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>Le début des réformes II : Le marché du travail, 2ème partie  - Gabriel Gimenez-Roche - 
Les entreprises n'ont pas pour vocation de faire du social ou de générer des emplois. Même si les politiciens, tous bords confondus, se déchargent de leurs responsabilités politiques en la matière. Vous aurez une explication de ce point de vue sur le blog de Paul Jorion, vidéo du 17 janvier 2014.

Le nombre d'emploi, les profils de qualifications (à adapter à la composition de la société) sont des sujets politiques. Si les règles et lois favorisent la délocalisation des emplois peu qualifiés (voire même les qualifiés) en Asie ou ailleurs, on ne doit pas s'étonner que le gisement d'emplois en Europe diminue. L'entreprise, fidèle à sa raison d'être est autorisée à user des règles et lois pour maximiser son profit. C'est légal plus que légitime.

Le salaire "super brut" comprend une part de cotisations sociales et un salaire différé (les retraites). Et ce serait une très riche idée, en effet, de ne pas faire porter le financement de ces cotisations sociales sur les seuls salaires. Il y a bien d'autres sources de fonds à mobiliser ! L'impot sur le revenu des sociétés par exemple : celles qui font des supers profits en délocalisant les emplois pourraient contribuer plus et compenser le ""manque à gagner" social. Bonne idée , non ?

On peut discuter de l'efficience du service public à gérer la sécurité sociale, pourquoi pas, le sujet n'est pas tabou. En prenant bien soin de ne pas réserver la protection sociale aux seuls salariés qui ont les moyens de payer un service privé de protection sociale. Exclure une partie (grandissante) pauvre de la population n'est pas un objectif très réjouissant. Vous aimez trébucher sur des SDF tuberculeux vous ? Plus sérieusement, dans les pays qui ont déjà largement privatisé, les services privés de protection sociale (faut-il encore les appeler comme ça ?) ne remplissent pas toutes les fonctions attendues. Prenons l'exemple du financement des services d'urgence. PAs assuré = pas couvert = renvoyé au service public de santé ou à la morgue. Vous en rêvez ?

Je suis d'accord avec vous, une réforme du marché du travail est nécessaire : pour en retrouver le volume d'avant la mondialisation sauvage, pour garantir le financement des retraites (tiens je me souviens que les retraités anglais ont eu une désagréable surprise lors des fuites de pétrole dans le golfe du Mexique. Vous vous en souvenez ?) . Là, le mauvais état des banques et assurances me fait douter de la matérialité des contrats d'assurance-vie ... on verra, qui fait faillite dans les prochains mois, .... Vous lisez la revue de presse hebdomadaire et humoristique de Pierre Jovanovic ? (Rire jaune , c'est quand même rire !)

Bien sincèrement.

PS :
Loin des amphitheatre de Science Po, auriez-vous le courage de lire cet article sur l'emploi, le chomage ...
http://www.mediapart.fr/journal/france/270114/jai-55-ans-je-cherche-du-travail?onglet=full (je vous mettrais bien le PDF de l'article, mais joindre une piece n'est pas prévu ...)
Les gens ne manquent pas de dynamisme ... le marché n'est pas rigide, il est atone ! Mort ! Tué par les règles néo-libérales.


Commenté
il y a 3760 jours
-
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Début de l'article :Comme je l’expliquais dans mon précédent article, le marché du travail français se distingue par sa rigidité. Celle-ci s’explique principalement par quatre facteurs : la semaine de 35 heures et les indemnités de licenciement (abordés dans l’article en lien), la question du salaire minimum universel et des cotisations sociales... Lire la suite
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