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CLAUDE F
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>Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas: le crédit  - Frédéric Bastiat - frédéric bastiat.
A zoppas-vous avez une manière expéditive pour traiter des problèmes que l’on nomme de complexes qui exigent un développement conséquent. Je ne connais pas votre aptitude des marchés financiers mais étant un professionnel de ceux-ci, je me permets de vous opposer le raisonnement ci-après. Préalablement il y a plusieurs thèmes à développer devant vos raccourcis qui interpellent par vos jugements qui seront défaits.
1) Pour les banques je me permettrais de vous conseiller de lire les Accords des comités de Bâle I, II et III, qui permettent de créer de la monnaie scripturale avec des coefficients nommés Cooke et Mc Donnough et la création monétaire qui s’en suit est dans le droit fil de l’article, la masse de crédit n’augmente en rien la masse des charrues disponibles immédiatement ce qu’il faut lire et qui répond aussi à votre sentence dans votre 4e paragraphe (curieuse compréhension d’une métaphore, en effet Bastiat ne connaissait pas les produits dérivés que je saches !!!!)
2) Votre 3e paragraphe contient plusieurs sujets mêlés et vous faites des confusions qu’il est nécessaire de corriger. Si vous empruntez en USD et prêtez à un fonds brésilien, je n’en comprends pas l’intérêt pour le fonds brésilien qui peut lui-même contracté ce prêt directement en USD (votre exemple est un non-sens dont l’intérêt n’effleurerait aucun professionnel). Ensuite, si le fonds brésilien achète un call, il achète bien un « produit dérivé » offert par le marché mais il n’est plus dans la sphère des emprunts explicitée par Bastiat dans sa métaphore des charrues. Il est dans l’univers des produits de couverture sur un sous-jacent réel, dans votre exemple « le soja » qui est acheté en vue de couvrir une fluctuation soit du prix de la denrée soit de la parité des monnaies dans lesquelles se déroulera la transaction. Un call est un produit de couverture qui n’exige aucunement la livraison mais la couverture de la transaction. Votre connaissance des produits dérivés est sommaire !!! Il n’y a aucun lien avec l’emprunt dans cette transaction. Vous faites un amalgame avec autre chose.
3) Pour la métaphore des charrues apparemment vous n’avez pas compris la pensée de Bastiat qui explicite que l’emprunt n’augmente pas la masse des produits disponibles, l’emprunt ne fait que déplacer le prêt d’un utilisateur à un autre pour une quantité définie de produits disponibles à l’instant T. Les produits que vous le vouliez ou non sont réputés rares même si leur masse disponible apparait en quantité impressionnante comme les véhicules, les ordinateurs, leur quantité produite à un instant t est celle-là et non une plus importante. L’augmentation des emprunts ne permet pas d’acquérir plus que ce qui est produit. Si par contre des industriels s’intéressaient à la production de nouvelles charrues (ou d’autres biens), il leur faudrait un certain temps et non pas illico comme vous le dites car les machines, les bâtiments, les matières premières nécessaires, les ouvriers ne sont pas forcément disponibles pour les réaliser immédiatement le cycle de production demande une certain temps et une décision de l’entrepreneur qui ne va pas forcément déclencher un cycle avec les investissements correspondants pour satisfaire une demande qui pourrait ne pas être pérenne.
J’espère vous avoir aidé dans votre assertion.


Commenté
il y a 4359 jours
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Début de l'article :Presque tout le monde aujourd'hui, y compris la presque totalité des soi-disant économistes, croit que la banque centrale peut augmenter la quantité de crédit dans l'économie. Et presque tout le monde croit que lorsque l'État garantit des prêts à des entreprises ou à des particuliers, cela permet... Lire la suite
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