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>Folies économiques : Hollande prêt à détruire l'économie française  - Mish. - 

Au PS, l’impôt n’est pas une politique, c’est une addiction.

Le 18 août 2013
Christian

Il ne se passe pas de jour sans qu’une nouvelle taxe soit annoncée ni qu’un impôt ou un prélèvement ne soit augmenté. Moscovici vient encore, entre deux hoquets sur la croissance, d’évoquer d’une manière plus sûre l’augmentation de 0,3 % des prélèvements en 2014. Des rumeurs persistantes font état d’un accroissement de la CSG.

La France est un pays socialiste avec ou sans les socialistes, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’elle le soit davantage quand ils sont aux affaires. Chez eux, c’est de l’ordre du réflexe : lorsque les recettes publiques vacillent, la réponse consiste toujours à augmenter les prélèvements plutôt qu’à diminuer les dépenses.
François Hollande avait indiqué qu’on ne pourrait pas augmenter l’imposition des ménages en 2014. Dès juin, la baisse du plafond du quotient familial annoncée impactera 12 % des ménages. Au PS, l’impôt n’est pas une politique, c’est une addiction. De la fiscalisation des heures supplémentaires jusqu’aux droits de succession, du plafonnement des niches fiscales à la création d’une nouvelle tranche à 45 %, la frénésie fiscale socialiste s’est déployée, n’hésitant même pas à augmenter la TVA intermédiaire, non sociale et sans intérêt pour notre balance commerciale, et se heurtant parfois à certains obstacles constitutionnels ou à la résistance de volatiles divers qui n’acceptaient pas de se laisser plumer.
Le principal handicap de notre pays, c’est qu’il est structurellement socialiste. Lorsqu’un État aligne 56 % de dépenses publiques, 51,8 % de recettes publiques et 46,3 % de prélèvements obligatoires par rapport à son PIB, il est clair que le poids des administrations est plus important que celui des acteurs économiques privés. Non seulement la France est structurellement socialiste, mais elle l’est de plus en plus.

Les hésitations et les contradictions de Moscovici, condamné à se démentir piteusement pour n’avoir pas accordé ses violons avec le grand aria euphorisant du Président, ne révèlent que trop l’absence de clairvoyance et davantage encore le manque de courage de nos dirigeants, ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier, hélas ! La France vit sous morphine publique et pas un n’ose la réveiller. Ils se contentent d’augmenter la dose.


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il y a 3901 jours
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Début de l'article :Le nouveau gouvernement de François Hollande pense avoir la solution pour juguler la hausse du: il veut empêcher les entreprises de licencier les travailleurs en rendant le licenciement tellement coûteux que les entreprises seraient dissuadées d’y avoir recours... Lire la suite
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