreprises. Résultat ça vient se coller dans le seul organisme public, l'Etat. Le fait de ne pas brider la consommation avec l'impôt arrange clairement les entreprises, et ce qui arrange les entreprises arrange les travailleurs pour un temps. Derrière toutes ces organisations comme dirait Todd, s'exerce le pouvoir des riches sur les autres, du capital sur le travail (vous avez dit système capitaliste ?).
Vient finalement un moment où la production s'essoufle (peak oil? Poids de la ponction du capital sur le travail? salaires trop faibles?) et où l'Etat commence à se dire qu'il va devoir rembourser ses créanciers, et c'est là que ça devient intéressant. Va-t-on voir un nouvel ordre mondial avec l'avènement du libéralisme comme seul modèle de société ou la révolte des nations ? Va-t-on voir les états protéger à tout prix les dettes sous le motifs que tout le monde est dans le même bateau (la fameuse blague du smicard qui a 1 stock option), détruisant encore plus de lien social, et les acquis sociaux chèrement acquis ? Je pense pour ma part que les individus ont trop à perdre et qu'ils seront prêt à baisser la tête jusqu'à se retrouver en slip, avec le strict minimum, mais encore heureux de nourrir leurs gosses.




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il y a 3934 jours
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Début de l'article :Dans un article du 29 mai 2013 publié par le mensuel Challenges, l’économiste Jacques Delpla propose une solution radicale pour effacer la dette publique de la France : un impôt sur la fortune « exceptionnel » de 17% frappant tous les patrimoines au-delà de 30 000 euros (pour ne pas pénaliser les ménages les plus modestes). Si certains chiffres appellent discussion, le calcul n’en est pas moins rigoureux ... Lire la suite
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