Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en
Recevez notre Marketbriefing
Dans la même rubrique
ELS
Membre depuis mai 2012
712 commentaires - suivi par 26 personnes
Suit 21 membres
26 abonnées
A laissé un commentaire sur l'article :
>Liquidité des banques : nouvelles tensions  - Siméon Brutzkus - 
Il faudra un jour appeler un chat un chat.

Remarquez comment on évite de parler du vrai problème, qui est celui de la solvabilité. On utilise uniquement le mot de "liquidité", comme si le problème n'était qu'un problème temporaire de trésorerie, un cap difficile à passer. Dans le cas d'une crise de liquidités, il suffira, nous dit on, que les Etats donnent leurs garanties et que la banque centrale prête de l'argent aux banques pour régler le problème.

En réalité, nous sommes face à une insolvabilité des banques de l'Eurozone, au sens que leurs actifs sont inférieurs à leur passif, c'est à dire que si elles liquidaient tous leurs actifs, elles ne pourraient pas rembourser leur passif. En un mot, elles sont en faillite.

Tout est fait pour masquer cette réalité. Les ratings, les critères prudentiels, notamment Bale III, les évolutions d e la réglementation, les achats massifs d'actifs pourris aux banques à leur prix d'achat, tout est bon pour faire croire que les actifs des banques sont solides et qu'ils reprendront un jour leur valeur.

Aucune chance. La Grêce, l'Espagne, l'Italie, le Portugal, la France, la Belgique ne rembourseront jamais leurs dettes (pas nécessairement dans cet ordre) et entraineront les banques dans leur faillite.

Bien évidemment il ne faut pas le dire, sous peine de risquer une panique bancaire immediate.

Mais les conséquences à long terme n'en seront que plus catastrophiques.

Comme le disait Camus, mal nommer les choses, c'est ajouter du malheur au monde.


Commenté
il y a 4327 jours
-
envoyer
Début de l'article :La liquidité des banques de la zone euro a été exposée à des pressions renouvelées depuis mi-mai. L'incertitude politique accrue en Grèce et l'insolvabilité du groupeBankia en Espagne ont été deux facteurs, largement commentés, à l'origine de retraits de dépôts plus ou moins importants. Cet article examine l'ampleur du phénomène et conclut que la comparaison avec la période post-Lehmann n'est pas exagérée à certains égards... Lire la suite
Répondre à ce commentaire
Vous devez être connecté pour commenter un article8000 caractères max.
connectez-vous ou inscrivez-vous
Top articles