Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en
Recevez notre Marketbriefing
Dans la même rubrique
Léopold II
Membre depuis mai 2012
387 commentaires - suivi par 8 personnes
8 abonnées
A laissé un commentaire sur l'article :
>Les obligations souveraines, dernier rempart avant l'effondrement   - Philippe Herlin. - Goldbroker
Effectivement, le moins qu'on puisse en penser est que l'info fait l'objet d'un blackout en Europe. L'info date pourtant d'il y a 4 jours (20 oct.) et a été donnée par l'AFP ! Pourtant, elle n'a été jusqu'ici reprise nulle part sauf, à ma connaissance, par le portail de la Suisse romande : romandie.com, où l'on trouve des précisions intéressantes : http://www.romandie.com/news/Merkel-il-faut-aider-lUkraine-a-payer-sa-dette-gaziere-a-la/529111.rom . En Suisse donc, dont on sait qu'elle ne fait pas partie de l'Union Européenne.

Mais que cache donc cet étrange silence , s'agissant d'une nouvelle pourtant pas du tout anodine : + de 4 Mds $ à charge du contribuable européen en échange d'une garantie d'approvisionnement en gaz pour l'hiver qui vient ( il a déjà neigé dans les Alpes). Une mauvaise nouvelle contrebalancée par une bonne, pas vraiment de quoi faire un mystère ! Alors, quid ?

Je ne suis pas du tout convaincu que la raison première soit à chercher du côté des intérêts économiques. A part le gaz peut-être, l'économie ukrainienne, tant à l'ouest (agriculture) qu'à l'est (industrie) n'est d'aucune utilité pour l'Europe et encore moins pour l'Amérique. Or, c'est cette dernière qui a lancé une fois de plus une révolution "démocratique" à la manière iraquienne, afghane ou libyenne, etc, qui lui réussit si bien. Et l'hypocrisie de cette noble cause est tellement évidente qu'elle oblige à chercher ailleurs les mobiles du crime.

Or, un homme nous en livre la clé sans qu'il soit nécessaire de faire de longues et pénibles recherches. Cet homme, c'est Zbigniew Brzezinski, un Américain d'origine polonaise , descendant de la secte pseudo-israélite de Jakob Frank, le faux messie, dont le machiavélisme " a essaimé aux quatre coins de la civilisation occidentale " (Charles Novak) pour constituer de nos jours le noyau dur du Nouvel Ordre Mondial.
Personnage-clé de la politique extérieure américaine, il est notamment le co-fondateur, avec D. Rockefeller, de la commission trilatérale qui résume l'essentiel de sa doctrine : pour conserver sa suprématie et garantir le nouvel ordre mondial né de la dernière guerre, les USA " doivent avant tout maîtriser le Grand Echiquier que représente l'Eurasie (Europe et Asie orientale) , où se joue l'avenir du monde". Voir Wikipedia pour l'esentiel ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Zbigniew_Brzezi%C5%84ski ).

C'est donc dans son oeuvre majeure "Le Grand Echiquier" (1997, version fr. chez Pluriel) que nous trouvons la réponse à la question de l'Ukraine. Celle-ci est citée de nombreuses fois dans cet ouvrage paru "in tempore non suspecto" et qui retrouve de nos jours une actualité que l'on avait cru dépassée. On y découvre par exemple que l'Ukraine joue, sur cet échiquier, le rôle de "pivot géopolitique" (p.74) : " L'indépendance de l'Ukraine modifie la nature même de l'Etat russe. (...) Sans l'Ukraine, la Russie cesse d'être un empire en Eurasie ". En outre (p. 118), " L'Allemagne et la Pologne ayant toutes deux un intérêt géopolitique particulier à l'indépendance ukrainienne, on peut tout à fait envisager que cette dernière soit, par étapes, cooptée comme quatrième partenaire d'une relation privilégiée. En 2010, la collaboration franco-germano-polono-ukrainienne, engageant quelque 230 millions de personnes, pourrait devenir la colonne vertébrale géostratégique de l'Europe ".

Quant au noble motif démocratique avancé par les occidentaux face à la dictature poutinienne, l'auteur lui consacre tout un chapitre dont le titre seul révèle tout le cynisme : " La tête de pont de la démocratie ". Merci Zorglub pour ces révélations franches et brutales.







Commenté
il y a 3465 jours
-
envoyer
Début de l'article :La semaine dernière a été mouvementée sur les marchés boursiers, avec de forts reculs à Londres, Francfort, Paris et New York. Un mini-krach mais rien de sérieux, un simple avertissement qui traduit une crainte diffuse des investisseurs : et si le temps des désillusions était venu ? En Europe et au Japon, les indices des marchés actions sont en-dessous de leur niveau du 1er janvier 2014, et à peine au-dessus aux Etats-Unis. Le problème de fond est que la liquidité mondiale ne cesse d'augmenter... Lire la suite
Répondre à ce commentaire
Vous devez être connecté pour commenter un article8000 caractères max.
connectez-vous ou inscrivez-vous
Top articles