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Monrose
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>Les cinq vertus inattendues du pessimisme…  - Charles Sannat - Au Coffre
Le Pétain de 1940, c'est celui de 14-18: c'est un paysan, les pieds dans la glèbe, à l'inverse de De Gaulle qui est un urbain intellectuel pur. Il sait que "le feu tue", alors que l'Etat Major a pour devise en 1914: " Attaquons ...comme la lune". Il est proche du soldat et voit en 1916, depuis le porche de la mairie de Souilly, monter les régiments à pied, vers Verdun et redescendre décimés d'une des 3 ou 4 plus grandes batailles de tous les temps. Il sait que la France ne pourra pas supporter une nouvelle saignée et n'a qu'un objectif en 1917 comme en 1940: attendre l'arrivée des USA qui seuls ont la capacité de bloquer la machine de guerre allemande. N'oublions pas qu'il a vu l'invasion allemande de 1870. Il avait 14 ans.
Il y a une étonnante similitude entre le conflit de 1870 et celui de 1940: même attaque remarquablement menée du coté allemand, mêmes erreurs du commandement et même anarchie du coté français, même différence d'analyse entre Thiers ( pessimiste ?) partisan de négocier, dès la catastrophe de Sedan et la reddition de Bazaine, pour sauver ce qui est sauvable, et Gambetta jusque boutiste ( optimiste ?) qui nous mènera au siège de Paris et à sa conséquence dramatique: la Commune , la perte d'une grande partie de l'Est , 20 % de notre industrie métallurgique, et une sanction énorme: 5 milliards de Frs -or à payer en 3 ans !.
Pétain, ambassadeur à Madrid en 1940, sait tout cela. Franco qui a lui aussi tout compris, lui conseille de rester et de laisser le Parlement du Front Popu gérer la défaite. Le paysan réagit en paysan, alors qu'il sait qu'il a tout à y perdre: il l'a dit à Joseph Barthelemy son ministre de la Justice. La suite, chacun la connait et réagit selon son tempérament. La zone libre jusqu'en novembre 1942, les Colonies et surtout l'AFN non envahies, un gauleiter évité, notre réserve -or totalement intacte jusqu'à la libération d'un coté. L'autre coté est connu.


Commenté
il y a 3709 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Nous sommes, nous autres les contrariens, des « cassandres », des « oiseaux de mauvais augure », bref, des pessimistes ! Ce mot est généralement lâché par nos interlocuteurs (enfin ceux qui acceptent encore de parler avec nous d’autre chose que de la pluie et du beau temps, et en plus même sur la pluie et le beau temps il y aurait bien des choses à dire en tant que contrarien, mais passons) en manque d’arguments comme une insulte « élégante » qui... Lire la suite
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