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>La démocratie moderne est une dictature électorale  - Ron Paul. - Ron Paul
Gouvernements et médias rivalisent ces jours derniers de sévérité à l’égard du régime de Bachar el-Assad. La réprobation des États-Unis, entre autres vigies des droits de l’homme, est d’autant plus émouvante et d’autant plus légitime qu’elle vient d’un pays qui, pendant des années, a déversé sur le Vietnam des millions de tonnes d’agent orange et a tiré des obus enrichis à l’uranium pendant les deux guerres d’Irak. La mise de la Syrie au ban des nations civilisées ne résulte que de la plus spontanée et la plus compréhensible des indignations, et c’est pur hasard si le nombre, le nom et les limites des pays qui réprouvent les crimes de Bachar el-Assad recoupent le nombre, le nom et les limites des États occidentaux et de leurs alliés sunnites engagés dans la croisade contre l’islam chiite.

Quoi qu’il en soit des motivations réelles et de la sincérité de cette coalition contre-nature, étrangement acoquinée avec Al-Qaïda et décidément indifférente aux atrocités perpétrées par la barbarie djihadiste, c’est dans les jours prochains, selon toute vraisemblance, que les Machiavel irresponsables qui nous dirigent vers l’abîme s’apprêtent, sans preuves, sans mandat de l’ONU, sans consultation de leurs Parlements et bien souvent contre la majorité de leurs opinions publiques, à châtier le régime syrien.

Quelle forme prendra l’intervention occidentale, quelle sera sa durée, quelles seront ses cibles ? Puisque, de l’avis unanime, l’Occident n’engagera pas un homme au sol dans ce nouveau bourbier, c’est à partir de ses destroyers, de ses avions et de ses drones que seront visés et éventuellement atteints des objectifs militaires et peut-être même des cibles humaines dument repérées et choisies. La punition, vraisemblablement brève, sera renouvelée, voire aggravée, si le gouvernement syrien est de nouveau pris en faute, et autant de fois qu’il le faudra, avec l’objectif de mettre définitivement à genoux un régime protégé par la Russie et soutenu par l’Iran.

Que résultera-t-il de ces jets d’huile sur le feu ? Un peu plus de morts, un peu plus de dégâts, un peu plus de confusion. Éventuellement l’affaiblissement et la chute d’un des derniers gouvernements arabes qui constituent un rempart contre le terrorisme islamiste, un peu plus de rancune et de haine contre l’Occident et ses ingérences, un nouveau pas vers la généralisation et l’internationalisation du conflit qui embrase déjà la Syrie, le Liban, l’Irak et le Yémen. Il faut vraiment n’avoir pas suivi ou n’avoir pas compris l’histoire et l’évolution du monde musulman ces dernières années pour croire encore que l’Occident a la moindre chance d’y installer la démocratie à coups de missiles.

27 août 2013
Dominique Jamet
Journaliste et écrivain.


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il y a 3887 jours
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Début de l'article :Il est des moments plus frustrants que d’autres pour un président. Dès le début de son mandat, Obama a eu la chance de pouvoir travailler avec un congrès composé des membres de son propre parti, et ce pour une durée de deux ans. Cependant, après ces deux années, le congrès se trouvait recomposé, partagé pratiquement équitablement entre les deux partis. Avec l’arrivée imminente d’une élection cruciale, le président... Lire la suite
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