Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en
Recevez notre Marketbriefing
Dekyus
Membre depuis septembre 2013
139 commentaires - suivi par 1 personne
1 abonnées
A laissé un commentaire sur l'article :
>Grèce, rien ne va plus !  - Charles Sannat - Au Coffre
Pour moi l'Allemagne a toujours joué double jeu, avec la complicité US, et ne se mettra pas en travers de l'UE puisque c'est elle qui porte le projet.

"L’Allemagne" (en réalité le CDU dont Wolfgang Schäuble, ministre des finances) était supposée être contre le QE, la BCE (la Bundesbank de Francfort) l'a fait,

"L’Allemagne" (en réalité le CDU dont Wolfgang Schäuble) est contre les obligations européennes, et vous verrez que le MES (créé en 2010 en réponse à la crise grecque) le fera avec la crise de la dette. D'ailleurs c'est déjà écrit dans ses statuts (depuis 2012) que le MES pourra lever des fonds sur les marchés financiers obligataires bien sûr avec la garantie conjointe des Etats. C'est pas beau ça ?

Je ne parle pas du SPD, les verts qui sont globalement pour tout ça et n'opposent aucune résistance réelle à part quelques paroles en l'air.

Je fais une parenthèse sur Wolfgang Schäuble qui a tout de même obtenu le prix Charlemagne pour son travail et son engagement pour l'unification européenne, au côté de Grands Européistes comme Marshall (USA), Kissinger (USA), Clinton (USA), Mitterrand, VGE, Merkel, Trichet... et j'en passe. Il faut rappeler aussi que ce cher Wolfgang était POUR la création du MES en remplacement du FESF car il fallait un mécanisme permanent.

Wolfgang Schäuble a aussi été un des seuls politiques allemand à soutenir l'intervention US en Irak, c'est bon de rappeler sa position pro-US.

Pour revenir aux Euro-bonds, Juncker lorsqu'il était président de l'eurogroupe en 2013, avant d'être Président de la CE disait : « Je suis convaincu que les obligations européennes pourraient être, et un jour seront, un instrument pour contrecarrer les mouvement irrationnels des marchés financiers... »

Des mouvements irrationnels des marchés dit-il ?, tiens c'est justement ce dont nous avons besoin ! il n'y a plus qu'à laisser la Grèce faire défaut et nous allons en voir des "mouvements irrationnels" sur les taux, le spectre de la crise de la dette reviendra en force... et je vois là une belle occasion pour faire entrer en scène le MES et les Euro-bonds.

Inutile de préciser que quasiment toute la pourriture qui nous sert de classe politique française est évidemment acquise à la cause...

Il ne faudra pas s'étonner de voir arriver ces fameux euro-bonds sortir du chapeau d'Uncle Juncker au moment favorable... ce qui signifiera une nouvelle avancée substantielle de l'union monétaire et en même temps ça marquera les débuts d'un financement unique européen, un transfert de souveraineté nationale en matière financière vers la CE et la BCE, donc une grande victoire pour l'UE.

Je reviens sur la situation de la Grèce, dans le cas où elle ferait défaut, cela conduira certainement à faire appel au fameux MES, dont ce cher Schäuble voulait la création, avec une probable émission d'euro-bonds, et attention la cerise sur le gâteau nous est apportée par un autre allemand Jürgen Stark, chef économiste de la BCE : tout Etat sollicitant l'aide du MES devra appliquer les politiques budgétaires qui lui sont dictées par la CE et la BCE (donc par l'Allemagne) sinon il sera mis sous tutelle financière de la CE/BCE via le MES (donc in fine sous tutelle de l'Allemagne) !

tiens ça ne vous rappel pas quelque chose ? mais oui le FMI bien sûr !

Et vous savez quoi ? Wolfgang Schäuble s'est prononcé en 2010 en faveur de la création d'un "FMI européen" dans le contexte de la crise des finances publiques de la Grèce !

Et bien le MES sera ce FMI européen sous contrôle Allemand, échec et mat.




Commenté
il y a 3239 jours
-
envoyer
Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! En Grèce, rien ne va plus. Évidemment, tout le monde fait mine que tout ira bien comme à chaque fois, pourtant, jamais la Grèce n’a été aussi proche de reprendre en main son destin. Grèce : Tsipras évoque toujours « des divergences » après sa rencontre avec Juncker En fin d’après-midi, nous avons appris que le Premier ministre grec Alexis Tsipras a évoqué des divergences qui restent à combler avec ses créanciers, après un entretien de deux heures... Lire la suite
Répondre à ce commentaire
Vous devez être connecté pour commenter un article8000 caractères max.
connectez-vous ou inscrivez-vous
Top articles