 @ Pépin,
Pour une fois, je suis relativement d'accord avec vous sur le fond, moins sur la forme --> trop agressive.
Il est vrai que lorsqu'on vit à la campagne, on ne voit pas les choses de la même façon. Les gens ont tendance à être plus solidaires et plus terre à terre et la débrouille y est plus aisée. La nature apaise l'esprit, c'est bien connu.
"ils sont sans arrêt en train de se lamenter, de couiner, de nous bassiner de leurs thèses à la mords-moi-le-noeud pour expliquer que l'apocalypse approche. Qu'ils se bougent le cul, ces feignasses ! Qu'ils viennent à la campagne parler aux "bouseux", et ils verront bien si leurs théories fumeuses (sur la fin de notre civilisation, patati patatère) tiennent tant que ça, face à la réalité de la vie,- cette réalité qu'ils ne savent plus voir, ces nodocéphales montés sur le roulement à billes de leurs certitudes en toc, en kit. Ca ne voit que la grisaille des villes et ça vient jaser ! Pffff !"
Voilà un jugement bien dur et sans aucune compassion ni empathie pour vos semblables. La critique est aisée, surtout lorsqu'on a la chance de vivre dans de meilleures conditions.
Beaucoup de gens aimeraient bien vivre à la campagne mais se sentent coincés, soit financièrement, soit "à cause du boulot", soit parce qu'ils doivent s'occuper de leurs vieux parents et ne peuvent s'en éloigner, soit pour des raisons médicales et ne peuvent s'éloigner d'un hôpital... Alors, oui, en principe, on a tous le choix, mais tous ne sont pas égaux devant la PEUR de l'inconnu que représente l'abandon d'une vie à laquelle ils sont habitués au profit d'une autre sans doute meilleur mais INCONNUE...
Il est vrai que ceux qui n'ont pas la chance de vivre à la campagne et qui sont coincés dans une ville ne peuvent pas voir les choses de la même façon avec le bruit, la pollution, le monde, la gueule et la mauvaise humeur des passants, la file dans les magasins, la course toujours et les mauvaises nouvelles qui, même s'ils les évitent, leur reviennent aux oreilles par les collègues et voisins et/ou par les affiches des magazines placardés sur les murs. Le gris du béton ajouté au gris des nuages de pluie ne peut pas relever leur humeur triste.
La couleur (vibration) de la nature a un énorme pouvoir de guérison, de même que l'air moins vicié à la campagne qu'en ville a un effet bénéfique sur la santé et l'état d'esprit, esprit totalement en lien avec la santé physique.
Néanmoins, s'il existe des villages et des endroits encore relativement préservés, il existe aussi - et de plus en plus - des villages qui, à cause de certains politiciens locaux intéressés qui transforment des terrains "zone verte" en "zone rouge" pour vendre à un prix plus lucratif pour le plus grand plaisir des promoteurs immobiliers, se transforment petit à petit en ville et deviennent, avec le temps, de nouveaux enfers, obligeant ceux qui s'y étaient installés pour le calme et plaisir d'y vivre, à déménager vers de nouveaux espaces plus calmes et éloignés.
Quant aux "bouseux", ils ne vivent pas tous non plus une situation facile. Des voisins fermiers de génération en génération, viennent d'arrêter leurs activités, écrasés par les taxes et les exigences de la PAC. La mère fermière me disait qu'elle espérait vivre jusqu'à ce que son fils ait atteint l'âge de la pension pour qu'il puisse avoir de quoi "manger" et peu avant de mourir, elle me disait encore : "Bientôt on exigera de nous d'avoir fait l'université pour élever quelques taureaux alors qu'on a toujours très bien fait ça sans aller à l'école !" Des cas comme ça, il y en a de plus en plus aussi...
Ceci pour dire qu'il ne faut pas juger trop hâtivement.
 Commenté il y a 3530 jours |
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L'origine de la monnaie ... privée.Ce qu'on dénomme "monnaie" aujourd'hui a été une découverte marquante de
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1892 en anglais).Elle a permis de diminuer le "coût de l'échange" des marchandises des uns et
des autres de nos ancêtres (dont ne parlait pas Menger).On aura tendance à dire, à l'occasion, que, parmi ses conséquences, elle a
contribué à faire apparaître, en particulier, des mar... Lire la suite |
