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>USA : les classes moyennes lessivées - Vincent Bénard - Objectif Liberté

Detroit, précurseur du destin des USA.

Si vous voulez voir le résultat final que donnera la politique menée par Obama, alors regardez du côté de Detroit.

"Tout ce qui n'est pas jeté est volé. Les usines et maisons ont été dépouillées de quasiment tout objet de valeur. Les voleurs s'en prennent désormais aux pots d'échappement de voitures. L'analphabétisme atteint les 47%. La moitié des adultes de certaines zones sont au chômage. Dans de nombreux quartiers, le seul signe d'activité est une personne marchant lentement vers le magasin de spiritueux."

Maintenant, voici la description étrangement prophétique de Starnesville, une ville du centre-ouest des États-Unis dans le roman dystopique d'Ayn Rand, La Grève. Cette ville avait été le foyer de la grande Twentieth Century Motor Company, mais avait décliné

à cause du socialisme. mdr!!!!

"Quelques maisons étaient encore debout dans le squelette de ce qui avait été autrefois une ville industrielle. Tout ceux qui pouvaient se déplacer étaient partis, mais quelques personnes étaient restées. Les bâtiments vides étaient en ruines, ils avaient été mangés, non pas par le temps, mais par les hommes : des planches arrachées au hasard, des tuiles manquantes, des trous laissés dans des caves brûlées. On aurait dit que des mains invisibles s'étaient emparées de tout ce qui pouvait servir sur le moment, sans aucune notion de rester en vie le lendemain matin. Les maisons habitées étaient dispersées au hasard parmi les ruines, la fumée de leurs cheminées restant le seul mouvement visible de la ville. Une coque de béton, qui avait été une école, se tenait à la périphérie. Elle ressemblait à un crâne, avec les orbites vides de ses fenêtres sans vitres et quelques mèches de cheveux s'accrochant, sous la forme de câbles à l'abandon.
Lorsque Ayn Rand publia ces mots en 1957, Detroit était, selon la plupart des indicateurs, la ville avec le plus haut PIB par habitant des États-Unis.

La Starnesville de la réalité, tout comme la fictionnelle, a dépéri lentement, puis s'est effondrée rapidement.

[...] Bien entendu, The Observer cite un natif de Detroit se plaignant que "le capitalisme a échoué". Mais le capitalisme est justement la seule chose dont cet endroit a désespérément besoin. Detroit est dirigée par une administration de gauche depuis un demi-siècle. La ville a dépensé et emprunté trop, chassant les entreprises et devenant un outil des syndicats.
Sur les 11 milliards de dollars de la dette de Detroit, 9 milliards représentent les salaires et les retraites du secteur public. Sous la montagne de ces dettes accumulées, l'argent ne va plus dans les services, mais dans les retraites. Le résultat ? La police met une heure à répondre à un appel d'urgence et les deux tiers des ambulances ne sont plus en état de rouler. C'est un échec non pas du secteur privé, mais de l’État. Et aujourd'hui encore, l’État se bat pour sa clientèle : un tribunal a annulé la demande de faillite au motif que "cela réduira les retraites des employés du secteur public".

Ce qui nous amène à ce qui est le plus terrifiant. Detroit pourrait tout aussi bien être un précurseur du reste des États-Unis. Pour citer Mark Steyn du National Review :

"Comme Detroit, les États-Unis ont des dettes non capitalisées, à hauteur de 220.000 milliards de dollars selon l'économiste Laurence Kotlikoff. Comme Detroit, les États-Unis chouchoutent la classe gouvernementale et étendent la classe dépendante. Au point que sa "réforme de l'immigration" en accord avec les deux principaux partis va recruter activement entre 50 et 60 millions d'immigrants peu qualifiés. Comme à Detroit, les institutions publiques des États-Unis sont de plus en plus les responsables corrompus d'un système à parti unique, les exemples les plus évidents étant l'IRS et le Département de Justice au nom trompeur. Comme Detroit, les États-Unis se transforment en une classe d'"organisateurs de communautés" et d'habitants malheureux des communautés ainsi organisées."


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il y a 3911 jours
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