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>Les investissements étrangers en France s’effondrent !  - Charles Sannat - Au Coffre
Jeudi 30 janvier 2014 :

La crise dans les pays émergents risque de devenir contagieuse.

"Ce qui se passe dans les émergents reste dans les émergents" : cette conviction très répandue pourrait chanceler, si les graves problèmes financiers de certains grands pays du Sud se muent en turbulences bien réelles pour les pays développés.

Les analystes soulignaient jeudi que la Réserve fédérale américaine n'a pas eu un mot la veille pour les pays émergents.

La Fed, qui a maintenu le cap de la réduction à petits pas de son aide monétaire, "met au second plan la volatilité des marchés", dont elle ne fait "aucune mention" dans son communiqué, soulignent les analystes de Barclay's.

Et la publication jeudi de chiffres meilleurs que prévu pour la croissance américaine au quatrième trimestre (+3,2% en rythme annualisé) devrait la conforter dans sa politique.

Or c'est cette politique de resserrement qui est rendue responsable, en partie, de gigantesques transferts de capitaux, lesquels entraînent une dévalorisation des monnaies, que ce soit en Argentine, en Turquie, en Russie, ou en Afrique du Sud.

La plupart de leurs banques centrales tentent depuis, en augmentant leurs taux ou via d'autres manoeuvres, de rapatrier des fonds vitaux pour des pays qui souvent vivent "à crédit" des investisseurs étrangers, c'est-à-dire avec de gigantesques déficits extérieurs et/ou budgétaires. Cela a été le cas récemment en Turquie, en Afrique du Sud, en Inde.

Lors de la dernière grande crise des devises dans les pays émergents qui a secoué l'Asie à partir de l'été 1997, les problèmes n'avaient pas vraiment dépassé les frontières de la région.

Les analystes de Goldman Sachs ont indiqué jeudi que cette fois-ci également "ce qui se passe dans les émergents reste principalement dans les émergents" et craignent éventuellement "des effets de contagion de court-terme", surtout de nature financière.

Quant au lobby bancaire international, l'IIF, il a tablé jeudi sur "un rebond progressif des flux de capitaux en 2014 et 2015" tout en jugeant que les émergents n'étaient "pas sortis de l'auberge" et qu'il fallait s'attendre à voir des investisseurs "toujours plus sélectifs".

LES "ÉMERGENTS EUROPÉENS" EN PREMIÈRE LIGNE

D'autres économistes soulignent quant à eux des risques de contagion encore ténus, mais réels.

D'abord parce que le poids des émergents dans l'économie mondiale n'a cessé de croître. Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques, la part des pays développés dans la production de richesse mondiale, qui était de 60% en 2000, est tombée à 51% en 2010, et devrait encore décroître à 43% en 2030.

Le durcissement monétaire en cours dans certains pays "aura un impact très négatif sur les investissements et la consommation" puisque le crédit devient plus cher, et pèsera donc sur la demande de produits fabriqués dans les pays développés, explique Philippe Martin, professeur à Sciences Po.

"Mais supposons que les banques centrales décident à un moment ou un autre de laisser filer les monnaies, alors les entreprises de ces pays, souvent endettées en devises étrangères, verront leur dette exploser" et risqueront des faillites en chaîne, prédit-il.

"Il y aurait alors une contagion via le commerce international", qui selon lui ne "serait peut-être pas gigantesque, mais pas négligeable non plus. Ce n'est pas vraiment le moment en zone euro de perdre 0,2 point de croissance".

L'économiste s'inquiète aussi d'un autre canal de transmission "beaucoup plus imprévisible".

"Nous avons en quelque sorte aussi nos pays émergents en zone euro. Si les investisseurs se prennent d'une aversion au risque généralisée, ils peuvent se retirer de Turquie et d'Afrique du Sud, mais peut-être aussi du Portugal, de l'Espagne etc. Et nous risquerions le scénario catastrophe d'un retour de la crise de la zone euro".

Philippe Waechter, directeur des études économiques chez Natixis AM, discerne "un effet de frein" lié aux difficultés des émergents, ainsi que des risques pour nombre de multinationales européennes et américaines qui y "ont développé leur production et peuvent être fragilisées".

Il rappelle toutefois que lors de la crise des monnaies asiatiques "si la chute avait été brutale, le rebond avait été rapide. Cette fois, il s'agira de bien distinguer les pays qui vont rebondir vite, s'adapter rapidement, et les autres".

http://www.romandie.com/news/n/FOCUSLa_crise_dans_les_pays_emergents_risque_de_devenir_contagieuse54300120141701.asp


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il y a 3737 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Au bout de presque deux ans d’exercice du pouvoir par cette administration socialiste à l’incompétence rarement atteinte, l’heure du premier bilan arrive et il est assez facile de constater l’échec évident du Président Hollande et de sa clique de dangereux idéologues. N’imaginez pas qu’il s’agisse de tirer à boulets rouges sur le gouvernement de façon bête et méchante, loin de là. Il existe de réelles circonstances atténuantes comme le fait que n... Lire la suite
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