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Le catastrophisme !

- Charles Sannat - Au Coffre

À moins qu'il ne fût ivre ou fou, je trouve que c'est une prouesse de l'intelligence sociale. Il a fait au grand jour ce que tout le monde fait en secret sans que cela ne l'atteigne psychologiquement (sinon, il aurait perdu ses moyens), tranquille et sûr qu'il était que cette démonstration publique ne lui serait pas préjudiciable, dans la mesure où tout le monde comprendrait que s'il agissait ainsi, c’était par provocation sociale et non par dérangement mental, ce qui d'ailleurs lui a valu, tous comptes faits, honneur et célébrité, et non le déshonneur comme on aurait pu s'y attendre.

C'est selon moi le triomphe de l'intelligence sociale sur l'instinct social (triomphe de l'intelligence sociale totalement assimilée jusque dans les zones les plus profondes de son cerveau et non, bien sûr, le triomphe de la volonté, car dans ce domaine, la volonté ne commande pas l'érection). Contrairement à ce à quoi on aurait pu s'attendre, cela n'a donc pas nui à sa réputation. Bien au contraire! Il avait donc compris en profondeur la mécanique sociale et il a su prouver le mouvement en marchant.

Les convenances et les faux-semblants sont d'avantage motivés par la recherche du confort psychologique que par la crainte d'une sanction sociale. Respecter les convenances coûte moins d'énergie psychologique que de les braver, mais les braver de temps en temps inspire le respect des âmes profondes. En agissant ainsi, il a bravé la convenance sociale la plus fortement enracinée dans le cerveau humain. Tellement enracinée qu'elle est en réalité devenue un instinct. En fait, je ne comprends pas bien comment il a pu réaliser ce tour de force. On peut dire que cela relève de l'exploit sportif. Ou du tour de prestidigitation.

Commenté il y a 3673 jours

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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! La crise que nous traversons a officiellement commencé et débuté à l’été 2007. Au début, elle s’appela simplement « crise des subprimes ». Nous sommes en 2014. Cela fait bientôt 7 années que nous vivons avec cette crise qui, au fil des ans, a changé de nom. Elle est devenue crise boursière, puis crise bancaire, puis on vous parle de crise économique ou encore de crise de l’euro. 7 ans ! Il faut comprendre qu’à ce niveau de durée, ce que nous trav... Lire la suite

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