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zoppas
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Joseph Stiglitz : un prix Nobel au service de l’idéologie keynésienne (1/2)  - Yann Henry - 
Ca fait plaisir de vous lire Lolo ! Ca fait longtemps et vous nous avez manqué :=)

Merci pour votre petit compliment :=), mais je pense que j'avais indiqué que c'était un scénario possible (pas un pronostic) : cela permettrait de tondre les gens au maximum, en ruinant les emprunteur par la déflation, puis les épargnants par une hyper-inflation. Je ne fais pas de pronostic sur l'hyper-inflation car j'ai l'immense conviction qu'elle n'est pas un phénomène endogène, qui naîtrait de lui même. Pour arriver à des taux d'inflation de 1000 ou 10 000%, il est obligatoire qu'il y ait une volonté combinée des autorités monétaires, politiques et économiques car l'hyper-inflation passe nécessairement par une forte augmentation des salaires. Comme je ne sais pas ce que ceux qui tiennent la fed nous ont concocté, je préfère ne pas lire dans la boule de cristal...

Prenez l'exemple serbe, il est évident que cette hyper-inflation a été voulue et déclenchée par la clique de Milosevic qui ne souhaitait pas rembourser les épargnants qui avaient financé la guerre, attirés par des taux d'intérêt mirobolant.

J'avais lu que pendant Weimar, certains allemands avaient intérêt à ce que cette hyper-inflation se produise (d'ailleurs l'Allemagne était en croissance dès 1924, un an après la destruction monétaire).

On sait simplement qu'il va y avoir un cataclysme monétaire mais ça s'arrête là. Il faut être très méfiant avec les anticipations d'hyper-inflation. Moi je l'attendais dans les années 2003-2004 (car ça imprimait du dollar à gogo) et 10 ans après elle n'est toujours pas là. Le cas de la grèce est symptomatique. La déflation la ravage avec une baisse des salaires, baisse du prix des actifs, récession économique et baisse des prix d'un certains nombres de bien et service. Hors il y a 4 ans, la masse de monnaie créée aurait du mener à une forte inflation et non pas à la déflation. Regardez le Japon : ils impriment tellement de yens depuis 20 ans qu'on ne peut même plus les compter, et pourtant...déflation.

Donc méfiance, méfiance...on ne sait plus vraiment ce qui est de la monnaie et ce qui n'en est pas. Le cataclysme monétaire pourrait facilement prendre des voies que personne n'aurait pu imaginer.

Si demain les états font défaut sur leur dette, qu'est ce qui se passe en terme monétaire ? On a les banques commerciales qui font des pertes colossales et qui sont obligées de ponctionner les comptes pour équilibrer leur bilan => il y a donc une destruction monétaire (de monnaie scripturale = compte à vue au passif des banques). De plus, les banques ne peuvent plus apporter leurs titres d'Etat auprès de la banque centrale pour obtenir de la monnaie centrale (la vraie monnaie fiduciaire, the real one !!). Hors la monnaie a une durée de vie, elle naît lorsque la banque centrale la prête à une banque commerciale, en créditant le compte de cette banque, contre une garantie solide (titre d'état généralement). Elle "meure" (ou est détruite), lorsque la banque commerciale rembourse le crédit à la banque centrale par un processus inverse. On a donc des banques commerciales qui rembourseraient la banque centrale sur les crédits arrivant à échéance, sans pouvoir contracter de nouveaux crédits => destruction massive de monnaie centrale, théoriquement hyper-déflationniste.
On peut donc penser qu'on se situerait dans un scénario clairement déflationniste (tant que la banque centrale ne change pas ses critères d'éligibilité des titres aux politiques d'open market).

Donc méfiance, méfiance...l'hyper-inflation, c'est si ils l'ont décidés...


Commenté
il y a 3818 jours
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Début de l'article :Friedrich Hayek a obtenu le prix Nobel d’économie en 1974. Lors du discours au banquet de remise des prix Nobel, le 10 décembre de cette même année, il se montra prudent : « je dois confesser que si on m’avait consulté sur la question d’établir un prix Nobel d’économie, je me serais exprimé fermement contre »... Lire la suite
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