 Je suis un vieux, et donc affreux, réac.
Donc disons clairement un gros facho dans le genre de ce qui n'est-pas-sans-rappeler-les-heures-les-plus-noires-de-notre-histoire.
C'est la raison pour laquelle je suis convaincu que ces rapports visant à promouvoir l'emploi des femmes ne visent pas toutes les femmes.
Y a des femmes qui sont de plus en nombreuses chez nous, et qui ne travailleront jamais.
Sisi, celles qui n'ont d'ailleurs pas le droit de sortir de chez elles, ni de conduire, ni de rire ...
Je n'en dis pas plus par égard, et respect, pour la police de la pensée.
Non, je suis convaincu que ces rapports sur le travail des femmes visent d'autres femmes, nos femmes, celles de la classe moyenne.
Ces femmes là, pouah!
Ces fainéantes qui foutent rien à la maison, qu'à éduquer dans on ne sait quels termes des enfants blancs donc racistes.
Ces femmes-là, faut les mettre au travail.
Comme ça on fait coup double.
On fait rentrer de l'argent, et on met au travail cette foutue partie de la population qui continue à résister.
Car en la mettant au travail on obtient quoi?
- Un ménage entier assassiné fiscalement, contraint de travailler toujours plus pour payer plus d'impôts.
- Un succès, enfin, du dispositif 35 heures qui aura mis 14 ans à prouver que le partage du travail, c'est du travail pour tous.
- Des gens épuisés, courant toute la journée pour rejoindre à Cuges un travail de smicard, entre grèves des transports et impôts-pollution.
- Des gens asservis privés du recul et de la force de penser par eux-mêmes. Et si ils résistent encore on leur en mettra une couche à la télé le soir. C'est vrai, ce qui reste le plus c'est que qu'on peut digérer pendant le sommeil.
- Bref, la mise hors d'état de nuire de la classe moyenne !
En plus, y aura deux cerises sur le gâteau.
- Cerise n°1: Ces femmes-là, forcément elles auront moins d'enfants que celles qui travailleront jamais. On est pas entrain de parler de remplacement des populations et de la nécessité de faire disparaître physiquement celle foutue classe moyenne qui pense pas comme nous et votre contre nous?
Et si elles s'obstinaient à avoir des enfants, ces femmes-là, ben y faudra bien qu'on s'en occupe pendant qu'elle seront au travail ...
Alors, on va bien les prendre en charge, en bas âge, comme ça dans 15 ans, on est sûrs qu'ils dénonceront leurs parents.
- Cerise n°2: Comme y en aura toujours qui voudront pas comprendre. C'est vrai, ça résiste la classe moyenne blanche. On pourra prendre des "mesures incitatives", notamment fiscales, genre taxer un chouia plus les femmes qui travaillent pas, comme parasites du système (enfin, celles dont le ménage paye déjà l'impôt, bien sûr).
Vous verrez, dans deux mois, on nous dira que le non-travail de certaines femmes représente pour le ménage concerné ... une niche fiscale.
Et y aura toujours des esprits malades pour y voir du sens.
Liberté, disent les vieux cons ?
Nonon, mois je dis, favoriser le travail des femmes, c'est déjà ringard.
L'avenir c'est: obligeons-les à travailler ! Commenté il y a 3779 jours |
| Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Non, je ne parle pas de la prostate présidentielle. Je dois vous dire que j’ai longtemps hésité avant d’intituler cet édito « Ces grands malades qui nous dirigent »… Non, je plaisante, c’était plutôt une évidence tant les propositions qui sont avancées sont hallucinantes d’idéologie ou les propos prononcés par certains grands mamamouchis, et pas des moindres, révèlent un déni ahurissant de la réalités des choses.
Nous avons actuellement deux beau... Lire la suite |
