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>Les supercycles des matières premières  - Peter Schiff. - Europac
La période estivale a vu le départ d’un grand nombre de banques du marché des matières premières. Il y a eu bousculade au portillon… Détalant telle une foule de Pampelune devant un lâcher de taureaux, les banques ont bradé à qui en voulait, leurs activités d’achats de matières premières physiques.

Ainsi JP Morgan s’est délestée de son desk matières premières en organisant son spin off, pourtant racheté il n’y a pas si longtemps à divers groupes comme RBS Sempra Commodities (métaux), Bear Stearns (électricité) ou encore UBS (énergie). Au total, des milliards de dollars avaient été dépensés pour atteindre une masse critique sur ce marché. La banque possédait par exemple assez de contrats sur l’électricité pour alimenter un Etat de la taille de l’Indiana (6,5 millions d’habitants). L’annonce de la vente a donc été une grande surprise.

En 2008, la FED a élargi encore un peu plus le champ d’intervention des banques en autorisant leur entrée dans le raffinage et la transformation. En 2013, la FED pourrait bien revenir sur son autorisation. Mais la principale explication est tout autre : les banquiers fuient les ours. Le Bear market dans lequel évoluent les commodities agit effectivement comme un repoussoir Ce qui frappe devant un tel comportement, c’est le caractère moutonnier de ces banquiers, pour continuer la comparaison animalière. Ce départ en masse est-il le résultat d’une analyse partagée, ou d’une même incompréhension devant le marché des matières premières ? J’opterais pour la seconde option.

Le marché des matières n’est plus, depuis longtemps, un commerce entre fermiers et consommateurs, ou mineurs et industriels. Les banquiers sont indispensables au financement de la mine ou du forage pétrolier. Pourtant, plusieurs indices ont laissé penser ces derniers temps que les banquiers ne sont pas faits pour les matières.

JP Morgan, Goldman Sachs et Glencore Xstrata, pourraient être poursuivis pour avoir manipulé les stocks d’aluminium du LME. Alors qu’un consommateur d’aluminium comme Coca-cola doit payer les frais de stockage, les banquiers se seraient organisés en trust afin de retenir le plus longtemps possible l’aluminium dans les hangars.

On s’aperçoit que les pratiques des banques sur les matières premières sont actuellement sous les feux des projecteurs. Plus important encore, le mouvement de désengagement des matières témoigne à mon avis surtout d’une totale incompréhension de ces marchés.

« Il est ridicule de parler de la fin d’un supercycle qui a commencé il y a seulement 10 ans. Les cessions des banques et les pertes des minières sont typiquement le type d’histoires qui s’accumulent à la fin d’un mouvement baissier ».
L’analyse de Dennis Gartman, investisseur renommé des matières premières, pointe bien du doigt le problème. Les banques ont perdu leur capacité à analyser un marché sur le long terme. Habituées à une succession de cycles courts, le monde des matières leur reste obscur.

Le gouffre qui sépare ces acteurs des acteurs traditionnels du marché saute aux yeux si l’on regarde le nombre d’entreprises qui se sont montrées intéressées par la reprise des activités de JP Morgan, Stanley Morgan et de Goldman Sachs. Ainsi, les négociants internationaux comme Vitol et Mercuria seraient acheteurs, ainsi que la banque brésilienne BTG Pascual et l’australienne Macquarie. On parle également beaucoup du négociant hongkongais Noble, qui ne fait pas mystère de son ambition dans le commerce de métaux et d’énergie.

Tous ces acteurs sont depuis longtemps dans le commerce des matières premières. Ils savent profiter des cycles bas pour se positionner à nouveau.
Or il semble bien que 2013 soit un bas de cycle. Comme le résume Jake Greenberg, spécialiste des métaux et des mines chez Jefferies, « si vous investissez aujourd’hui sur le thème de la fin du supercycle, vous êtes peut être un peu en retard pour vendre à la baisse les actions des minières ».

Mon conseil
La rentrée qui se profile est l’occasion pour les investisseurs de faire évoluer leur stratégie. Certaines matières méritent actuellement qu’on s’y intéresse de nouveau. La chute de 20 ou 30% depuis 2012 de certaines matières vient de prendre fin.


Florent Detroy


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il y a 3892 jours
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Début de l'article :Les prix des matières premières, comme ceux de toute autre classe d’actifs, peuvent être extrêmement volatiles... Lire la suite
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