 Moi aussi, j'ai été très choquée, hier, en apprenant que la Commission attaquait l'Allemagne parce qu'elle avait trop d'excédents commerciaux... Cette Commission européenne est de plus en plus médiocre et montre de plus en plus son vrai visage !
En lisant cet article aujourd'hui, je ne résiste pas à l'envie de transcrire quelques paragraphes d'un livre que chacun, ici, devrait avoir lu : "Atlas Shrugged, la grève" de Ayn Rand. Il a été écrit en 1957 et est d'une actualité saisissante !
Il paraît que ce livre est le plus lu aux USA après la Bible. Hélas, et exactement comme les artistes "simulationnistes" l'ont fait avec ce que Jean Baudrillard expliquait avec dépit dans son livre "Simulacre et simulation", je pense que les dirigeants US n'en n'ont pris que le pire pour rejeter ce qui aurait dû, au contraire, être mis en application. En Europe, ça risque encore de s'aggraver dans les années à venir si l'accord transatlantique est signé par les... "pillards". Voici quelques exemples du pire :
"Gouverner des hommes innocents est impossible. Le seul pouvoir d'un Etat, c'est de mettre les contrevenants hors d'état de nuire. Et quand il n'y a pas assez de contrevenants, on en fabrique. Il suffit de déclarer tellement de choses hors la loi qu'il devient impossible de vivre sans l'enfreindre. Qui voudrait d'une nation de citoyens respectueux des lois ? Que pourrait-t-on en tirer ? Mais si vous promulguez des lois qui ne peuvent être ni respectées ni appliquées ni objectivement interprétées, vous fabriquez une nation de fraudeurs... Et là, il ne reste plus qu'à en récolter les fruits." (page 443).
"C'est une crise morale, la plus grave à laquelle le monde ait jamais été confronté, et ce sera la dernière. Notre époque est l'aboutissement de siècles d'erreurs. Il faut y mettre un terme, une fois pour toutes, ou périr, nous, les hommes capables de penser. C'est notre faute. Nous avons produit les richesses de ce monde, mais nous laissons nos ennemis ériger leurs principes en code moral". (page 623)
"Chaque fois qu'un homme incrimine l'esprit, il poursuit un but inavouable pour l'esprit. (...) La destruction est le prix de toute contradiction. Il n'y a d'injustice QUE SI LES HOMMES ACCEPTENT DE LA SUBIR. Ce sont les hommes de raison qui ont permis aux brutes d'asseoir leur pouvoir. A la base de toute doctrine contre la raison, existe une volonté de disqualifier la raison elle-même. (...) Nous sommes à l'ère de "l'homme du peuple", paraît-il, titre auquel peut finalement prétendre tout individu ayant échoué dans son accomplissement personnel. Cet individu sera anobli en raison même des efforts qu'il n'aura pas fournis, il sera honoré pour les vertus dont il n'aura pas fait preuve, il sera rémunéré pour les biens qu'il n'aura pas produits." (page 741)
"Quand les gens verront que ni les bons sentiments, ni la force ne peuvent les sauver et que l'intelligence, qu'ils ont tant décriée, n'es plus là pour répondre à leur appels au secours. Quand ils s'effondreront, ce qui ne saurait manquer de se produire dans une société privée de matière grise... (page 750)
"C'était la terre entière qui se roulait dans l'obscénité, poussée par le premier prétendu homme de bien qui se présentait, convaincu que le besoin était plus sacré que la compétence, la pitié plus sacrée que la justice." (page 789)
"Dans un monde qui affirme que l'esprit n'existe pas, qu'il n'y a pas loi plus morale que celle du plus fort, qui PENALISE LA COMPETENCE AU PROFIT DE L'INCOMPETENCE, qui sacrifie les meilleurs aux plus médiocres, dans ce monde-là, les meilleurs doivent se retourner contre la société et devenir ses ennemis les plus résolus. (pages 791)
Cette dernière phrase démontre avec brio ce que la Commission européenne est en train de faire...
:-((
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