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Gabriel Gimenez Roche
Membre depuis mai 2012
16 commentaires - suivi par 2 personnes
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Les réformes d’abord, la dette après  - Gabriel Gimenez-Roche - 
Bonjour S.

Tout d'abord, merci beaucoup pour vos commentaires et questions. Je considère que les commentaires des lecteurs sont toujours très utiles pour améliorer le contenu de mes articles. J'essayerai de répondre de mon mieux à vos questions et remarques sur le sujet dont est question mon article.

La question de la population n'affecte pas le raisonnement. Comme vous l'avez remarqué vous même, il reste à démontrer qu'une faible population est liée à un petit endettement. Car on peut voir que les petites populations des pays présentés dans l'article sont quand même capables de créer d'énormes richesses, ce qui est clair lors qu'on trouve leurs statistiques de PIB par tête. En effet, c'est tout à leur honneur d'être petits mais capables de générer beaucoup de richesse sans trop d'endettement. En outre, je ne vois pas pourquoi un pays avec une population considérable devrait être plus endetté, au contraire, avoir plus des personnes devrait permettre au pays de créer des richesses encore plus facilement. Il y a donc quelque chose qui empêche ce processus d'avoir lieu...

Cependant, je serai d'accord avec vous que dans les pays peu peuplés les coûts de surveillance de la population sur les élus sont relativement plus faibles que dans les pays plus peuplés. Toutefois, n'oublions pas que les pays scandinaves sont passés par une crise financière et d'endettement aux années 1990...

En ce qui concerne le Luxembourg, si les transfrontaliers produisent 40% du PIB dans le territoire luxembourgeois, alors peu importe qu'ils soient transfrontaliers ou non, le produit a été créé et négocié en territoire luxembourgeois. Mon problème avec le Luxembourg est le fait qu'il soit une grande base d'activités de plusieurs banques internationales qui bénéficient du système de réserves fractionnaires. Il devient alors difficile de savoir si le PIB luxembourgeois est "réel" ou pas. Un autre problème est la domiciliation fiscale d'entreprises transfrontalières au Luxembourg. Je n'ai rien contre cette procédure, mais grâce à ce mécanisme on pourrait comptabiliser une partie de la production d'autres pays au Luxembourg. Après, il faut voir si c'est vraiment considérable par rapport au PIB luxembourgeois...

Je n'ai pas inclus plus des références car elles ont déjà été données dans plusieurs de mes articles que je vous invite à lire sur le site de 24hgold. Pour vous faciliter la tâche en ce qui concerne le IMF World Economic Outlook, cherchez "imf world economic outlook database" sur google. Cependant, il faut ordonner les données vous-même après. Je suis désolé.

La Loi de 1973 dans son article 25 stipule que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France ». Autrement dit, si l’État veut financer ses déficits avec de l'argent de la BdF, il faut s'endetter auprès des banques commerciales qui bénéficient des opérations de marché ouvert (via des "repurchase agreements") avec la BdF. Le même système s'applique maintenant à la zone euro par rapport à la BCE. Ceci ne veut pas dire pour autant que l’État DOIT s'endetter. La stipulation concerne le cas éventuel des déficits.

Évidemment, s'endetter auprès des banques commerciales revient plus cher que si cela était fait directement auprès de la BC (par contre, ce n'était pas vraiment à taux 0, mais à 1%). Néanmoins, quand on parle de s'endetter auprès de la BC, ce dont est question est un processus de création monétaire très visible vis-à-vis l'économie. La période avant 1973 était marquée par plusieurs dévaluations (Attention! Une dévaluation doit forcément passer par la création monétaire pour provoquer une baisse du taux d'échange de la monnaie nationale et qui dit création monétaire dit aussi inflation des prix et donc perte du pouvoir d'achat). Dans les deux cas, endettement auprès des banques commerciales ou auprès de la BC, on aurait eu une perte nette pour l'économie. La source du problème donc est la réalisation même des déficits publiques.

Une remarque explicative. Si notre objectif est réduire l'intervention de l’État sur l'économie, alors l'idée de limiter les sources de financement des déficits publiques aux banques commerciales n'est pas mauvaise en soi, mais SI ET SEULEMENT SI il n'y a pas de banque centrale derrière pour inciter les banques commerciales à préférer l’État aux entreprises et individus.

Il serait encore mieux si on interdisait tout simplement les déficits publiques...

En tout cas, la situation actuelle dans laquelle les banques commerciales couvrent leur création de monnaie scripturale grâce à la vente de titres de dette publique à la BC est probablement le pire des systèmes.

Merci encore une fois pour vos commentaires.

Prof. Gabriel A. Giménez-Roche


Commenté
il y a 4318 jours
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Début de l'article :Le problème de la dette publique en Europe est devenu un écran de fumée qui cache le vrai problème. En effet, la dette publique n’est rien d’autre que la conséquence naturelle d’un ensemble de déséquilibres institutionnels et financiers des économies européennes. Payer ou ne pas payer la dette... Lire la suite
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