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ferzi
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185 commentaires - suivi par 2 personnes
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Regardez-vous en face, pauvres élus  - H. Seize - Hashtable
bonjour Pâris, je ne pense pas que quiconque ait un jour voté pour avoir des tyrans comme élus.( hormis ceux qui y auraient intérêt). ils sont devenus ce qu'ils sont car le système leur permet ces dérives. entendez par là : pas de compte à rendre : "Quand le décideur et le payeur sont distincts et même strictement cloisonnés, il n'y a rien de bon à attendre de la situation" : bien d'accord avec vous.
ne devrions-nous pas nous questionner sur la manière de réduire leurs méfaits et limiter leur pouvoir de nuisance ? quel que soit le gouvernement en place ?

courts extraits de "Karl Popper vs Platon" sur la démocratie
"... D’ailleurs les sophistes, qui enseignaient la rhétorique, l’art de bien parler, sont les inventeurs de la démocratie. En effet, la démocratie est le régime de la parole où la vérité dépend moins d’une connaissance de la réalité que d’une capacité à convaincre, à imposer ses opinions par l’art du discours. Il n’y a que des opinions et la meilleure opinion n’est pas la plus vraie mais la plus convaincante. Celui qui détient l’art de convaincre, détient aussi le pouvoir. En bon disciple de Socrate, Platon méprise les sophistes, ces flatteurs, démagogues et manipulateurs."
...
De plus, selon Popper, les gouvernants « ne sont pas toujours capables et sages… l’histoire a montré que ce sont rarement des hommes supérieurs » Platon avait formulé la question politique comme suit : Qui doit gouverner ? Le plus petit ou le plus grand nombre ? Et sa réponse était : le meilleur doit gouverner. Mais en fait, selon Popper, la question est mal posée, et il propose de la remplacer par une autre, à savoir : comment organiser l'État et le gouvernement de telle sorte que même les pires dirigeants ne puissent pas causer trop de dommages ? L’essentiel n’est pas de savoir qui gouverne, mais bien plutôt de savoir si le gouvernement est susceptible d’être contesté et remplacé par un autre sans violence.
...
Toute vérité est en sursis et aucun homme, aussi savant soit-il, n’est infaillible.
...
Si nous sommes tous faillibles, il est vain d'espérer l'avènement d'un homme providentiel ou d'un chef idéal pour gouverner la cité. Il faut réduire autant que possible les maux et non pas chercher à instaurer le bien, le juste ou le bonheur. Popper propose de remplacer le principe utilitariste de la « maximisation du bonheur » par le principe faillibiliste de la « minimisation de la souffrance ». En effet, il n’y pas de consensus sur ce que sont le bien et le juste : imposer une vision du bien serait dictatorial. Par contre, les hommes s’accordent assez facilement pour désigner ce qui est mal et injuste.
...
De même, la fonction d'un État, c'est moins de viser le bonheur que de viser la réduction des souffrances et des malheurs des hommes. Dans cette perspective, la tentation de faire table rase du passé pour instaurer un monde parfait diminue.
Ainsi, en cherchant à éliminer le mal et l’injuste, nous pourrons nous rapprocher du bien et du juste, sans nous heurter à des problèmes insolubles de définition.
L’erreur de Platon c’est d’avoir cru qu’on pouvait instaurer le Bien en désignant des dirigeants bons.
Le mérite de la démocratie, selon Popper, ce n’est pas que la majorité aurait toujours raison contre la minorité, c’est seulement que les mauvais gouvernants peuvent être rejetés sans effusion de sang. C’est toute la différence avec la tyrannie, y compris avec la tyrannie du bien."

et si moi,salarié,sans formation littéraire,ai connaissance de ce qui précède,je ne doute pas un instant que nos 'fiers élus' aient lu aussi Popper et Platon et s'y sont intéressés. chacun le comprendra à sa manière, mais leurs avantages et privilèges étant intimement dépendants du système, imposent qu'ils ne comprennent pas.
et c'est ainsi que moi,travailleur âgé, suis contraint de continuer à bosser,être toujours plus productif,flexible et rentable, pour pouvoir payer les dépenses publiques, des pensions à des plus jeunes que moi, et des privilèges à des gens oisifs qui n'ont jamais rien produit et dont le seul mérite est de vider les caisses en distribuant notre argent car, comme avait écrit un intervenant,une élection, par nature, s'achète : par les prodigalités quand on est au pouvoir ou par des promesses quand on y aspire.
et puisque les caisses sont vides et qu'il n'y a plus rien pour nous, nous sommes priés de continuer à travailler, et surtout, surtout de continuer à payer nos impôts. car ils ne baisseront pas leur train de vie.faut pas rêver.
dès lors, et au vu de la situation, ne reste plus que le goudron et les plumes.


Commenté
il y a 3301 jours
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Début de l'article :Qu’il est amusant, le petit crin-crin de la représentation nationale ! Qu’ils sont savoureux, ces petits couinements de députés et de sénateurs qui découvrent, lentement, comme une tortue sortant très précautionneusement la tête d’une carapace multicentenaire, que le peuple n’est plus du tout synchrone avec leurs méthodes, leurs idées et leurs façons d’agir ! Qu’elle est comique, la plainte récurrente de ces élus qui réclament, un peu trop bruyamment, que le peuple fasse enfin comme ils disent,... Lire la suite
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