Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en
Recevez notre Marketbriefing

Membre depuis janvier 0001
427 commentaires -
Suit 4 membres
0 abonnées
A laissé un commentaire sur l'article :
>L’affaire Dexia, symbole de l’incompétence des "élites" dirigeantes  - Vincent Bénard - abc bourse
et nous continuerons de banquer...Et avec ces clones , aucun espoir.

La Comédie Hollande après la Tragédie Mitterrand.
Christian Vanneste


La formule de Winston Churchill faisant de Christophe Colomb le premier socialiste puisqu’il ne savait pas où il allait, ni où il était et voyageait aux frais du contribuable est un des plus célèbres traits d’humour de cet immense homme d’Etat conservateur. Mais, dans le fond, elle est d’une générosité imméritée, parce que les socialistes n’ont découvert aucune Amérique, et même nous privent des moyens d’en découvrir jamais. Le séminaire gouvernemental pour réfléchir à la France de 2025 est d’ailleurs une sorte d’aveu par défaut.



Le séminaire gouvernemental pour réfléchir à la France de 2025 est d’ailleurs une sorte d’aveu par défaut. Pourquoi ce souci du futur éloigné ? D’abord, bien sûr pour participer à la surabondance médiatique destinée à faire oublier la vacance de l’été dernier et à créer l’illusion d’une équipe au travail, à l’apparence sérieuse et motivée. Ensuite, et c’est la raison pour laquelle l’impression qu’ils « en font trop » s’impose, parce que les actuels détenteurs du pouvoir ont jusqu’à présent paru n’avoir rien préparé, ni anticipé, ni même compris à la situation de notre pays et du monde. La gauche-gribouille, comme chaque fois qu’elle parvient au pouvoir fait le contraire de ce que les autres pays font, leur donne néanmoins des leçons avant d’être obligée piteusement de faire demi-tour.
Les erreurs qui ont précipité en 1981 la France dans un déclin, qu’elle n’a plus enrayé depuis, sont toujours au coeur d’une idéologie qui, dans notre pays, jouit d’un capital de sympathie d’autant plus surprenant qu’elle n’a conduit chez nous comme ailleurs qu’à de lamentables échecs. La plupart des peuples et des Etats l’ont compris. Le socialisme français offre ce paradoxe qui ne témoigne guère de son intelligence : le seul parti socialiste dans le monde démocratique qui soit encore teinté de marxisme, c’est-à-dire inspiré par une « philosophie de l’histoire » est aussi celui pour lequel l’histoire est bloquée. Comme un vieux disque vinyle rayé, les socialistes répètent inlassablement le même discours. Or, pour une fois, ils auraient pu apprendre en lisant Marx que lorsque l’Histoire se répète, la première fois, c’est une tragédie, la seconde, une comédie. Mitterrand a été une tragédie pour la France. Hollande, ses petites blagues et la bouffonnerie du séminaire, c’est de la comédie.

D’abord, il nous a refait le coup du contrat avec le peuple. Après les 110 propositions de Mitterrand, les 60 de Hollande, comme si les Français les avaient lues ! Ils en avaient assez de Sarkozy, comme de Giscard, qui, tous deux ont été victimes de la crise surtout, et un peu de leur style... c’est l’éternelle opposition des « gros » et des « petits ». » Cette opposition est un thème démagogique et récurrent chez nos deux Présidents socialistes. Les riches, les grosses entreprises doivent être mis à contribution pour aider les pauvres et les PME. Cela justifie une politique fiscale décourageante bien au-delà des cibles désignées et qui détruit le troisième et essentiel facteur de la réussite économique, au-delà du capital et du travail, ou de la production et de la consommation, la confiance !

La France a donc connu lors du séminaire gouvernemental un grand moment de la comédie hollandaise : des hommes et des femmes incapables de se libérer du passé et de son idéologie poussiéreuse, hors d’état de percevoir les priorités du présent, se sont penchés sur le futur, qui a le grand mérite de ne pas avoir existé, et de laisser toute sa place à la prédilection des socialistes : le rêve.

Christian Vanneste, 20 août 2013




Commenté
il y a 3910 jours
-
envoyer
Début de l'article : Je suis sidéré par les monceaux de commentaires ahurissants autour de la faillite de Dexia, de son prétendu sauvetage en 2008, du soi-disant sauvetage de ses créanciers maintenant, et de l'absence de contradiction apportée par la presse aux cuistres qui nous expliquent que ce n'est qu'un petit accident de rien du tout, que la nationalisation va tout arranger, etc... Lire la suite
Répondre à ce commentaire
Vous devez être connecté pour commenter un article8000 caractères max.
connectez-vous ou inscrivez-vous
Top articles