Paradoxe quand tu nous tiens.
Monsieur « Boutros », devrais-je m’incliner devant votre supériorité intellectuelle, démontrée,
développée et synthétisée dans le simple mot « débile ». Mot par lequel vous me qualifiez, sans plus d’arguments,
sans contradiction. Magnifique dictat de la pensée. Vous avez pourtant tout loisir de développer votre raisonnement sur ce forum.
Mais peut-être est-ce trop fatigant d’exprimer un raisonnement. Ou alors, peut-être que votre égo surdimensionné
ne vous permet pas de vous abaisser à nous expliquer la démarche intellectuelle qui vous permet de m’insulter de la sorte…
Il est vrai, qu’il est plus important et surtout plus sensé de faire des remarques sur la structure grammaticale d’une phrase ou sur un point
d’orthographe à d’autres contributeurs que de nous convaincre du bien fondé de vos certitudes par un développement raisonné.
Alors, puisque trop souvent, lorsque le sage montre les étoiles, les imbéciles regardent le bout du doigt.
Je vais à votre intention utiliser deux doigts.
Tout d’abord, je n’aurais pas cru que monsieur « IIIIIII » prendrai la défense de mes propos et que vous, vous les contesteriez
à la lecture de vos différents billets passés. Je suis rarement d’accord avec les écrits que monsieur « IIIIIII » publie sur ce forum.
Ce n’est pas pour cela que je m’excite tel un roquet et que je me permettrais de l’insulter. Car je suis respectueux de sa recherche de consensus. Je me demandais si la dite recherche de consensus, de discussion au sens positif du terme, n’était pas pour lui qu’une façon détournée de draper ses convictions et son message dans un semblant d’ouverture d’esprit.
Je constate par sa réaction et bien que je ne partage pas du tout certains de ses commentaires, qu’il fait preuve d’honnêteté intellectuelle et je lui rends donc justice. Toute société n’existe, que s’il y a acceptation de dialogue avec ceux qui n’ont pas les mêmes opinions que vous.
Car c’est en communiquant, en formulant les concepts, en clarifiant les idées et en partageant les données factuelles de façon à ce qu’elles soient acceptées par tous que l’on bâtit et que l’on maintient une nation (et je ne parle pas ici « d’état », certains ne font pas la différence malheureusement).
Cela étant dit, sachez que je partage votre vision de la situation. Effectivement nous sommes, aujourd’hui, tous réduits
à un statut d’esclave par ceux qui tirent effectivement les ficèles et pour lesquels nos prétendus représentants
ne sont que des marionnettes. Je suis d’accord avec vous sur ce point.
La démocratie, au sens initiale du terme « dêmos » signifiant « peuple » et « kratos » signifiant « pouvoir »,
en résumé et pour faire plus simple « POUVOIR DU PEUPLE » n’existe tout simplement pas. En tout cas dans la forme de structure gouvernementale actuelle. Cette notion et tout simplement fausse.
Partant de ce principe et étant d’accord avec vous sur ce point. Je tiens à préciser que dans mon billet d’origine,
je n’ai nullement pris parti, quant au contenu des textes. Je me suis exprimé sur le contexte.
Ce à quoi j’essayais d’arriver, c’était à ouvrir un débat sur le fait que, et toujours en accord avec vous, le changement,
l’évolution positive de la situation ne pouvant venir d’en haut. Ceux qui s’accaparent le pouvoir,
ne détestant pas et ne craignant pas les dérives qu’il peut engendrer. Tout changement, tout bouleversement, tout chaos…
Ne peux venir que de la population, que de la base, que des esclaves… Si est seulement si, ces esclaves sont en mesure de raisonner
par eux même, de communiquer et de se comprendre les uns et les autres afin de faire naître
une volonté commune de recouvrer la LIBERTE. Mais cela n’est à mon sens possible, que si la majorité de ces esclaves,
est capable de faire fi de ses petits avantages individuels, de son égoïsme personnel.
Cela n’est possible que si les esclave sont capable de se projeté au delà de leurs petits illusions de confort et de compromission,
si ces esclaves acceptent de prendre le risque de s’assumer, de dépendre d’eux mêmes, d’être libres de décider de leur vie…
Votre réaction même, alors que sur le fond nous sommes d’accord. N ‘est qu’une confirmation que tout raisonnement sensé basé sur une espérance collective est vouée à l’échec. Et cela aussi les maîtres l’ont compris. Il ne sera pas nécessaire de rémunérer des milices ou des polices privées pour mater les esclaves. Il suffit, ce qui est le cas maintenant (loi de programmation militaire),
de surveiller la population et de museler les éventuels « agitateurs », les éventuels esprits libres…
Parce que les moutons sont depuis longtemps lobotomisés. Et vous, bien que vous insurgeant et prétendant le contraire,
de par vos réaction primaires, contribues à la situation que vous déclarez subir.
Avez-vous vu mes deux doigts ?
Bonne journée à vous.
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