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>Finance islamique, marché des "subprime" et… - Georges Lane - 
J'adrrrre l'islame .
Malik Afridi, s'il avait vécu dans un village d'irréductibles Gaulois, aurait sans doute fait pâlir de jalousie tous ses habitants, tant sa longue moustache finement tressée de 76 centimètres attire l'attention. Elle ressemble à s'y méprendre à une paire de cornes dressées et solidement attachées sous son nez.

«Les gens m'ont toujours respecté» à cause de ma moustache, se targue ce solide gaillard âgé d'une quarantaine d'années. «Ils aiment prendre des photos avec moi. C'est mon identité», dit-il.

Pendant des siècles, le port de la moustache était le gage de virilité par excellence dans le sous-continent indien. Mais aujourd'hui, avec la montée en puissance des talibans et du salafisme au Pakistan, la barbe longue s'impose. De fait, elle y est de plus en plus imposée.

Il y a encore quelques années, Malik Amir Mohammad Khan Afridi était encore une star locale dans le district tribal de Khyber, repaire d'insurgés aux portes de l'Afghanistan. Il devait ce rang au système pileux de son visage qui lui confère des airs princiers.

Mais les hommes du Lashkar-e-Islam, un groupe islamiste armé aujourd'hui allié aux talibans, ne l'ont pas entendu de cette oreille.

Ils ont exigé de lui le versement mensuel de 500 dollars, en échange d'une «protection» lui permettant d'arborer sa moustache en toute quiétude.

De mauvais poil, le commerçant, qui importe au Pakistan des vêtements et du matériel électronique de Chine, a refusé de céder au chantage.

Kidnappé

Jusqu'à ce jour de 2009 où des insurgés ont frappé à sa porte. Il venait pour le kidnapper, raconte-t-il. Après un mois de captivité, une assemblée tribale locale, la traditionnelle +jirga+, a négocié sa libération en échange de sa moustache. Contraint de la raser, Malik Afridi, avoue avec regret avoir eu «peur qu'ils ne me tuent».

«C'est pourquoi j'ai sacrifié ma moustache», confie-t-il. Deux mois plus tard, il a quitté les zones tribales pour Peshawar, métropole du nord-ouest pakistanais. Entretemps, sa moustache a repoussé. Mais l'an dernier, l'intimidation à nouveau.

Des hommes menaçaient de l'égorger dans des appels téléphoniques anonymes.Malik a alors été contraint de s'éloigner de sa famille à Peshawar pour s'établir à Faisalabad, coeur de l'industrie textile dans le centre du Pakistan.


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il y a 3907 jours
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