Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en
Recevez notre Marketbriefing
Lolo27
Membre depuis mai 2012
862 commentaires - suivi par 19 personnes
Suit 27 membres
19 abonnées
A laissé un commentaire sur l'article :
>Socialisme : on ne peut pas faire plus simple  - Bron Suchecki. - 
Bonsoir Iban,

Merci pour le lien sur le Nairu, il m'a permis de mieux comprendre pourquoi le chômage fait partie intégrante de la stratégie des néo-libéraux.

En résumé, je cite ce que j'ai lu sur le lien : "si le chômage est élevé, l'inflation est faible." & "Si l'inflation est l'ennemie du capital alors le plein emploi est le pire ennemi des profits financiers.".

Ceci m'évoque pourtant un paradoxe car si l'inflation est l'ennemie du capital et que les banques centrales font tout pour préserver les profits financiers, qu'est-ce que ça apporte au capital de créer une hyper-inflation à venir par l'utilisation à outrance de la planche à billets ? Ca devrait le desservir puisque avec une hyper-inflation l'argent perd toute valeur (et c'est pourquoi ça éponge rapidement les dettes dues aux détenteurs de capital précisément). Quid du rôle des banques centrales dans ce cas là ?

D'autre part, aucune des élites au pouvoir ne veut entendre parler de "déflation" car dans ce cas, la charge de la dette leur devient trop lourde puisqu'ils n'ont plus assez de rentrées. Or toute personne censée est plutôt d'accord sur le fait que lorsqu'elle a fait trop de dépenses, elle doit faire ceinture pour se "refaire" et/ou rembourser ses dettes si elle ne veut pas se retrouver à la rue.

Exiger la croissance indéfiniment comme le veulent les "élites" ne me semble pas réaliste dans la mesure où on ne peut pas "dépenser" indéfiniment. Quand une plante "croît", elle "dépense" de l'énergie mais sa croissance s'arrête à l'arrivée de l'automne. Nous-mêmes ne pouvons travailler (dépense d'énergie) indéfiniment sans un minimum de temps de repos.

Logiquement et j'ai envie de dire que c'est une loi de la "physique", une croissance doit obligatoirement être suivie par un temps de repos ou "déflation" dans le cadre de l'économie.

De réflexion en réflexion, j'en arrive tout à coup à penser qu'une déflation mondiale (comme cela tend à le devenir) arrange probablement bien les banksters qui auront pris la précaution "d'éduquer" au préalable les Etats et le peuple à l'endettement, car alors les charges de la dette devenant trop lourdes pour les Etats, ça permettrait à ces banksters de les morceler à leur guise et d'en racheter des parts entières... comme ils ont déjà acheté des îles entières et comme ils rachètent ports, routes, etc. à la Grèce via l'exigence de la privatisation. C'est peut-être ce qui explique aussi que les "élites" des Etats occidentaux désirent y répondre par la volonté de "croissance" car ils s'imaginent que c'est la seule issue (du moins pour un certain nombre de ceux qui ne marchent pas main dans la main avec ces foutus banksters).

Mais ces "élites" sont stupides car il suffirait qu'elles disent "NON" aux banksters en votant les lois qu'il faut (s'il faut toucher le fond, autant que ce soit nous qui décidions de notre sort plutôt que d'arriver au même point sous le joug des banksters) au lieu de penser "croissance" comme les banksters souhaitent qu'elles y pensent sachant très bien que ce n'est pas/plus réaliste ni atteignable.

Maintenant, si la déflation mondiale est suivie par une hyper-inflation mondiale, tous ceux qui auront survécu à la déflation - car pas trop endettés voire pas endettés du tout - mais n'auront pas prévu de pouvoir vivre en autarcie, seront totalement lessivés/ruinés et, par conséquent, à quelques exceptions près, les banksters nous "possèderont" alors tous et la terre entière.

Evidemment, dans une telle optique, l'action des banques centrales qui font fonctionner actuellement leur planche à billets à fond s'expliquerait tout à coup comme étant un bienfait au profit du capital, du moins à une minorité détenant à ce moment là encore assez de capital pour tout racheter.

En conclusion : "Si l'inflation est l'ennemie du capital et que le plein emploi est le pire ennemi des profits financiers", au final et à l'analyse de la situation actuelle "le chômage est le pire ennemi de l'Etat/de la collectivité (à qui cela coûte un pont) mais qui rapporte effectivement un maximum aux banksters par les emprunts colossaux que les Etats doivent faire en plus pour assumer entre autres le payement des indemnités de chômage.

Moralité, les Etats ont tout intérêt à mettre des choses en place pour changer de politique économique et mettre un grand coup de pied au c.. de ces banksters qui sont les grands gagnants actuels.





Commenté
il y a 4352 jours
-
envoyer
Début de l'article :J’ai reçu la “parabole” courriel ci-dessous. Cela ne pourrait pas être plus simple. Un professeur d’économie d’une petite université locale fit un jour la remarque qu’il n’avait jamais recalé un élève individuel mais qu’un jour il avait dû recaler une classe au grand complet. Cette classe avait affirmé que le socialisme pouvait fonctionner et que personne n’en serait ni plus riche ni plus pauvre, qu’il y aurait tout simplement une grande égalisation... Lire la suite
Répondre à ce commentaire
Vous devez être connecté pour commenter un article8000 caractères max.
connectez-vous ou inscrivez-vous
Top articles