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Edwardo
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>Taxe Delpla : Prélever 17% du patrimoine des Français pour effacer la dette publique ?  - Erwan Queinnec - 
Je te rassure je ne me considère pas comme libre, c'est toute la question de la conscience de soi qui peut donner cette illusion puisque nous sommes capables de réflexivité. "L'homme peut faire ce qu'il veut, mais il ne peut pas vouloir ce qu'il veut" montre bien la limite.

Cependant, il y'a une différence entre ne pas être libre et être complètement manipulable. Une partie de la population vote pour des candidats modérés, une autre plus désabusée contre le plus mauvais des 2, sans parler du très malin "vote utile" du premier tour qui amène ceux tentés par les extrêmes vers le centre et vole l'élection par le biais de la peur. Ca fait donc un paquet de gens qui en étant simplement "rationnels" viennent à voter modéré (sans forcément être manipulés).
Si on enlève l'idée que le consentement est produit par de la manipulation (qu'il faudrait définir un peu), on n'a plus que le consentement pur et simple de la majorité. Et c'est là que certains bloquent puisque pour eux c'est juste impossible qu'un individu vote pour ces partis sans être manipulé. Je me demande si ce n'est pas plutôt leur vision du "peuple", prétendue honnêteté, homogénéité, simplicité, qu'il faudrait revoir.

Je prends un peu de recul. Au final c'est bien l'individu qui est à la base de tout, c'est bien l'individu qui par ce qu'il est, agit sur la société qui ensuite rétro-agit sur lui. Les individus par leurs interactions font société. Je me rappelle avoir vu un slogan sur un site, "on ne fera pas un monde différent avec des gens indifférents". J'ajouterai simplement "on ne fera pas un monde différent sans des individus différents". La politique c'est croire que le monde changera du haut vers le bas, qu'en changeant le gouvernement on changera la société, que par conséquent le gouvernement aurait le pouvoir de changer les individus. Il faut vouloir y croire quand même. Pour ma part je considère que les gouvernements composent avec ce qu'ils ont sous la main et que bien souvent ils en sont réduit à faire des choix dictés par les pressions qui les entourent. Ne pas oublier qu'ils veulent être réélus, il sont censés bosser sur leur popularité.

La beauté de nos jours c'est de vouloir lyncher nos élites sans jamais regarder comment elles en sont arrivées là. Tu devrais relire Discours de la servitude volontaire d'Etienne de la Boetie. Le populisme c'est donc de faire la critique des dirigeants sans jamais faire la critique des peuples et des individus qui la composent (comme le FN, le FdG, en cela ce ne sont que des partis de réaction). C'est dédouaner, déresponsabiliser totalement les individus quant à la société dans laquelle ils vivent. C'est dire, la société n'est pas le résultat ce que nous sommes, mais la terrible conséquence d'une oligarchie qui contrôle tout. Ce qui est intéressant dans les mouvements de protestation dans la pure réaction, c'est qu'ils ne se rendent pas compte qu'une fois au pouvoir certains problèmes seraient résolus mais que d'autres reviendraient. La forme serait différente mais les causes seraient toujours présentes et donc finiraient inévitablement par s'exprimer.

De plus alors qu'on espère le changement plus ou moins radicale de la société, on est en même temps incapable de voir sa propre violence au quotidien, sa propre ambition, son désir de reconnaissance, de sécurité, etc. Bref, combien de "dissidents" trouvent dans la poursuite de l'idée d'un changement radical de la société, une forme d’échappatoire à la vacuité de leur vie, à leur insatisfaction chronique, à leur insécurité psychologique ? Ces ambitieux d'une autre forme, mus par la même force que leurs dirigeants mais dans un sens opposé, se pensent différents, s'en enorgueillissent parfois, mais finalement participent au même mouvement. (C'est un peu comme Sion dans Matrix, qui est censée être hors système mais qui est toujours un moyen de contrôle de la matrice). C'est pas pour rien que malgré les luttes on n'en revient toujours au même point. L'humanité est toujours en enfance on dirait et il semblerait qu'à ce jour on soit toujours focalisé sur la recherche des solutions sans vouloir comprendre la profondeur et les implications du problème.

Edit : que ceux qui me down me répondent, au moins j'apprendrai peut être quelque chose.


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il y a 3927 jours
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Début de l'article :Dans un article du 29 mai 2013 publié par le mensuel Challenges, l’économiste Jacques Delpla propose une solution radicale pour effacer la dette publique de la France : un impôt sur la fortune « exceptionnel » de 17% frappant tous les patrimoines au-delà de 30 000 euros (pour ne pas pénaliser les ménages les plus modestes). Si certains chiffres appellent discussion, le calcul n’en est pas moins rigoureux ... Lire la suite
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