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RalphZ
Membre depuis novembre 2012
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Les cinq vertus inattendues du pessimisme…  - Charles Sannat - Au Coffre
Bonjour,

Malheureusement le "il y aura toujours des lecteurs" n'est utile que si le nombre permet de rentabiliser l'activité d'édition, qui - pour beaucoup de petits éditeurs (ceux qui éditent des choses vraiment intéressantes) - est déjà bien mal en point.
Cette info je la tire justement d'un éditeur qui fait son boulot depuis 1991 et qui souffre pas mal de la crise.

Dans le modèle économique d'un éditeur, comme pour beaucoup d'autres activités, les clients se répartissent en différentes catégories. Les plus "voraces" sont (en termes marketing) des "vaches à lait".
Dans une activité en difficulté, les vaches à lait sont le pilier central qui fait la différence entre survie et faillite.

Or la possible tentative d'Amazon cible particulièrement ces vaches à lait, qui seront attirées par la formule abonnement.
C'est donc le pilier central qui est attaqué.

Sous un autre angle de vue, celui du produit, ces produits sont également à classer en différentes catégories. Un éditeur type peut publier de nombreux livres "intellectuels" et "spécialisés", à perte, tandis que quelques titres commerciaux rentabilisent l'ensemble de l'activité.

La manoeuvre d'Amazon pourrait justement concerner ces produits commerciaux et leur lectorat : je pense qu'une bonne partie des lecteurs de livres commerciaux (style harry potter, dan brown) n'ont pas d'état d'âme particulier en ce qui concerne le support papier ou électronique, ils prendront ce qui est le plus avantageux.

Les éditeurs sont donc attaqués de deux côtés.

Concernant Facebook, le problème est qu'il s'agit d'un jeu vidéo partagé et non-anonyme. Une fois accro, on y reste, à moins de se faire violence à soi-même (et à ses amis).
Quand j'étais accro à un jeu en ligne, j'ai pu m'en dégager facilement car j'y étais anonyme, tant pis si les gens de là-bas se disent "c'est quoi ce sale lâcheur", ils ne savent quand même pas qui je suis.
Sur facebook, c'est bien plus délicat.

C'est plus qu'un jeu, c'est une drogue électronique.

Sinon, pour compléter le tableau, une application en pleine forme est "yo!"... ça vaut des millions et ça sert juste à envoyer "yo".
J'ai même lu un article défendant l'utilité de la chose...à le croire, on pourrait réduire tout le langage humain à "yo".
Bref, bulle internet....


Commenté
il y a 3553 jours
-
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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Nous sommes, nous autres les contrariens, des « cassandres », des « oiseaux de mauvais augure », bref, des pessimistes ! Ce mot est généralement lâché par nos interlocuteurs (enfin ceux qui acceptent encore de parler avec nous d’autre chose que de la pluie et du beau temps, et en plus même sur la pluie et le beau temps il y aurait bien des choses à dire en tant que contrarien, mais passons) en manque d’arguments comme une insulte « élégante » qui... Lire la suite
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