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Membre depuis janvier 0001
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Est-il possible d’honorer une dette publique sans augmenter la pression fiscale ni l'inflation ?  - Erwan Queinnec - 
> Les profits spéculatifs des banques sur votre dos, profits engrangés en vendant à découvert ce qu’ils vous conseillaient encore il y a quelques semaines, les profits sur les positions obligataires à découvert sont à des niveaux historiques records! Goldman Sachs, qui fait vous le savez, l’œuvre de Dieu, avait téléphoné le coup il y a quelques semaines lorsqu’il avait plaidé publiquement en faveur d’une régularisation des taux, entendez par là une hausse des taux.
>
> C’est un des volets de la répression financière, laquelle consiste à vous appauvrir pour enrichir les banques, les gouvernements et leurs alliés fonctionnaires, les classes klepto-ploutocratiques.
>
> L’autre volet vous le connaissez, c’est l’impôt.
>
> Le volet suivant, ce sera la hausse des prix de tout ce que devez acheter, donc ce sera l’inflation, baisse organisée de votre pouvoir d’achat.
>
> Nous avons écrit dès les premiers soubresauts de la crise que l’enjeu était de savoir qui allait payer, qui allait être laminé, rabaissé. Dès les premières mesures, nous avons dit, le choix est de laisser intactes les couches supérieures, banquiers, financiers, gouvernements, fonctionnaires, kleptos et ploutos et de faire payer l’addition aux classes moyennes.
>
> La manœuvre a été conduite de la même façon par les fausses droites et les gauches social-dèmo. Elles ont sauvé leur système – temporairement- par un tour de force cynique qui a pris le masque démocratique. Le tour de force étant que les alliés cités plus haut on fait ami-ami avec les couches inférieures de la population, les assistés, les déviants, bref tous ceux qui ne constituent pas les vraies forces vives du système. Cette alliance, bricolage scandaleux car destructeur d’avenir s’est concrétisée à la fois par un accroissement de la répartition, et par un abaissement des mœurs. Pour résumer, un dévalement de la ligne de plus grande pente de la facilité.
>
> Nous avons expliqué dès le début de la crise, qu’elle était excès de capital fictif et que la seule solution saine était d’accepter la dépréciation de ce capital fictif et non productif. On fait l’inverse, tente de sauver le capital fictif, devenu capital usuraire en organisant le pillage des classes moyennes. Ce que l’on appelle réduire les déficits et rétablir la solvabilité, ce n’est rien d’autre que cela, prélever sur les forces vives pour entretenir le passé, le mort, le capital improductif.
>
> La politique des banques centrales et des gouvernements apparait de plus en plus clairement pour ce qu’elle est et a toujours été depuis le début, une politique de ré-enrichissement des banques , de la finance et de la classe klepto-plouto. Les miettes étant pour les fonctionnaires, les assistés et les déviants. Ce sont des dizaines de milliards qui changent de poche, sans consultation démocratique, sans titre dans les journaux et encore moins un mot, une image, un débat à la télévision.
>
> Attention, le même brillant Sack s’est aussi exprimé sur les actions: Il a dit que lors de la remontée des taux longs, les actions ne devraient pas baisser car, selon lui, l’amélioration des perspectives économiques et des prévisions de bénéfices devraient compenser, et au-delà la pénalité infligée par le renchérissement des taux.
>
> Ben voyons, la croissance de la production industrielle ne cesse de ralentir, elle est au plus bas de 3 ans. La croissance des ventes au détail ne cesse de s’étioler. Les marges bénéficiaires et les bénéfices des entreprises ont touché le maximum au cours des deux dernières années, maximum en relation avec le gonflement maximum du déficit budgétaire comme nous l’expliquons régulièrement. Les entreprises ne délivreront pas les bénéfices escomptés dans les cours.
>
> Bernanke , à peu près au même moment a complété l’argumentaire du brillant Sack en disant que lorsque les taux remonteraient, les capitaux se précipiteraient aux Etats-Unis attirés par le rentabilité supérieure du capital américain, sa productivité et la sécurité restaurée. Attendons la suite.
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> Nous, nous nous attendons à ce que la volatilité meurtrière que l’on voit sur les obligations se manifeste, le jour opportun, sur les actions.
> Le 21/08/2013
> Bruno Bertez


Commenté
il y a 3894 jours
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Début de l'article :Doit-on se résigner à ce que la dette publique soit nécessairement l’impôt de demain ? En d’autres termes, une puissance publique peut-elle gérer sa dette de manière à éviter de recourir à la hausse de la pression fiscale ? Pour répondre à cette question, envisageons un cas d’école, celui d’une puissance publique gérant ses finances publiques dans le respect de l’intégrité patrimoniale des citoyens... Lire la suite
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