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>Le FMI se fout de nous… En voici la preuve !  - Charles Sannat - Au Coffre
Mercredi 24 juin 2015 :

En Grèce, le bank run s'accélère.

Au total, plus de 80 milliards d’euros ont quitté la Grèce depuis janvier 2010.

On se dirige vers un contrôle des capitaux.

Lisez cet article :

L’argent continue de sortir de Grèce, rendant prégnante la question de la mise en place d’un contrôle des capitaux. Selon des informations du Monde, 1,5 milliard d’euros ont encore été retirés des comptes en banque grecs, lundi 22 juin, sur fond d’inquiétudes sur l’avenir de la Grèce et une sortie de la zone euro. Des capitaux qui vont massivement se réfugier en Allemagne.

Quel est le « rythme » des retraits ?

Les retraits de lundi s’ajoutent aux records établis la semaine précédente, dont, selon des sources concordantes, 2 milliards d’euros vendredi 19 juin. Sur l’ensemble de la semaine dernière, les évaluations des sommes retirées des banques grecques portaient sur un montant de quelque 5 milliards d’euros, selon des sources européennes. Au total, plus de 80 milliards d’euros auraient quitté la Grèce depuis janvier 2010.
Ces chiffres, témoins d’un bank run (panique bancaire) qui ne dit pas son nom, sont utilisés par les créanciers de la Grèce comme un argument de négociation dans le bras de fer engagé avec Athènes pour lui arracher un accord sur un compromis « argent contre réformes ».

Comment mesure-t-on ces sorties de capitaux ?

Pour mesurer cette fuite des capitaux, fondée sur la peur d’un retour à la drachme et d’une dévalorisation brutale des patrimoines, il faut se référer au système de paiement dit « Target 2 », qui joue un rôle central dans le bon fonctionnement du marché financier et monétaire de l’euro.
Ce système assure le règlement des opérations des banques centrales. Il exécute aussi, en temps réel, les paiements entre banques commerciales des différents pays, qui détiennent toutes des comptes ouverts auprès de leur banque centrale nationale. Ces paiements sont réglés en monnaie de banques centrales. Les transferts d’argent des particuliers d’un pays à l’autre passent donc, eux aussi, par ce tuyau.

En résumé, dans ce système, tout se voit, y compris les fuites de capitaux que peut subir un pays. Ainsi, dans « Target 2 », Athènes et sa banque centrale affichent aujourd’hui un solde débiteur de près de 110 milliards d’euros. Un record, selon les experts, qui n’avait pas été atteint lors des précédents épisodes de crise qu’a connus le pays, en 2010, avant le premier plan de sauvetage, puis en 2012 lors de la restructuration de la dette publique détenue par les créanciers privés.
À titre de comparaison, le déficit grec dans « Target 2 » s’établissait autour de 40 milliards d’euros à l’automne 2014. En réalité, il n’a cessé de s’alourdir depuis que l’attention, en Europe, s’est portée sur les élections à Athènes et la possible victoire de Syriza, confirmée en janvier.

Qui retire ses capitaux et où va l’argent ?

Ces retraits d’argent sont le fait de particuliers de toutes catégories sociales et d’entreprises. Mais les transferts à l’étranger sont, pour leur part, évidemment effectués par les Grecs les plus aisés, les plus modestes conservant leurs espèces chez eux.
L’observation des soldes (débiteurs et créditeurs) dans « Target 2 » montre que l’Allemagne est la première destination choisie par les Grecs pour mettre leur argent à l’abri, de manière tout à fait légale. Un choix qui pourrait s’expliquer à la fois par la taille du pays et par son attrait.
Viennent ensuite la France, les Pays-Bas, le Luxembourg, mais aussi, hors de la zone euro, le Royaume-Uni. Les transferts d’argent constituent souvent un premier pas avant l’achat de biens à l’étranger, notamment immobiliers.
Mais il arrive que ces transferts soient provisoires. En adoptant une politique capable de convaincre les citoyens grecs les plus aisés, Athènes aura une chance de rapatrier les capitaux enfuis.

Quel est l’impact sur les banques grecques ?

Ces retraits, spectaculaires, risquent d’achever d’affaiblir les banques hellènes, déjà fragilisées par la crise économique et accablées de mauvaises créances.
« À ce niveau, ces transferts d’argent sont dangereux pour le système bancaire, confirme une source proche des autorités de régulation européennes. Le contrôle des capitaux devient une option à étudier très sérieusement. »

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/24/les-capitaux-fuient-toujours-la-grece-et-vont-se-refugier-en-allemagne_4660533_3234.html


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il y a 3225 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Comme vous le savez, j’ai un défaut. J’ai de la mémoire. Et j’ai un autre défaut… j’aime partager mes « souvenirs » avec le plus grand nombre… Bon, si vous demandez à ma femme, je pense qu’elle sera en capacité de faire une liste exhaustive et sur plusieurs pages de tous mes défauts… mais restons pudiques !! Bref, il y a deux ans, le FMI paradait en expliquant qu’effectivement ils étaient très gentils au FMI, et que si les Grecs étaient malheureu... Lire la suite
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