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Edwardo
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>Taxe Delpla : Prélever 17% du patrimoine des Français pour effacer la dette publique ?  - Erwan Queinnec - 
EDIT : J'ai vu la vidéo. Tu pars du postulat que nous sommes irrémédiablement manipulables, que l'on n'y peut absolument rien. Par conséquent la seule chose qu'il nous reste à faire c'est de dénoncer toutes les tentatives de manipulation à notre encontre. Déjà est-ce que c'est possible de tout dénoncer et que chaque personne soit au courant de chaque tentative de manipulation à son encontre, sachant qu'en plus la dénonciation aura toujours un train de retard sur la campagne de manipulation ? Bref, si tu restes là dessus, je ne peux que te souhaiter bonne chance, mais je doute qu'un quelconque changement puisse advenir de cette traque infinie de la manipulation et de la dénonciation des méthodes. Il me semble qu'il faut juste voir ce qui ne marche pas, qui de fait révèle que ce n'est pas la bonne approche. Par exemple, si je veux comprendre le monde, faut-il que je lise tous les livres de philo, d'histoire, de psycho, etc ? On voit bien que personne n'aurait le temps, ainsi la course à la connaissance ne permet pas d'avoir une compréhension globale du monde puisque notre connaissance sera toujours limitée. Il faut procéder de la même manière avec tout.

Le pouvoir part de la base, crée des institutions avec des représentants, qui ensuite agit sur la base, qui en retour réagit également etc.
La question c'est de savoir dans ce jeu d'actions/rétroactions, quelle est la cause primaire, afin que nous ne nous battions pas sans fin contre les effets sans jamais regarder les causes (ce dont parle J.Krishnamurti quand il demande si le déconditionnement du vieux cerveau de l'Homme est possible?).

Comme analogie tu peux prendre un individu qui aurait posé comme postulat de départ qu'il ne peut pas changer de travail pour x raison. Pourtant chaque jour il va au taff et il trouve son travail harassant, bref il n'en veut plus. Ainsi chaque fois qu'il est dégoûté de son job, il songe à le quitter, puis tombe nez à nez avec sa première conclusion, il doit rester. Il se trouve donc enchaîné et déteste sa situation qui le met dans un état de perpétuel conflit. Mais la chose qu'il ne remarque pas, perdu dans ce ping-pong infini entre son ressenti et sa conclusion, c'est qu'il a été le premier a se mettre ses chaînes en acceptant l'idée, en la faisant sienne, en s'y identifiant, qu'il ne pouvait pas changer de travail. Bref dès la première étape il a inconsciemment abandonné sa liberté en décrétant pour lui-même qu'il ne changerait pas de travail, et ensuite il passe son temps à lutter pour regagner sa liberté. Ainsi il n'a simplement pas conscience de certains mécanismes présents en lui qui l'empêchent de se libérer de son conflit.

Il me semble qu'il en va de même avec le pouvoir, puisque ce sont en effet bien les individus qui a la base décident de donner le pouvoir à leurs représentants. Ils continuent d'ailleurs souvent à leur accorder leur confiance même quand la situation se dégrade grâce à la menace du politique avec le fameux, "c'est ça ou le chaos". - Le présent n'est d'ailleurs qu'une démonstration supplémentaire que l'on fait plier n'importe quelle classe sociale avec la peur, éduquée ou non, dès lors qu'on les menace de perdre ce qu'ils ont chèrement acquis (les classes moyennes hautes ayant le plus à perdre ne sont pas les dernières à se soumettre). - Ainsi, les individus donnent le pouvoir, ensuite se plaignent des abus pour enfin se perdre dans le jeu de la politique à se demander quel gouvernement serait le plus souhaitable pour résoudre les problèmes.

