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silvera
Membre depuis avril 2013
207 commentaires - suivi par 2 personnes
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>Ordonnances : Macron tiendra-t-il ?  - H. Seize - Hashtable
Si ce n’était que du code du travail, mais il y a beaucoup à faire.

L'Hexagone dépense plus de 31 % de son PIB dans les prestations sociales publiques, selon l'OCDE.
Championne toutes catégories. En seize ans, la France est devenue le pays le plus dépensier du monde pour sa protection sociale, avec des dépenses publiques qui dépassent 31 % de son PIB, juste devant la Finlande. C'est ce que montrait une note publiée il y a presqu’un an par l'OCDE. Si l'on ajoute les dépenses privées (complémentaires santé...) et les effets des impôts (crédits d'impôt, taxation de certaines allocations...), la France est aussi numéro un. Et comme la France cumule déficits sur déficits, cela se fait à crédit.
La France a également un des taux de marge bénéficiaire des sociétés non financières parmi les plus bas d’Europe avec près de 30% contre 40% pour la moyenne Européenne.
Faisons un comparatif avec l’Allemagne qui se situe dans la moyenne (40%) :
Le poids des salaires bruts, avant paiement donc des cotisations salariés, sont proches des deux côtés du Rhin. 48,2% côté allemand et 49,7% côté français.

C'est le surcroît d'impôts sur la production et de cotisations patronales qui contribue à l'essentiel de l'écart de plus de 10 points de taux de marge entre les deux pays. Plus précisément, 5,6 points relèvent des cotisations patronales et 4,7 de la myriade d'impôts sur la production, côté français. Notamment la, la cotisation sur la valeur ajoutée CVAE, la taxe sur les salaires dans certains secteurs, autant d'impôts qui n'ont pas d'équivalent côté allemand... et enfin la taxe foncière CFE supérieure en France.Et on s’étonne des écarts entre le taux de chômage français et le taux allemand...

Moins de cotisations sociales en Allemagne. Mais beaucoup plus de distribution des bénéfices aux salariés à travers l'épargne retraite, salariale, ou l'intéressement...
L'Allemagne a baissé la voilure de son pilier de retraite par répartition à partir de 2002, modéré aussi les salaires pour les troquer contre des formules d'épargne retraite et salariale... résultat, la redistribution des bénéfices représente 19,6% de la valeur ajoutée de l'autre côté du Rhin entre 2009 et 2013, contre 5,5% en France en 2013 (désolé, ce sont les chiffres les plus récents que j’ai trouvé pour le comparatif. Peu de choses ont changées depuis).
C'est de l'épargne drainée vers les entreprises, mais qui a un coût. Cet argent n'est pas mis à disposition gratuitement. Ces formules de rémunération exercent un très fort prélèvement sur la valeur ajoutée des entreprises.
En contrepartie, les entreprises allemandes peuvent se désendetter. D'autant que leur effort d'investissement est moindre que celui des sociétés françaises. On le voit clairement dans le ratio de dette financière des entreprises, rapportée à leur valeur ajoutée.
Résultat, la balance des intérêts reçus sur les intérêts versés est positive en Allemagne, pour 0,2 point de valeur ajoutée quand elle est négative pour 2,8 points de valeur ajoutée en France. Prenons enfin le poids du prélèvement de l'impôt sur les sociétés. Il est similaire de part et d'autre du Rhin. Et si l'on arrêtait là le décompte, l'Allemagne disposerait de 19,7% de sa valeur ajoutée pour investir et la France de 19,2%.
L'autofinancement allemand représente 20,9% de la valeur ajoutée allemande contre 17,6 en France. Plus de 3 points d'écarts. Lié au jeu de divers transferts. Mais lié aussi, pour près de moitié, à la balance des profits réinvestis sur le territoire par les multinationales nationales et étrangères.
Ha! Mais l’Allemagne, c’est germinal! comme le dit H16.
On ne se pose pas la question pourquoi les entreprises allemandes, qui investissent pourtant partout dans le monde, ne délocalisent pas comme les entreprises françaises.
Qui peut croire que les choses peuvent changer en France? Ce gouvernement fera comme les autres, il reculera face à la France rouge qui sortira dans la rue et se trainera les pieds jusqu’à l’échéance électorale.
L’état français est un état prédateur et la mentalité socialiste française veut nous faire croire que c’est pour notre bien. Oui l’état veut notre bien, et il le prend!



Commenté
il y a 2427 jours
-
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Début de l'article :Voilà, ça y est, on connaît (enfin) le contenu des ordonnances de la réforme du droit du travail esquissée par Emmanuel Macron pendant sa campagne. Pas de doute : c’est une véritable déferlante de libéralisme qui s’abat sur le pays. Enfin… C’est un ouragan du point de vue d’une gauche qui frise l’apoplexie : avec la France Insoumise qui parle, en toute modération, d’« agression contre le Code du travail » et d’une généralisation de la précarité, un PCF (oui, ça existe encore !) qui évoque un « ... Lire la suite
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