 La finance est utile dans la mesure où elle permet de déplacer les sommes d'argent, de financer les entreprises, récompenser les bonnes gestions et sanctionner les mauvaises.
Pour la théorie, c'est cela. Et ça représente 10% de ce que fait la finance actuellement.
Les 90% restants, c'est de la spéculation aveugle dont le seul but est d'enrichir les acteurs. La preuve était bien claire avec le cas de "tweeter", que les investisseurs avaient confondu avec "twitter". Ils ne savent pas en quoi ils investissent, ils s'en fichent royalement, il ont juste entendu "twitter c'est le truc à la mode", alors ils ont compris "twitter = fric", et dès qu'un homophone apparaît, paf ils se ruent dessus, espérant investir avant que les autres n'aient trop fait monter le cours de l'action.
La vraie finance c'est "j'investis dans une société car je crois en cette société et j'estime qu'elle est utile et saine, quitte à perdre des plumes si je me suis trompé".
La mauvaise finance c'est juste des chiffres sur un écran d'ordinateur, et des graphiques qui montent et qui descendent.
C'est pour cela qu'ils n'aiment pas l'or, car c'est quelque chose de tangible, dans lequel on n'investit pas pour faire fructifier son capital, mais qu'on possède comme réserve de valeur.
Bon, et sinon pour les infos du jour :
1) En france des voix s'élèvent pour réclamer la fin de la domination du dollar (Financial Times) : est-ce sincère, ou bien juste un peu de comédie pour regagner l'électorat perdu au FN ? (Cameron-style)
2) En Allemagne, la production industrielle connaît une baisse de régime. De nombreuses explications sont avancées (ukraine, jours fériés, irak et prix du pétrole), toutes aussi bidon les unes que les autres (Ukraine : notre gaz n'est pas menacé, si ce n'est par l'UE qui s'oppose à South Stream // jours fériés en mai : ah bon, c'est la première fois de l'histoire qu'il y a eu tant de jours fériés ? // irak et pétrole : le prix du pétrole a légèrement augmenté, mais a ensuite un peu dégonflé et s'est stabilisé car l'EIIL (califat) a pris soin de s'attaquer à une raffinerie nationale et non internationale, le pétrole d'exportation est donc intact, c'est les irakiens qui n'auront plus de pétrole, mais ça ici on s'en fout).
 Commenté il y a 3574 jours |
| Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
« Môa Président », lorsqu’il était candidat, avait prononcé cette phrase choc qui marqua l’un des tournants de la campagne électorale et qui ne fut sans doute pas pour rien dans l’élection d’Hollande face à Sarkozy :
« Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. »
Il y a une blague as... Lire la suite |
