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Dekyus
Membre depuis septembre 2013
139 commentaires - suivi par 1 personne
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A laissé un commentaire sur l'article :
>La vélocité de la monnaie au plus bas aux USA depuis… 1959 ! Et c’est pô bon signe !!  - Charles Sannat - Au Coffre
Mouais attention tout de même aux explications trop simplistes et aux conclusions hâtives avec la théorie monétaire c'est casse-gueule.

M2 inclut l'argent gelé par le système qu'on appelle aussi "épargne" qui ne circule pas par définition. La baisse de la vitesse de circulation de M2 devrait donc être corrélée à une hausse du taux d'épargne moyen, or on remarque que le taux d'épargne brute a augmenté d'environ 1,5 à 2 points en moyenne aux USA depuis fin 2008 (source datastream). Ce qui n'est pas en soit un problème au contraire sinon on devient comme Jacques Attali et les banquiers dont la malhonnêteté intellectuelle n'est plus à démontrer et qui tiennent le discours pervers suivant comme quoi c'est "l’excès d'épargne" qui est mauvais pour la croissance est donc il faut inciter les gens à désépargner pour consommer en taxant d'avantage l'épargne (de force). (ils ne précisent pas comment... surtaxe, taux négatif, inflation ? j'ai ma petite idée).

le calcul de la vitesse de circulation n'est qu'une variable qui s'ajuste automatiquement aux transactions et à la masse monétaire, elle n'explique rien en-soi, il faut chercher les causes ailleurs. Par contre ce calcul de la "vélocité" est biaisé parce qu'elle ne prend pas en compte les transactions qui se font dans la sphère financière (boursière), ni l'immobilier d'occasion, bref toutes celles qui alimentent les bulles spéculatives justement, d'ailleurs votre graphique le montre très bien la vitesse baisse mais les bulles gonfles en juxtaposant un graphique du S&P 500 c'est criant !

Concernant son influence probable sur l'inflation elle n'existe plus dans un contexte de surcapacité des facteurs de production et du progrès technologique déflationniste par essence. La hausse des prix s'explique plus par le comportement des entreprises à augmenter leur prix (pricing power) pour maximiser les marges sans affecter la demande pour leurs produits (ex : apple, bmw, audi, nike etc..) d'où le besoin de vendre la marque, l'image, l'innovation perçue avant la qualité intrinsèque et l'innovation réelle du produit pour facturer au prix fort du rêve. Il y a aussi l'impact de la fiscalité mais c'est autre chose. (sujet politique sensible)

Bien sûr qu'il peut y avoir croissance économique avec une baisse de la vélocité charles ! l'important c'est la croissance de la masse monétaire et donc la production de crédit. Voilà pourquoi tout le monde s'acharne (à faire semblant en réalité mais c'est encore une autre histoire) à vouloir relancer le crédit par tous les moyens! Et que fait le taux de croissance de la masse monétaire en Europe ? après une réduction de -3% en 2008 et 2009, il stagne depuis 2010 autour de 0 à 2%, tout comme la croissance qui ne décolle pas ! alors qu'il était de 10 à 12% en moyenne avant 2008.

tout ça est bien connu par les banquiers centraux et les privés d'un certains niveau... (les politiques n'y comprennent rien et ce n'est plus leurs affaires depuis longtemps, les économistes idiots sont englués dans leurs modèles imaginaires et n'en sortent pas à part pour aller chercher un nobel, les journalistes répètent bêtement le discours officiel acheté à l'AFP), bref c'est juste qu'on veut faire jouer le théâtre de marionnette encore quelques temps.




Commenté
il y a 3276 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Je vais vous gratifier aujourd’hui d’un édito exceptionnellement court dans la mesure où tout est dit ou presque dans ce graphique. Il a ceci d’admirable d’ailleurs qu’il illustre parfaitement la crise quasi ininterrompue depuis le tout début des années 2000 qui frappe l’ensemble des économies occidentales. Qu’elles soient libérales ou plus « socialistes », le modèle économique n’a plus aucune importance, tout le monde est touché (en dehors des p... Lire la suite
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