 @ ph11
"Ne vous basez sur le manque de preuve de l'absence pour valider n'importe quel charlatanisme ou idéologie ou inverser la charge de la preuve, c'est ridicule et je ne crois pas que c'est que pensait Taleb"
Primo, il ne s'agit pas de valider n'importe quel charlatanisme. Il ne s'agit pas de défendre la "scientologie" ou autre idéologie sectaire à la mord moi le noeud à ce que je sache.
Frédéric Lordon, Etienne Chouard, Pierre Hillard (que vous n'avez pas cité) et quelques autres ne sont pas des charlatans, loin de là. Ils ont une autre analyse de la situation géo-politico-socio-économique et JUSTIFIENT ce sur quoi ils se basent. Aussi est-ce assez significatif de les affubler du quolibet de "charlatan" dès que leurs points de vues ne s'accordent pas avec ce que certains aimeraient que TOUT LE MONDE pense.
"Avant que la pensée occidentale ne se noie dans sa mentalité scientifique - ce que l'on baptisa avec arrogance "les lumières" - les gens exhortaient leur cerveau à REFLECHIR, pas à calculer", N. Taleb, Le Cygne Noir, éditions Les Belles Lettres, p. 179
Secundo, il ne s'agit pas d'inverser la charge de la preuve ici. L'insinuer c'est de la pure mauvaise foi.
Tertio, si vous avez bien lu Taleb comme vous le dites, vous êtes au courant de ce qu'il pense des "pseudo-économistes", prix Nobel, etc. qui sont de nos jours plus des "escrocs" qu'autre chose et qui continuent à ne pas tenir compte de Friedrich Hayek e.a.. Prenant l'exemple de Paul Samuelson et son "optimisation" responsable du recul des sciences sociales, Taleb parle carrément "d'escroquerie intellectuelle" (cf. N. Taleb, ibid., page 246).
Et vous savez donc plus que quiconque que les formules mathématiques, courbes de Gausse et calculs prévisionnels en tout genre, si c'est valable pour tout ce qui touche à l'abstraction pure (sciences physiques et mathématique), ça ne tient plus du tout la route pour tout ce qui touche au VIVANT et, par conséquent, c'est une escroquerie lorsque c'est utilisé dans le domaine des dites "sciences" socio-économiques.
"Quand on touche aux questions sociales, on se heurte à une pierre d'achoppement. C'est autre chose de prédire l'avenir quand des êtres humains sont en jeu, si on les considère comme des êtres vivants doués de libre arbitre. Si je suis capable de prévoir toutes vos actions, dans des circonstances données, vous n'êtes sans doute pas aussi libre que vous le croyez (note perso : c'est probablement la raison pour laquelle la propagande via les mass-médias et la pensée unique a autant d'importance pour les "élites --> contrôle de la pensée de la masse pour avoir un meilleur d'impact sur les actes - et mieux les prévoir - des êtres qui la composent). Cependant, si l'on croit au libre arbitre, on ne peut pas vraiment croire aux prévisions en économie et en sciences sociales. Il est impossible de prédire le comportement des gens - excepté, bien sûr s'il y a un truc, et que ce truc est la corde à laquelle est suspendue l'économie néoclassique. On SUPPOSE simplement que dans le futur, les individus seront rationnels et agiront donc de manière prévisible. (...) Les économistes platonifiés ne tiennent pas compte de ce que les gens préfèrent peut-être faire autre chose qu'optimiser leurs intérêts financiers.", Taleb, ibid, p. page 245
Quarto, "Je me demande si les escrocs sont capables de comprendre qu'il y a des gens honnêtes plus malins qu'eux", Taleb, encore, dans "Le lit de Procuste" cette fois. Mêmes éditions.
"Quant aux politiques, que le peuple assume ses choix."
Comment peut-on parler de véritable CHOIX si la majorité du peuple n'est même pas informée de l'existence d'un parti nommé UPR et de son leader Asselineau alors qu'on la bombarde avec des déclarations en provenance de partis dits "traditionnels", FN compris ? Si le peuple n'est pas informé de l'existence d'alternatives intéressantes, il n'y a pas de véritable CHOIX... à assumer en prime ! Surtout quand on sait que parmi le peuple, il y a une grande majorité à qui on n'a jamais appris - ni même à l'école car on y apprend juste à restituer la matière enseignée - à avoir les bons réflexes comme celui de s'informer par soi-même auprès de sources différentes par exemple et d'y réfléchir.
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