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>La pseudo démocratie socialiste est à la paix ce que les destructions sont à la guerre.  - Georges Lane - 
Jean-Jacques Netter
La France est aujourd’hui très proche de la spirale dépressive qu’ont connue la Grèce, l’Espagne et l’Italie. Les terribles contre performances de la France en matière de croissance doivent donc être expliquées. Le « président normal » qui voulait avant tout incarner une république irréprochable et s’était engagé à remettre la France dans « les clous budgétaires » s’est enfermé progressivement dans un déni de réalité et surtout dans une série de promesses qui sont devenues totalement hors de portée. On ne comprend plus du tout où est sa ligne économique et politique, car il peut soutenir à quelques jours de distance des positions totalement contradictoires. Un échec économique : la France est en plein décrochage Aucun effort sérieux n’a été entrepris pour diminuer les dépenses publiques (56, 6% du PIB contre 45% en Allemagne) et faire baisser le niveau des déficits.

Une dérive qui n’est pas nouvelle, mais qui s’aggrave avec la gauche au point de menacer les libertés individuelles et la croissance économique. La liberté demeure le moteur le plus efficace du progrès et de la prospérité. La crise actuelle n’est pas due à la liberté, elle est due à l’état qui a fait un mauvais usage de ses pouvoirs tantôt excessifs, tantôt insuffisants. Les PME françaises n’arrivent pas à grandir car les contraintes sont trop fortes. Elles n’ont plus le goût du risque qui permettrait de relancer l’innovation. La prolifération des règles et des normes est en train de faire de la France un pays hérissé d’interdits. Tant que le fait d’entreprendre, de créer des emplois, de créer de la richesse dans son pays sera regardé comme une forme de délit qui traduit un acte malsain qu’il convient de réglementer, de brider et d’entraver le plus possible, il sera difficile de remotiver les acteurs moteurs de la vie économique que sont les entreprises privées. Le chômage est reparti à la hausse en juin. L’envolée des chiffres est terrible. Tous les secteurs industriels sans exception sont soumis à rude épreuve. Les constructeurs automobiles vendent moins de voitures et ils le font à des prix bradés. Cela entraine des charges supplémentaires pour l’Etat (retraites, famille, maladie, Unedic…) qui vont accroitre encore les déficits Avec la politique actuelle, la France est condamnée à la croissance zéro. Comme le dispositif des « emplois d’avenir » rencontre très peu de succès, François Hollande est en train de faire la promotion des « emplois francs ». Il est plus que temps de comprendre que ce n’est pas l’Etat qui peut créer des emplois durables mais les entreprises ! Un échec fiscal : l’instabilité et l’insécurité fiscale atteignent leur apogée…

La pression fiscale atteint désormais 46,5% du PIB, du jamais vu ! On est dans un véritable feu d’artifice fiscal où le gouvernement demande toujours plus à l’impôt qui rapportera toujours moins. Bien naturellement, le contribuable réduit ses dépenses puisque l’Etat se refuse à agir ainsi pour lui-même. Les assiettes fiscales sont en train de fondre comme neige au soleil.

Le rendement de l’épargne par contre est sans arrêt raboté par la fiscalité, car les réformes fiscales successives touchent tous les placements qui voient leur rendement net décroître en conséquence… Dans l’assurance vie, les intérêts des fonds en euro seront intégrés dans les revenus. Jusqu’au 26 juillet, tous les Français qui payent de l’impôt ont tout donné à l’Etat. C’est un peu comme un jour de libération par rapport à un Etat qui leur prend tout. Le taux d’imposition ne cesse de croitre, le coût du travail et du financement de la protection sociale s’envole. Dans son dernier rapport « Doing Business », la Banque mondiale classe la France en 34ème position sur 85 pays pour la facilité à y faire des affaires. Dans l’immobilier, on peut dire que la pierre résiste à tout sauf à Cécile Duflot, ministre de l’Egalité du Territoire et du Logement. Comme le marché immobilier s’obstine à ne pas se comporter comme le voudrait la ministre, ce n’est pas grave, elle va s’acharner à le détruire. Au lieu de chercher des solutions, elle préfère stigmatiser, attaquer, désigner des boucs émissaires. Elle a généralisé l’encadrement des loyers, qui est une mesure qui n’a eu que des effets négatifs chaque fois qu’elle a été mise en place. Le résultat est clair. En 2013, les mises en chantier ne devraient pas dépasser le chiffre historiquement bas de 340 000 logements, soit un recul de 17% par rapport à ce qui était constaté il y a un an. Tous les grands groupes français sont en train de redéployer leurs équipes de dirigeants à l’étranger pour pouvoir les rémunérer convenablement.

Un échec sociétal : l’écart se creuse entre ceux qui travaillent et les autres On est en train de passer d’un modèle assimilationniste républicain à un modèle multiculturel non assumé. Il faut savoir ce qui a été très peu repris, là encore par les médias que désormais, tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants nés en Algérie qui décideraient de le rejoindre. Ce qui s’applique naturellement aux enfants de pères polygames. Même Mohamed Khattabi, imam de la Mosquée de Montpellier est inquiet des progrès de la « salafisation » en France. Ce qui l’amène à poser la question « Qui finance ces jeunes qui ne travaillent pas, mais qui distribuent à la sortie des mosquées des tracts ou des ouvrages décrivant tous les interdits de l’Islam ? »

L’écart se creuse entre ceux qui travaillent et les autres. Cela nourrit le vote protestataire. Il faut rééquilibrer d’urgence la fiscalité entre l’assistance et le travail. La montée du chômage est en train de gangréner tout le corps social français. La flambée des cambriolages est une des conséquences de cette situation. Ils ont augmenté en douze mois de + 6,8% en zone Police et de +14% en zone Gendarmerie. Le laisser faire de Christiane Taubira est, pour reprendre une expression d’ Arnaud Montebourg, le « meilleur carburant pour le Front National ». On est dans une justice de classe où sont forcément coupables tous ceux qui ont eu à servir l’ancienne majorité.

« La réalité est un archaïsme pour tout ce que le nouvel univers compte de propagandistes économiques, politiques et culturels. La réalité est ringarde, il faut la jeter dans les ténèbres extérieures. Et ne pas s’étonner non plus si elle y attrape la peste… »Décidément on est bien loin de Tony Blair, qui, à la tête des travaillistes anglais, n’avait pas hésité à reprendre à son actif bien des réformes mises en place par Margaret Thatcher. Il avait pour mot d’ordre « tout ce qui compte, c’est ce qui marche ».


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il y a 3888 jours
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Début de l'article : 1.L'incertitude, la science économique et la rhétorique. L'homme est incertain sur son environnement et sur son avenir. Mais, curieusement, les économistes, en majorité, mettent de côté ce fait, véritable condition de l'action humaine, pour étayer leurs raisonnements. Dans la foulée, ils refusent aussi de prendre en considération l'action même de la personne juridique physique, la mettent de côté ou la caricaturent... Lire la suite
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