Toutefois, une partie d'eux souhaite avoir plus de liberté mais la peur de perdre une certaine sécurité se trouve toujours en embuscade. Ainsi il y'a toujours le ping-pong désir de sécurité et de liberté qui sont antagonistes et qui fait que l'action des individus est toujours contradictoire. Ils veulent plus d'Etat pour assurer leur sécurité mais moins d'Etat pour avoir plus de liberté. Ils souhaitent dominer, gravir les échelons, assurer leur avenir à n'importe quel prix et en même temps se plaignent de la violence qui résulte de leurs actions. Depuis la nuit des temps l'individu souhaite se séparer de l'humanité, il veut prendre le bénéfice sans en payer le coût, comme les puissants qui exercent du pouvoir symbolique à travers les institutions et qui dont créent de la violence, mais vont regarder les chômeurs comme un terreau propice à la violence sociale qu'il faut mater, comme les entreprises qui veulent le profit sans les externalités sociales, environnementales, etc, nous voulons également la liberté sans l'insécurité. Finalement la société actuelle tend vers cette idéal mais qui ne profite qu'à une minorité au sommet qui a le capital et qui est donc libre de faire ce qui lui plait tout en ayant aucun risque de tomber dans la précarité. La base par contre, n'est pas libre puisqu'elle est obligée de bosser sans forcément avoir la possibilité de changer facilement de travail et n'a aucune garantie que son travail sera là demain et doit donc faire face à l'incertitude de son futur.

Le principal problème je pense c'est que les individus ne pensent pas être responsables du bordel ambiant, ce qui amène la création de partis politiques extrêmes qui pointent du doigt les conséquences (leur gouvernements) en absolvant la cause (les êtres humains qui composent la société). L'espoir du changement de la société par le haut est alors une forme d'évasion de la base, c'est pour ça que la politique est aussi présente partout. Et les politiques ne sont finalement que ceux qui ne font que profiter de notre irresponsabilité, qui nous font croire qu'ils vont pouvoir tout changer parce que c'est ce que NOUS leur demandons. En politique tout est dans le projet, dans la construction, dans l'espoir d'un meilleur monde demain, mais ce n'est jamais pour aujourd'hui, il faudrait un jour se demander pourquoi (avant de mourir (bête)). Donc si nous souhaitons que les choses changent, ça commence où ? Est-ce que cela passe par de grandes idées, de grands systèmes, censés résoudre tous les problèmes du monde sur le papier ? Ou est-ce que cela passe par la simple observation de ce qui se passe sans vouloir trouver de coupables, mais juste en essayant de comprendre les mouvements qui sont là, qui nous traversent, impersonnels mais que l'on voit parfois s'incarner dans un groupe d'individus particulier ?

Bref il est beaucoup plus facile de rêver les choses en grand que d'entretenir des bonnes relations avec son voisin. Il est beaucoup plus facile de parler de générosité avec l'argent de la collectivité que de se demander si en fin de compte nous ne sommes pas nous-mêmes devenus indifférents à la misère ou si nous nous servons de ce combat comme un simple moyen de nous échapper de notre ennui ou de nos conflits personnels. Combien de fois ai-je entendu des gens parler de changement avec une violence confondante ? si le changement c'est eux, je crois qu'il faut leur faire passer leur tour. Tout le monde pointe du doigt dans tous les sens, la droite sur les syndicats, la gauche sur les patrons, etc, et tous sont tellement pleins de certitudes, si satisfaits d'eux-mêmes, si égocentriques en invoquant que la morale, la justice ou Dieu est de leur côté, qu'ils ne voient pas qu'ils font partie du problème.
Si sur ce site au moins les individus qui participent pouvaient ne seraient-ce qu'un instant poser une question plutôt que de s'accrocher au morceau de vérité qu'ils ont trouvé par terre, on pourrait faire des choses.



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il y a 3924 jours
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Début de l'article :Dans un article du 29 mai 2013 publié par le mensuel Challenges, l’économiste Jacques Delpla propose une solution radicale pour effacer la dette publique de la France : un impôt sur la fortune « exceptionnel » de 17% frappant tous les patrimoines au-delà de 30 000 euros (pour ne pas pénaliser les ménages les plus modestes). Si certains chiffres appellent discussion, le calcul n’en est pas moins rigoureux ... Lire la suite
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