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Phoenix1
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France : la faillite ! 115 % de dettes sur PIB en 2014 !

- Charles Sannat - Au Coffre

@ Pâris

En général, un enfant digne de ce nom, même s'il a eu des parents immatures, se chargera toujours de ses parents, même quand ceux-ci sont en fin de vie. Très souvent d'ailleurs, les enfants de parents immatures deviennent des enfants hyper-mature (adultes avant l'âge et parent de leurs parents) et ont une conscience bien "trempée".

Soit on reproduit parfaitement le même schéma destructeur que celui de nos parents; soit on décide d'agir à l'opposé total de l'exemple qu'on a eu, ce qui nécessite aussi souvent un "rééquilibrage" pour ne pas se perdre dans la "dévotion", "l'épuisement" ou "la colère" ressentie due à l'injustice subie. Un livre explique très bien ce phénomène : "Parents immatures et enfants-adultes" de Gisèle Harrus-Révidi.

Bref, tout ça pour dire qu'en général, toujours, les enfants qui laissent tomber leurs parents, notamment en fin de vie, sont plus souvent le fait d'enfants qui ont été pourris gâtés matériellement, sans avoir été nourris affectivement et ne peuvent donner de l'affection en retour... ou alors lorsque les enfants bien intentionnés se retrouvent totalement démunis face à des parents, manipulateurs et suicidaires (alcooliques et violents, e.a.) qui se rendent tellement détestables, refusent toute aide et préfèrent culpabiliser le monde entier de leur état sans jamais se remettre en question.

Enfin, un enfant ne blâme pas son parent pour la société dans laquelle il vit. Il sait très bien que son parent seul n'aurait jamais pu changer le monde, même s'il a eu le courage d'interpeller plusieurs fois dans sa vie des ministres et/ou responsables politiques locaux en leur écrivant des lettres exprimant son désaccord et dénonçant l'indicible, par exemple.

Le blâme d'un enfant est plutôt une conséquence de l'exemple (attitude) que son parent lui a montré dans sa vie.

Un enfant qui a eu un parent courageux et battant mais qui n'a peut-être pas réussi à s'en sortir matériellement ou face à la maladie par exemple, ne le blâmera jamais car il l'a vu se battre et il le respecte pour cela.

Un parent "pleurnichard" qui n'a jamais été courageux et s'est toujours plaint d'être la victime de Pierre, Paul ou Jacques ou de la société, sans jamais se battre et attendant que quelqu'un le fasse à sa place, celui-là risque bien de se ramasser un blâme de son enfant, oui, car il ne peut éprouver de respect pour lui.

Ce qui compte vraiment en définitive, ce sont les actes que l'on pose et l'exemple que l'on donne.

Commenté il y a 3589 jours

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