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>L'abdication d'une démocratie - Réflexion du jour - 
Un groupe de femmes qui fêtaient un enterrement de vie de jeune fille ont été agressées par un troupeau d’âmes sensibles qui n’avaient pas apprécié le pénis gonflable attaché à la poitrine de la future mariée enceinte de cinq mois : Ils nous ont tiré les cheveux, arraché nos perruques, traitées de salopes et de putes...

D’un côté, des musulmans victimes de la vindicte d’un homme décrit comme « proche de l’extrême droite ». De l’autre, des musulmans (c’est ce que l’on croit deviner en tout cas) coupables de jouer les pères la pudeur et d’imposer vigoureusement leurs règles religieuses. Ces deux actualités sont décidément le parfait exemple d’une violence et d’un ressentiment collectifs qui ne cessent de croître .

Des femmes voilées subissent au quotidien des agressions parfois sauvages lorsque des non-musulmans se font tabasser pour avoir mangé ou servi de la nourriture pendant le ramadan.
On les laisse faire ? Ils font et se radicalisent. On ne les laisse pas faire et on leur impose sporadiquement des débats souvent stériles ou des lois symboliques sur l’identité française, le voile ou le niqab ? Ils se radicalisent plus encore, obtempèrent avec une dangereuse amertume ou désobéissent – par plaisir ou par principe.

Si le voile trouble tant , pourquoi n’a t-il pas été interdit plus tôt ? Et pourquoi les lois qui limitent son usage tombent-elles au compte-gouttes comme autant de consolations épisodiques destinées à donner à ceux qui les attendent l’illusion d’être pris en considération ? Oh, vraiment… l’on pourrait finir par croire qu’il s’agit de faire grimper l’intégrisme islamique et la rancœur des musulmans tout à la fois ! Avec une incohérence dangereuse, on leur envoie des signaux contradictoires. On leur dit « venez comme vous êtes ! », puis on leur demande soudainement, une fois qu’ils sont installés depuis si longtemps que l’on ne se souvient plus du temps de leur absence, de se vêtir, manger et vivre comme le reste de la maisonnée. On leur dit « si vous n’êtes pas contents, rentrez chez vous ! » C’est vite oublier qu’ils sont chez eux. L’on ne vient pas changer l’emplacement des meubles une fois que la maison est vendue. De même, l’on ne modifie pas les clauses d’un contrat déjà signé.

Il est vrai que j' assiste avec rage et impuissance au changement de mon pays.

C’est eux que l’on cherche à contenter quand, de façon très symbolique et modeste, l’on initie des lois et des débats qui accapareront longtemps l’espace médiatique et ne déboucheront finalement sur rien. L’on passe des mois entiers à déblatérer sur le niqab pour finalement accoucher avec misère d’une loi qui n’est presque jamais respectée. Ces agitations génèrent suffisamment de tumulte pour que certains musulmans se sentent blessés, subissent des actes de violence ou ripostent par la revendication communautaire ou l’excès vindicatif. Mais pas assez de résultats pour que ceux des Français qui attendaient de franches mises au point avec l’islam et ses fidèles puissent y puiser un quelconque contentement ou pour que l’intégrisme religieux cesse de progresser. Au contraire, il prend ses aises bien tranquillement. Si le mal du débat stigmatisant ou de la loi peu consensuelle est parfois nécessaire, il ne l’est que quand il prétend au moins engendrer un bien. Où est-il dans le cas présent ? Nous avons ici l’exemple même du mal qui n’engendre que le mal et rien d’autre !

Ces Français « islamophobes » ne voyant jamais aboutir les lois et les débats qui leur sont destinés, l’extrême droite amasse le butin. Si cette dernière dérange tellement, pourquoi favoriser sa croissance ?

On joue les petites femmelettes indécises avec des sujets graves qui engagent l’avenir d’un pays. On veut, on veut pas. On commence, on ne finit pas. Dans le jargon des politiques, cela s’appelle faire son métier. Dans celui du peuple, cela s’appelle se moquer du monde.


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il y a 3900 jours
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