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Jean T
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>Choisit-on d'être pauvre ?  - Martin Masse. - Le Quebecois libre
La pauvreté selon vous tiendrait à la fois du complot socialiste et d'un phénomène psychologique. C'est original, je l'admets ; jamais entendu ça. Un peu délirant sur les bords, sans doute, mais allez-y carrément, Monsieur Masse, et dites-nous que ce n'est ni plus ni moins qu'une maladie mentale. Ah ! ce qu'on apprend des choses avec vous. Toute cette rhétorique, tant de beaux raisonnements au service de votre belle idéologie libertarienne, que je partage du reste mais que je ne reconnais pas sous votre plume. Dans votre cas, le libertarianisme confine à l'extrémisme de droite de n'importe quelle radio X de la ville de Québec, là où l'on prend son délire pour l'expression «libre» de ses opinions mûrement réfléchies. Un délire qui ne peut être que juste d'ailleurs, puisqu'il se réclame de la liberté la plus totale. Or LIBERTÉ égale VÉRITÉ, c'est bien connu. Mais je m'explique ; vous comprendrez peut-être un peu mieux :

J'aime particulièrement ce paragraphe où vous vous donnez en exemple : «J'ai voyagé, étudié, j'ai écrit un livre, je me suis impliqué en politique et dans diverses activités, j'ai continué à investir dans mon avenir de diverses façons au lieu de me morfondre sur mes maigres revenus. Je savais que j'en recueillerais un jour les dividendes. Pendant ce temps, d'autres qui vivaient dans les mêmes conditions se considéraient rejetés de la société et perdaient leur temps à regarder la télévision en attendant les chèques.» Autant de modestie pour vous-même, autant de compassion, de compréhension vis-à-vis des autres, enfin une analyse aussi fine du phénomène d'abord «psychologique» qu'est la pauvreté, forcent l'admiration de n'importe quel observateur, n'est-ce pas ? Mais tout pauvre que vous étiez - et sans jamais vous plaindre ou même seulement vous sentir pauvre (brave homme, va ! on n'en attendait pas moins de vous) -, vous disposiez tout de même d'assez de ressources pécuniaires et intellectuelles pour voyager, étudier et même écrire un livre. Eh bien, selon mes critères à moi, ce n'est pas exactement l'idée que j'ai de la pauvreté. Vous n'avez été qu'un étudiant comme des centaines de milliers d'autres rien qu'au Québec, et à chaque génération, travailleurs et délurés. Si c'est ça que vous appelez «pauvreté», alors je comprends mieux que vous vous permettiez de traiter d'un sujet que vous ne connaissez pas autrement que par les statistiques. Des statistiques que vous tripotez à merveille, j'en conviens. Ah, les chiffres ! On n'a rien trouvé de mieux à ce jour pour travestir une réalité déjà difficile à cerner.

Mais, j'y pense ... N'avez-vous pas aussi un peu profité de l'aide financière de l'État dans votre impressionnant parcours, Monsieur Masse ? En tant qu'étudiant, je veux dire. Si c'est le cas, diriez-vous que vous avez eu tort d'accepter cette aide ? De la demander surtout ?

À «guignol», guignol et demi, hein ? Jacques Brel chantait : «Faut pas jouer les riches quand on n'a pas le sou.». Faudrait pas non plus jouer les pauvres quand on ne l'a jamais été, et tout en donnant des leçons de conduite à tout un chacun. Je n'ai jamais lu de propos aussi tordus sur ce sujet.

Certes, il y aurait pas mal de choses à dire sur les méfaits de «l'industrie de la pauvreté», comme vous l'appelez - quelle formule ! Mais devant les énormités que vous nous servez, on ne peut qu'accuser le coup avant de tourner les talons pour mieux fuir la bêtise de votre discours.

En tout cas, vous m'aurez appris aujourd'hui qu'il y a des fanatiques partout, et pas que chez les fascistes, les communistes ou les islamistes. Il y en a même dans les rangs des libertariens.


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il y a 3312 jours
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Début de l'article :Une affiche attirait récemment mon attention dans le métro de Montréal, celle de la guignolée de la Société St-Vincent-de-Paul. Pour nos amis européens, la guignolée est une tradition québécoise de la période qui précède le temps des fêtes où l'on recueille de l'argent et de la nourriture pour les pauvres... Lire la suite
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