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Philippe L
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Des Allemands fatigués de l’attitude américaine

- Jim Willie CB. - Hat trick Letter

En effet, la politique étrangère allemande commence tout doucement (trop doucement à mes yeux) de s'affranchir de la tutelle américaine.

Les différentes affaires sont passées par là (espionnage de la NSA, mise sur écoute du téléphone portable d'Angela Merkel, affaire Snowden, politique agressive et provocatrice des USA en Ukraine, etc...)
Nous avons tous noté que les accords de Minsk, par exemple, ont été menés en l'absence de tout représentant des États-Unis. Pour sauver la forme, Mme Merkel s'est rendue personnellement à Washington pour faire mine d'allégeance au puissant allié américain. Mais c'est bien elle qui a mené les négociations avec MM. Hollande et Poutine.

L'opinion publique allemande est elle encore plus radicalement en faveur d'une résolution diplomatique du conflit dans le Donbass, d'une partition du pays et d'un gel, voire de la suppression des sanctions. Les intérêts économiques russes et allemand sont bien trop couplés pour pouvoir tenir indéfiniment de telles sanctions et tout le monde ici le sait.
L'Allemagne a grand besoin de gaz russe, surtout en ces temps de transition énergétique et l'industrie allemande a besoin de vendre ses machines et autres produits manufacturés en Russie, surtout en ces temps de croissance quasi-nulle dans l'Union européenne.

Commenté il y a 3331 jours

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Début de l'article :Plus le temps passe, et plus on entend dire que les Allemands ont eu vent en 2011 du projet du gouvernement des Etats-Unis de mener une politique de la terre brûlée en Ukraine et de limiter l’approvisionnement en énergie de l’Europe. La réaction de l’Allemagne a été de demander, en réponse directe aux projets des Américains en Ukraine, le rapatriement de son or national. On nous dit aujourd’hui que les gouvernements des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont fait pression sur le gouvernement allemand afin qu’il se débarrasse des informations selon lesquelles le gouvernement de Kiev serait derrière l’abattage de l’avion commercial de Malaysia Airlines. Les Allemands, outragés, ont répondu à cette pression en leur disant on-ne-peut-plus clairement d’aller se faire voir, une réponse qui a été suivie de près par des preuves directes de l’établissement d’accords commerciaux hors-dollar par la Russie et la Chine. Les intérêts commerciaux des Allemands sont aux antipodes des intérêts de la forteresse bancaire et politique. Et ce sont les intérêts commerciaux qui l’emporteront. Les propos fallacieux de Skousen, qui perçoit l’Allemagne comme une entité homogène, me font doucement rigoler. La base même de cette idée est risible. L’Allemagne est divisée entre les banquiers et les politiciens qu’ils contrôlent, et les directeurs de corporations prêts à défier les fascistes qui se tiennent de l’autre côté du mur. Les intérêts commerciaux iront à l’encontre des politiques qui ne cherchent qu’à porter atteinte à l’économie allemande. Les Allemands ont déjà choisi d’endurer de lourds dommages bancaires et de tourner le dos au Roi dollar. Ils seront à l’origine d’un effondrement bancaire, probablement après que le gouvernement des Etats-Unis aura fait l’erreur de lancer des poursuites hypocrites contre Deutsche Bank... Lire la suite

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