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jeremierostan
Membre depuis mai 2012
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Libéralisme vs. Statu Quo  - Jérémie T. Rostan - 
C'est effectivement l'objection que l'on fait le plus souvent aux partisans d'un État minimal : quid, dans un système de liberté et de responsabilité individuelles, des personnes physiquement incapables d'autonomie?
Mais j'ai toujours trouvé qu'elle se retournait contre ceux qui la formulaient.
D'une part, il y a la réponse faite par Ayn Rand : "Dans une société libre, personne ne vous empêcherait d'aider qui vous voulez." Par là, elle voulait dire plusieurs choses. Tout d'abord, souligner le fait que ceux qui en appellent à la générosité le font toujours de telle sorte qu'ils demandent que le gouvernement intervienne et taxe. Mais, la générosité n'existe que si elle est libre, choisie. En ce sens, quiconque a un sujet qui lui tient à coeur devrait le prouver en s'engageant véritablement, en développant un organisme de solidarité, ou bien simplement en aidant ceux qui existent. Il n'y a en revanche aucune générosité à en appeler à l'État, ce qui revient à se décharger de sa responsabilité, et pire encore de vouloir faire financer ses propres bonnes actions par les autres. Ensuite, elle entendait aussi certainement que, une telle objection étant aussi immédiate que générale, il y a peu de soucis à se faire: les gens ont l'air bien préoccupés de la situation des moins fortunés. Plus exactement, de deux choses l'une. Dans une société libre, ou bien la société désirerait se charger des handicapés, etc., et alors le problème serait réglé, les individus étant libres de le faire. Ou bien la société délaisserait les moins aptes, mais alors ses membres n'auraient pas à se plaindre, car ce serait de leur fait. Je veux dire, ils ne pourraient pas s'en prendre au "système", car celui-ci les laisse libre de dépenser leurs ressources comme ils le préfèrent.
D'autre part, l'objection se retourne encore contra ceux qui la formulent parce qu'elle montre que le développement de l'État-Providence a délabré toute forme de solidarité authentique, au point de faire croire aux individus qu'aucune entraide n'est possible, à moins d'être contrainte et planifiée.
Je ne pense pas seulement que l'aide aux nécessiteux de toute sorte existerait bel et bien dans une société libre: je pense aussi qu'elle serait plus authentique, ainsi que plus efficace.


Commenté
il y a 4367 jours
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Début de l'article :Quiconque défend le « libéralisme » sait à quel point, loin d’être la pensée unique et dominante de l’époque, une telle position expose à toutes les attaques. Au mieux, on sera considéré comme une sorte de grand autiste sans cœur, aveugle et sourd à tous les malheurs du monde. Au pire, on sera traité de psychopathe servile aux puissances les plus sombres et au statu quo en place... Lire la suite
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