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boutros
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Socialisme : on ne peut pas faire plus simple  - Bron Suchecki. - 
Cher Jérémie,
Ma parabole ne vise pas à railler le libéralisme (décidément, bien que je l'ai écrit noir sur blanc en en-tête, le message n'est visiblement pas passé), mais à railler l'autre parabole, que je trouve particulièrement bête.
Le libéralisme comme théorie économique, je n'ai rien contre, j'en pense plutôt du bien, d'ailleurs c'est à la lecture d'articles de 24hgold, dont les vôtres, que j'ai graduellement changé d'avis.
A vrai dire, je n'ai pas vraiment changé d'avis, mais de vocabulaire pour qualifier les choses. Car ce qui me débecte, c'est la sitation actuelle. Auparavant, je la qualifiais de "libérale" ; et maintenant, j'ai compris que le qualificatif n'étais pas approprié.

Maintenant, pour discuter le fond de votre message, et en particulier le paragraphe :
"Ensuite, il devrait en fait y avoir plusieurs écoles concurrentes (puisqu'il s'agit d'une parabole sur le libéralisme.). Mais, dans ce cas, il est clair que les employeurs de donneraient aucune valeur à des diplômes achetés, dont les titulaires s'avèrent incompétents. Par conséquent, la valeur des diplômes de cette école tomberait à 0 (aucun revenu futur généré), et les pauvres n'auraient plus aucune raison de les vendre, ni les riches de les acheter. En fait la question ne se poserait plus, car l'école finirait par fermer au profit d'autres plus professionnelles."

Il se trouve que le monde que décrit ma parabole existe vraiment. Dans le pays où j'habite, les diplômes s'achètent. Prenons l'exemple de la faculté de médecine. La seule possibilité d'être médecin, c'est de passer par la fac publique. Il n'y en a qu'une, dans la capitale du pays. Les diplômes s'achètent. Mon beau-frère était pauvre mais méritant et intelligent ; lors du concours de sortie il a fini major, eh bien un fils de riche lui a volé ses copies (il a donné de l'argent à l'administration de l'école pour que les copies de mon beau-frère devienne les siennes, et il a fini major à sa place. Mon beau-frère a échoué à l'examen. L'ironie du sort est que quelques années plus tard il est mort dans un hôpital, mal soigné par un médecin incompétent, mais c'est une autre histoire). Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Pour passer dans l'année supérieure, soit il faut être très fort, soit il faut payer. L'immense majorité paye. Je reconnais que la situation est différente de celle de ma parabole, puisque là l'on paye les profs et l'administration, et que dans ma parabole on paye son camarade de classe. Mais faire écrire sa copie par son camarade et le payer est possible aussi (et se fait tous les jours dans les écoles publiques, du primaire au bac).
Le résultat, c'est qu'en effet le diplôme ne vaut pas grand-chose en terme de compétences qui devraient lui être associées ; mais il vaut encore beaucoup, en termes de réussite sociale qu'il représente, et surtout parce qu'il permet d'être médecin, un métier très lucratif.
Tiens, puisqu'on a engagé la discussion, pourriez-vous m'expliquer en quoi la situation du pays où j'habite, où tout s'achète et se vend, n'est pas du libéralisme ? Je pose la question sans malice aucune.


Commenté
il y a 4347 jours
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Début de l'article :J’ai reçu la “parabole” courriel ci-dessous. Cela ne pourrait pas être plus simple. Un professeur d’économie d’une petite université locale fit un jour la remarque qu’il n’avait jamais recalé un élève individuel mais qu’un jour il avait dû recaler une classe au grand complet. Cette classe avait affirmé que le socialisme pouvait fonctionner et que personne n’en serait ni plus riche ni plus pauvre, qu’il y aurait tout simplement une grande égalisation... Lire la suite
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