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saidker
Membre depuis septembre 2013
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A laissé un commentaire sur l'article :
>La zone euro est rentrée en pleine déflation structurelle  - Charles Sannat - Au Coffre
L'analyse d'AEP est juste, déflation = pas bon, surinflation= pas bon.
Mais tout cela ne repose finalement que sur le paradigme économique des annnées 50/70, a savoir croissance du PIB= croissance du bonheur.
En d'autre termes:
Produire-consommer et donc:
Travailler-Posséder

Tous les "économistes", de droite ou gauche, Keysesiens Friedmannien ou Marxistes ou autres, y compris Ambroise, tournent autour du même pot: comment distribuer le fameux PIB, score inéluctable du bonheur des peuples.

Ce paradigme, ce théorème, cette évidence, "PIB=Bonheur" était un bon proxy économique dans les années 45-65 en Europe.
Quand t'as rien, un meuble, une bagnole, un téléphone ( gris), oui ça aide à ton bonheur.

Sauf que depuis le modèle post WW2 est totalement perverti:
le "bonheur" c'est pas d'avoir un téléphone quand on a déja un, mais d'avoir Iphone 12, c'est pas d'avoir un moyen de transport, quand on en a déja un, mais une Audi A5, bref vous comprenez la suite.

L'épicurisme, au sens propre, c'est pas de se baffrer comme une oie avant les fètes de Noel (avec les conséquences que l'on connait), juste d'avoir de quoi manger, un toit et quelques potes.
Auquel cas, la mesure du bonheur est très eloignée de la mesure du PIB.

Il me semble donc que si Amboise fait une excellente analyse d'un système qui ne marche pas, il s'inscrit toutefois dans la logique qu'il décrit, sans apporter de solution











Commenté
il y a 3711 jours
-
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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Le débat est toujours très vif sur la situation économique et savoir si nous sommes dans une période d’inflation ou de déflation. Ambrose Evans-Pritchard, l’un des meilleurs journalistes économiques européens actuels, revient dans son dernier article sur le cas spécifique de la France qui, pour lui, est en train de sombrer sans hésitation dans un fort mouvement déflationniste. Attention encore une fois sur le moment économique que nous traversons... Lire la suite
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