 Un de mes amis à Nice, de condition modeste, 80 ans, a un appartement dans une résidence privée, digicodée, à la lisière d' un quartier "immigri" au bout de l"avenue de Turin. Il a mis 20 ans à le payer et à le bichonner. Il est invendable, sauf à le brader à un nouveau venu "issu de la diversité", alors qu'il voudrait fuir. Cerise sur le gâteau, sa taxe d'habitation vient de passer de 594 euros à 952 soit 60 % d'augmentation, plus la taxe audio visuelle de 136 euros soit: 1088 euros. Il héberge une fille qui multiplie les petits boulots. Tout cela, qui n'a rien d'exceptionnel, pour vous dire que la situation actuelle est explosive à un moment où la bien pensance boboïsée nous prêche la morale humanitariste. Nous avons vécu la guerre et la pénurie, nous avons, parait-il, fait les 30 glorieuses ( première bagnole à 26 ans , une 2CV d'occase, au retour de 28 mois de service militaire à 15 frs anciens par mois), nous avons géré les 30 "piteuses" jusqu'en 2005 environ et voila que nous sommes tous dans les 30 "calamiteuses" où la classe moyenne ( qui a toujours fait la force de la France, même sous la Royauté) est prolétarisée.
Si cela continue, nous allons nous retrouver sur un quai de Valparaiso, avec 2 valises et comme seul trésor: la langue française. Vous me direz que cela ne changera pas certains qui ont déjà connu cette situation en 1962. J'ai même un oncle à la retraite, cardiaque, qui avait fait Verdun, Tahure en 1914-18, puis la Syrie en 40 et la suite, et qui a dû repartir en Algérie retravailler à l'électrification d' une mine de Kisselgur près d'Oran, à la suite de la défaillance de sa caisse de retraite Organica, jusqu'à ce que Ben Bella que Mr Hollande congratulait peu avant sa mort, ne vire définitivement ce qui restait de la France en Algérie. Les Français doivent se préparer au pire, car il n'y aura pas de "métropole" où se réfugier. Commenté il y a 3116 jours |
