Bon sujet de réflexion, ah le Baltic Dry (BDI), on ne peut pas lui faire dire ce que l'on veut, la réalité est là, les échanges sont au point mort. C'est quasiment la fin de la société de consommation connue, place à l'artisanat, au commerce de proximité, à la création d'entreprise autonome et au savoir-faire et au système D. Mais ça va faire mal. J'extrapole un peu sur un article de Michael Snyder dans BUssines Bourse sur les conséquences qui pourraient arriver suite à un arrêt total d'une grande partie de l' économie : (http://www.businessbourse.com/2016/08/31/michael-snyder-le-jour-ou-lelectricite-sera-coupee-et-que-les-transports-routiers-ne-circuleront-plus) Scénario : "Les échanges commerciaux, internes aux USA, sont à leur plus bas depuis 6 ans. En une semaine à peu près, les épiceries se retrouveraient à court de produits laitiers ainsi que de plusieurs autres marchandises qui sont livrés plusieurs fois par jour. Et avant la fin de la semaine, les rayons seraient vides. Les hôpitaux, les pharmacies, les usines, et de nombreuses autres entreprises sont également livrés plusieurs fois par jour, et ne recevraient plus rien dès le premier jour. Et le deuxième jour, ce serait la panique et les gens chercheraient à se constituer des réserves. Les restaurants et les pharmacies fermeraient. Il n’y aurait plus d’argent disponible dans les distributeurs automatiques de billets. Le secteur de la construction s’arrêterait. Il y aurait davantage de suppressions d’emplois. D’énormes quantités de déchets s’accumuleraient et ne seraient plus ramassées, ce qui correspond à 685.000 tonnes par jour. Les stations-service seraient fermées. Très peu de gens iraient travailler. Et le bétail commencerait à devenir affamé, du fait du manque de livraisons d’aliments. Puis en l’espace de deux semaines, l’approvisionnement en eau potable viendrait à s’épuiser. Dans les quatre à huit semaines, le charbon ne serait plus livré aux centrales électriques et l’électricité commencerait a être coupée. Et à ce moment là, environ un quart seulement de nos pipelines seraient alimentées en électricité, et ainsi les centrales thermique à gaz naturel ne pourraient plus être alimentées au gaz naturel et commenceraient à s’arrêter. Il y a tellement de choses que nous croyons acquises alors que dans ce genrede scénario, tout devient d’un coup vulnérable. Il y a un nombre incalculable de travailleurs dans ces secteurs qui n’ont jamais tiré aucune gloire et qui travaillent énormément afin de maintenir nos centrales nucléaires, nos pipelines de gaz naturel, notre réseau électrique, etc… Imaginez s’il n’étaient soudainement plus en mesure de faire leur travail, alors dans ce cas, les conséquences seraient absolument catastrophiques". ../.. et suite .
Bien sûr tout cela c'est en Amérique, ouf , on est sauvé. C'est comme le nuage de Tchernobyl, ça n'arrivera jamais chez nous, c'est trop loin. A ce propos Tchernobyl de l'Ukrainien se traduit par "Absinthe", pour ceux qui lisent St Jean. Au cas où certains voudraient se cacher la tête dans le sable. Comme dit Sannat, Préparez-vous !Commenté il y a 2951 jours |