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CLAUDE F
Membre depuis mai 2012
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Le coup de barre à droâte du gouvernement de gôche !  - Charles Sannat - Au Coffre
Et si la donne était différente en ce sens que le pouvoir politique ne peut rien contre le chômage ou plutôt pour l'embauche. Si cela fait 40 ans qu’il lutte contre le chômage et je suis d’accord sur cette durée, tout à commencer et dérapé avec VGE qui voulait transformer notre société en « société libérale avancée » et «de ce jour date une ère nouvelle de la politique française, celle du rajeunissement, et du changement de la France »

Les principales réformes qui ont marqué le septennat de Giscard d'Estaing ont donc concerné pour l'essentiel, des questions de société (comme les socialistes d’aujourd’hui). Sans négliger la portée de ces transformations (majorité à 18 ans, avortement, divorce, institutions…), force est de constater que la préoccupation principale des Français, à cette époque, est la crise économique. Avec les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979, la France, après 30 années de croissance économique, doit faire face pour la première fois a une forte hausse du chômage. Giscard et ses deux premiers ministres successifs, Jacques Chirac et Raymond Barre, ont tenté de juguler cette crise, mais avec beaucoup de difficultés et peu de résultats probants. Et la promesse électorale des suivants a continué avec les résultats que l’on connaît. Donc si depuis 40 ans, ils se sont tous trompés, il faudrait songer à leur demander d’arrêter au moins cela ne serait pas plus pire et qui sait les bonnes choses parfois possibles.

La fiscalité française est un véritable maquis dans lequel il est bien difficile de se retrouver. Il n’existe pas moins de 360 taxes.

Les agents de la fonction publique sont aujourd’hui au nombre de 5,3 millions
Le mille-feuille administratif comprend 36.769 communes, 15.903 syndicats inter-communaux, 27 régions, 101 départements et 618 384 élus.

Le parlement coûte aux contribuables 2,5 millions d’euros par jour, soit près d’un milliard par an pour 925 parlementaires (j’ai failli écrire parle-menteurs)
En contrepartie des taxes, qui représentent le bâton dont il se sert pour exister, l’État agite la carotte, soit 103 aides sociales, ce qui représente un montant de 700 milliards d’euros de dépenses sociales.

La dépense publique est de 1 290 milliards d’euros soit 57, 7 % du PIB (j’ai failli écrire de la création de richesse, ce qui serait faux puisqu’en fait la création de richesses ne représente que 42,3 %, la dépense publique est donc de 136,41 % de la création de richesses, cherchez l’erreur. La différence se trouve donc dans la dette accumulée depuis 1974 de 2 086 milliards d’euros qu’il faudra bien rembourser), mais pire les prélèvements obligatoires sont de 46,1 % en 2014 pour 975,6 milliards d’euros en hausse de 11 % depuis 2011.
J’ajouterai qu’il y a 10 500 lois réparties dans 72 codes, 127 000 décrets, 400 000 normes. Attention nul n’est sensé ignorer la loi. 3 500 pages de code du travail. 37 régimes de retraites, puisque c’est la justice sociale qui règne…60 milliards d’euros sur 282 milliards de prestations sont distribués sans cotisations…
Le code du travail comprend, dans l’édition Dalloz de 2014, 3500 pages, 10.628 articles, et pèse 1,5 kilo… contre 500 grammes 30 ans plus tôt.
Il y a eu 549.975 entreprises créées en 2012, seules 27.500 ont créé des emplois à leur démarrage. Il existe pourtant 1175 dispositifs d’aides aux entreprises… et un nombre impressionnant de structures pour obtenir cette manne.
Bien entendu, tout cela dans uns instabilité fiscale et administrative chronique à chaque changement de couleur politique ou d’élections (mais ne sommes nous pas en élections permanentes ? dans un pays aussi démocratique !) qui empêche de plus en plus de prendre des décisions économiques à moyen et long terme tout autant pour les entrepreneurs que pour les particuliers.
J’allais oublier les associations au nombre de 1,3 millions dont 500 000 sont subventionnées à hauteur de 2,1 milliards d’euros.
Le taux des prélèvements obligatoires est ainsi passé à 46,1 % en 2014, alors qu’il ne représentait que 30 % en 1960 soit une hausse de 97 % en 54 ans !!! Qu’elle réussite de « société libérale avancée » môsieur VGE, ou plutôt collectiviste. Est-ce bien raisonnable ? Cet argent détourné des agents économiques a donc été redistribué et on nous répète année après année que la pauvreté augmente. C’est normal car cet argent n’a pas été investi mais dépensé et aujourd’hui ces investissements manquent.

Murray Rothbard n’écrivait-il pas : « « L’Etat moderne est inefficace et nuisible. Puisqu’il est inefficace on pourrait se passer de lui ; puisqu’il est nuisible on devrait le faire »
Et Thierry Godefridi « Si un État avait enfanté un Microsoft, un Google, un Facebook, fait fructifier son économie comme Warren Buffett l’a fait pour les actifs de Berkshire Hathaway ces cinq dernières décennies ou inventé l’ampoule électrique, cela se saurait. »

J'ai été long, merci de m’avoir accordé de votre temps


Commenté
il y a 3308 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Comme vous l’avez compris, je revendique le « ni-ni ». Ho, rassurez-vous, je ne parle pas du « ni-ni » politiquement incorrect concernant le FN. Non. Je parle de mon « ni-ni » à moi. Je l’ai déjà dit et répété mais une fois de plus, pour les nouveaux abonnés du Contrarien Matin, ce ne sera pas une mauvaise idée. J’assume mon dédoublement de la personnalité et ma schizophrénie économique (et c’est un mal qui touche en réalité la plus grande majori... Lire la suite
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