 Bonjour Christus,
Non, je n'ai pas vu le scandale que vous évoquez. En réalité, cela fait des années que je ne regarde plus les infos car c'est une POLLUTION au même titre que le BRUIT. Ca me bouleverse de trop et me rend malade --> âmes sensibles s'abstenir ! Je les "écoute" distraitement parfois quand la radio est allumée lorsque je suis en voiture et qu'un point info est diffusé entre deux chansons. C'est d'ailleurs le seul endroit où la radio est susceptible d'être allumée... dans la voiture.
J'ai constaté que ne plus voir ni écouter les infos n'était pas un handicap, loin de là.
D'abord, c'est nettement moins de stress et de tracas; ensuite, on est quand même informé car les gens ne peuvent pas s'empêcher d'en parler. L'avantage, c'est qu'en apprenant les infos de manière différée et par un canal "humain" la dose d'émotion néfaste est déjà nettement atténuée.
Je préfère les livres car ils sont souvent bien documentés et on a l'historique d'un évènement, il y a un fil conducteur, des nuances, des références permettant d'approfondir le sujet, etc. Souvent, les livres sont plus honnêtes que n'importe quelle info tout public. Evidemment, il faut bien choisir son livre... Je suis curieuse de tout et du monde dans lequel nous vivons; j'aime l'histoire et j'aime apprendre donc j'aime lire et m'informer, mais à ma façon, avec mes choix. Je refuse les infos qui me sont imposées et qui ne me conviennent pas. Je refuse la pensée unique.
J'ai atterri sur ce site, un peu par hasard, après la crise de 2008 et les déboires de mon amie grecque qui m'ont poussée à vouloir comprendre le pourquoi du comment de la crise...
Je ne suis pas indifférente à ce qui se passe dans le monde et suis très consciente de l'existence de toutes les horreurs et de l'incompétence crasse de la justice et de l'Etat. Seulement je suis consciente que n'étant pas Dieu, je n'ai pas les moyens de changer le monde TOUTE SEULE.
Parenthèse : A propos de la justice, je pense que cette dernière n'aurait jamais dû être mise entre les mains de juges car personne ne peut ressentir la douleur exacte à la place d'autrui. Si quelqu'un a fait du mal à autrui; c'est la victime du "bourreau" qui doit décider de son sort. Si elle n'a pas eu de chance en étant la victime; la chance du fauteur de trouble/bourreau dépendra également de la clémence ou non de sa victime. Au moins seront-ils à "égalité" face à la chance/malchance. Aussi, si elle décide de lui rendre la pareille, c'est la victime elle-même qui doit être capable de le faire et personne d'autre à sa place. Le juge ne devrait être là que pour entériner la décision de punition décidée par la victime et pour être le témoin de la mise à exécution de la punition par la victime elle-même... ou pour acter son pardon ! Si elle ne sait pas mettre elle-même à exécution la punition, il n'y a tout simplement pas de punition. Les avocats et les juges actuels sont des vendus au service d'un théâtre où se joue la pièce tragique nommée "justice".
Pendant très longtemps - et encore très récemment - j'ai été super en colère contre tous ces faiseurs d'horreurs et comme beaucoup d'entre nous, j'ai juste eu envie de les voir mourir dans d'atroces souffrances, les mêmes que celles dont ils sont à l'origine pour beaucoup de gens.
Je leur en veux encore toujours quelque part au fond de moi car j'ai du mal avec l'injustice, mais entretemps j'ai aussi eu l'occasion de me rendre compte que chacun a sa part de responsabilité; que beaucoup de gens n'ont pas envie de faire des efforts car "être victime" offre le bénéfice secondaire de ne pas devoir se remettre en question. Or, pour ne plus être victime de ces élites à la con, il faut commencer par ne plus être victime de son voisin, de son patron, de son parent, de son enfant, de son mari, de sa femme, etc. Et pour ne plus être victime d'autrui, il faut travailler son estime de soi.
Beaucoup de gens sont jaloux, envieux, grincheux, frustrés, et acceptent l'inacceptable au point de tomber malade parce qu'ils ont une mauvaise image d'eux-mêmes et s'imaginent ne pas être dignes de respect. Alors ils se laissent maltraiter et puis ils en veulent au monde entier, finissent par agresser tout le monde, deviennent cyniques et jaloux de l'existence de ceux qui semblent plus "libres" qu'eux, leur font payer leur propre frustration en les exploitant à leur tour ou par d'autres stratagèmes et, évidemment, ils récoltent ce qu'ils ont semé (cercle vicieux). Or, là encore, la liberté est un état d'esprit. Etre libre et ne plus être victime, c'est être capable de se faire respecter. Se faire respecter c'est ne pas respecter ce qui n'est pas respectable et c'est se comporter dignement. Savoir dire NON quand il le faut, avec fermeté et sans tomber, de préférence - pour ne pas perdre sa dignité - dans la colère ou l'insulte facile qui vous met au même niveau que celui qui tente de vous y faire plonger; mais c'est aussi savoir DEMANDER plutôt que d'exiger que les autres devinent ce dont on a besoin et lui faire payer par des sous-entendus ou des mimiques iniques s'il n'a pas été à la hauteur, etc. Savoir dire MERCI aussi. Bref, savoir VERBALISER à bon escient.
Ce qui se passe au niveau national et supra-national est exactement la même chose que ce qui se passe au niveau individuel. C'est juste une différence d'échelle. "Patron-employé" par exemple versus "gouvernement-citoyens" versus "Union européenne-pays".
Ayant toujours été idéaliste (depuis toute petite !) et ayant toujours été convaincue qu'un monde meilleur peut exister (même si ma famille a toujours passé son temps à me décourager en me traitant d'idéaliste comme si c'était une insulte et en tentant de me convaincre que "l'homme est mauvais car c'est dans sa nature"), au fil du temps et de certaines lectures, j'ai retrouvé cette conviction qui veut que la meilleure chose à faire c'est de se protéger des horreurs pour être plus disponible aux petits bonheurs quotidiens ou inattendus et/ou pour ceux qui le demandent. De cette façon, on est bien plus utile au monde et à soi-même.
Ensuite, outre la Bhagavad Gita et les sages antiques (Socrate, Platon, Sénèque, Lao Tseu, Epictète, Epicure) que j'avais déjà lus et relus il y a longtemps; le contenu des quelques bouquins que j'ai eu l'occasion de lire ces deux dernières années (e.a. le livre des secrets d'Enoch; Dialogue avec l'ange; La route du Temps; L'eau-delà de l'eau; Le mystère de l'eau; la loi de l'attraction; le lien quantique; du bonheur, un voyage philosophique; les dieux voyagent toujours incognito; l'attracteur étrange; Eckhart Tolle et actuellement "La source blanche") ajoutés à des expériences de vie qui m'ont permis de faire certains liens subtils, ont fini par me convaincre de l'importance de la pensée positive et créative et m'ont ramenée vers ma conviction intrinsèque "idéaliste" qui m'a toujours habitée.
Les horreurs et les choses négatives ne m'intéressent plus. Je continue à tenter de comprendre certaines choses qui me dépassent (cf. le commentaire concernant les banques plus haut) ou à chercher des explications à des énigmes (j'aime bien l'exercice intellectuel), mais je préfère me concentrer sur des choses positives ou amusantes et potentiellement porteuses de choses meilleures plutôt que sur des choses qui crispent l'estomac.
;-)
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