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silvera
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>Les citoyens broyés par une obsession de compétitivité  - Liliane Held-Khawam - 24hgold
Mme, à lire votre article, la concurrence qui est inhérente à une économie de libre marché est une mauvaise chose. On pourrait en conclure que l’économie de marché est mauvaise en elle-même. Marx disait que le système capitalisme était un système d’exploitation. Il faudrait donc éliminer la concurrence et créer des oligopoles ou des monopoles, que l’on fixe les prix de façon arbitraire? L’expérience démontre que si les prix sont fixés plus haut qu’ils ne le seraient selon l’offre et la demande, les producteurs ne feront pas l’effort de produire d’avantage et cela affectera les moins nantis. Par contre, si les prix sont plus bas qu’ils ne le devraient, cela crée des pénuries. Le socialisme ou le communisme serait meilleurs que le capitalisme qui par essence serait mauvait?
Les économistes autrichiens ont démontrés, il y a longtemps, que la concurrence favorise les gains de productivité qui, eux, s’obtiennent par une meilleurs allocation des ressources, qu’elles soient matières premières, humaines, énergétiques ou financières. Les gains de productivité auront pour effet de faire baisser les prix des produits et services ce qui les rend disponibles au plus grand nombre et favorise la croissance de la demande qui, à son tour, favorisera la croissance de l’ l’économie. Une baisse des prix(déflation) veut dire une augmentation du pouvoir d’achat. C’est bien ce qui se produisait à l’époque de l’étalon or (une monnaie qu’on ne pouvait manipuler). Voir cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=RLPbh4RQ5-w
Cependant, les banquiers n’aiment pas la déflation; dans un contexte déflationniste les risques de défaut sur les prêts augmentent chez les entreprises dont la dette est d’un poids qui ne leur permet pas de suivre la concurrence.
Petite fable :
C’est l’histoire du banquier qui se rend chez le ministre des finances pour lui expliquer le problème que lui cause la déflation venant des gains de productivité. Il suggère au ministre de créer une banque centrale afin de faciliter les prêts interbancaires pour couvrir d’éventuelles pertes. Le ministre lui répond que cela nuira à la concurrence entre les banques et le banquier lui répond que la concurrence est une bien mauvaise chose, qu’il est préférable qu’un organisme s’assure de la bonne gouvernance en matière de crédit. -Oui, vous savez ce que c’est la gouvernance, vous êtes au gouvernement! Le ministre qui s’y connait en économie lui répond qu’une multiplication du crédit créera de l’inflation, ce qui n’est pas bon pour la croissance économique et que cela nuira à son bilan pour la prochaine élection. Le banquier lui répond que les gains de productivité motivés par la concurrence créent de la déflation et que l’inflation ne fera que stabiliser les prix en autant que la banque centrale contrôle l’inflation par les taux directeur pour stabiliser les prix. En revanche, nous les banquiers, nous aurons plus de liquidités disponibles nous permettant d’offrir des prêt pour des investissements qui stimuleront la croissance. Le ministre commence à trouver que l’idée est excellente, le multiplicateur de crédit pourrait faciliter les emprunts de l’état et améliorer le bilan du gouvernement en offrant plein de choses au bon peuple. C’est ainsi que le banquier et le ministre des finances se sont mis d’accord pour créer un système de connivence politico-financier afin de capter la richesse crée par les gains de productivité pour répondre à leurs besoins respectifs.
Le problème de ce système, c’est qu’à reporter dans le temps les pertes que les banques auraient subi sans lui, nos économies sont devenus dépendantes du crédit et qu’il faut toujours plus de liquidités dans le système bancaire afin que l’économie ne subisse une déflation qui, elle, serait mauvaise puisqu’elle proviendrait de la décroissance due à la fin du crédit facile. C’est ainsi que l’on nous a vendu l’idée que l’inflation est une bonne chose et que la déflation est très mauvaise.
La concurrence, qui motive les gains de productivité qui à leur tour créent de la richesse en augmentant le pouvoir d’achat, est un mécanisme de partage de richesse inhérent à une économie de marché, mais on nous en prive par les politiques inflationnistes venant des banquiers centraux et des gouvernements. C’est ainsi que les entrepreneurs et travailleurs bossent dans un environnement concurrentiel sans cueillir les fruits de leurs efforts.
Et on nous dira que le capitalisme c’est de l’esclavage...

Selon Attali il ne faut pas laisser de la place au marché, il est préférable de laisser à un gouvernement mondial le soin de gérer les ressources de notre planète.
Cordialement, Silvera


Commenté
il y a 2494 jours
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Début de l'article :Compétitivité. Performance. Productivité. Rendement. Rentabilité. Croissance. Concurrence. Voilà quelques-uns des mots qui hantent les arcanes de la société du 21ème siècle. La vieillesse, la maladie, le handicap, l’inadéquation, le gratuit, le public, le service, le bien commun, la protection sont autant de mots que le Système qui a pris le pouvoir ne supporte plus. Regardez cette phrase de M Harari, célèbre auteur de « Sapiens, une brève histoire de l’humanité« , vanté par M Zuckerberg: « Que... Lire la suite
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