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>La Suisse se prépare à d’importants soulèvements en Europe  - Mac Slavo. - Shtfplan

La force d’un peuple opiniâtre: par le suissologue D.Bewes

«Rien ne représente mieux les Suisses que la confiance. C’est ce qui les unit.»

Exergue 1 : Ce principe de confiance qui sous-tend la société suisse pose de nombreux problèmes avec le reste du monde A cause des impôts.Exergue 2 : Subir les intimidations des grandes puissances, par contre, ne les impressionne pas et cela provoque l’effet inverse. Les Suisses sont obstinés.



Quand il faut prendre une décision, ils placent leur confiance les uns dans les autres, pas dans leurs politiciens. Les magasins présentent leurs marchandises à l’extérieur, pas de caméra de surveillance, les manteaux sont suspendus à l’entrée des restaurants et non sur les chaises. Parce que les Suisses savent que chacun respectera les règles, le système. Évidemment, le pays n’échappe pas aux vols, aux cambriolages, aux escrocs et aux fraudeurs, mais soit ils sont vraiment peu nombreux, soit ils sont bien déguisés.

Ne pas poser de questions relève de la confiance mais aussi de la discrétion, une chose à laquelle les Suisses tiennent énormément. Vous ne mettez pas le nez dans les affaires des autres parce que vous savez que vos voisins connaissent les lois et les respectent. Vous ne questionnez pas les autres sur leurs actions car ils ont donné leur parole que tout était en règle. Le seul moment où vous intervenez, c’est lorsqu’il est évident que l’autre a dépassé la limite. Tout va bien tant que chacun joue selon les mêmes règles, mais dans le monde réel, les choses sont différentes.

Parmi tous les clichés sur la Suisse, celui concernant les banques est certainement le plus éloquent et le plus véridique: oui, la Suisse est le pays des banques. Les deux plus grandes d’abord, l’UBS et Credit Suisse, auxquelles s’ajoutent 319 autres établissements avec 3 400 filiales, soit au total 132 000 personnes. Une belle part de l’économie. La grande majorité de ces banques ne fait pas les gros titres. Celles dont il est question dans la presse ne sont pas celles dans lesquelles les Suisses placent leurs économies, parce que les Suisses sont de sacrés épargnants.

Les banques suisses font partie de la communauté, des endroits sécurisés, à l’abri de l’incertitude, garants de stabilité. Une image positive pour les investisseurs étrangers, bien avant que le secret bancaire ne soit légalement protégé.

Tant que vous ne mentez pas (ce serait de la fraude), vous pouvez avoir une définition un peu vague de la vérité et oublier l’existence d’un compte en banque (c’est juste de l’évasion fiscale, rien de pénal). Une subtile distinction que la plupart des autres pays voient d’un autre œil. Pour les Suisses, le secret bancaire et les déclarations fiscales servent à préserver leur sphère privée. Un jour, on demanda à un banquier suisse (et politicien – l’un n’empêche pas l’autre), quel était le but de cacher de l’argent à l’État, si ce n’est pour échapper au fisc; sa réponse typiquement suisse: il n’y a aucune raison que l’État ne fasse pas confiance à ses citoyens, donc il n’y a pas de raison qu’il soit autorisé à vérifier leurs comptes. Cette vision du monde génère régulièrement des contentieux.

La fin du secret bancaire? Probablement pas, bien que les banques suisses soient obligées de changer certaines de leurs pratiques. L’époque des comptes totalement anonymes et des valises remplies de billets est révolue depuis longtemps. Désormais, il s’agit de ne pas promouvoir les banques comme des hébergeurs de capitaux en fuite, comme a pu le faire UBS aux États-Unis, tout en conservant leur image immaculée. Mais si lutter contre l’évasion fiscale est une chose, ouvrir grandes les portes de la sphère privée en est une autre. La différence est même fondamentale. Là où le bât blesse, c’est que les Suisses ont horreur qu’on leur dise ce qu’ils doivent faire et comment diriger leur pays. C’est le Kantönligeist – le «cantonalisme» – au niveau national, l’une des raisons principales de la non-adhésion de la Suisse à l’Union Européenne. Laisser Bruxelles s’immiscer dans leurs affaires serait une intrusion à grande échelle dans la sphère privée. Subir les intimidations des grandes puissances, par contre, ne les impressionne pas et cela provoque l’effet inverse. Les Suisses sont obstinés. N’oublions pas que la Suisse a toujours été un pays enclavé, sans grandes ressources naturelles ni empire, donc peu compétitif face aux grandes puissances européennes. La situation changea vers la fin du XIXe siècle avec l’avènement du chemin de fer et du tourisme, mais les banquiers suisses profitaient déjà d’une bonne réputation. Même si le pays avait peu d’argent, on pouvait compter sur eux pour s’en occuper et cela n’avait rien à voir avec la loi sur le secret bancaire (ratifiée en 1934). Stabilité, honnêteté et sécurité étaient les mots d’ordre. En fait, c’est de confiance qu’il s’agissait.


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il y a 3908 jours
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Début de l'article :Note de l’éditeur : Lorsque la Suisse, traditionnellement réservée et neutre, commence à mobiliser ses troupes militaires en vue de l’éventuel effondrement de toute forme d’ordre et de loi en Europe, alors vous savez qu'il y a un gros problème. Despitebeing one of themost stable andeconomically vibrant countries in the world,primarily as aresult ofitsrefusal tojoin the Euro,Switzerlandispreparing for mass civilunrest in central Europethatcouldspill overits border, bymobilizingtroops to dealwithpotentialdisorder... Lire la suite
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