Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en
Recevez notre Marketbriefing
zoppas
Membre depuis mai 2012
443 commentaires - suivi par 12 personnes
Suit 6 membres
12 abonnées
A laissé un commentaire sur l'article :
>PAC: chronique d’un désastre annoncé (I)  - Frédéric Wauters - 
L'auteur a raison.

Mais il ne prend à aucun moment en compte la dimention humaine.

Les paysans qui produisent le lait ont des crédits pour répondre à toutes les normes imposées. Ils sont certainement caution personnel sur les prêts et ne peuvent donc faire faillite. La banque saisirait leurs terres et leur maison. Bien entendu, les intérrets de retard, les pénalités, les honoraires des liquidateurs et de tous les vautours feront que même apres la liquidation, le paysan restera avec une ardoise à peu pres similaire à régler pour le reste de ses jours. Le système de l'usure, en France en tout cas, est parfaitement bien fait...

Quelle autre option peut-il choisir que celle du suicide ?

L'auteur ne se pose à aucun moment la question suivante : pourquoi, si le coup de production est 100, le paysan est il obligé de vendre à 100-X ?

En fait, si les prix agricoles n'étaient pas maintenus artificiellement bas (et pas qu'en Europe), les salaires devraient augmenter à tous les niveaux, car même la classe moyenne aurait du mal à se nourrir.

Quelle est la solution ? Le libre échange ? Au sein d'une entité homogène comme celle d'un pays, ou d'un groupe de pays comparables, cela parait être une bonne solution, à partir du moment où l'Etat à modifié la législation pour permettre aux producteurs de s'adapter à la nouvelle donne sans être tondus par les banques où par leurs principaux clients (soutenus par les banques).

Mais ce libre échange doit se faire au sein d'une entité homogène. Si la taille des propriétés en Europe occidentale, n'est en rien comparable à celle des Etats Unis, du Brésil, des ex-pays de l'URSS ou des futures terres d'Afrique, c'est pour des raisons historiques. La plupart de ces méga-exploitations proviennent de la spoliation du droit de propriété de populations. On ne peut pas demander à un entrepreneur paysan français d'être en libre échange avec un entrepreneur brésilien qui s'approprie des terres gigantesques qui ne lui appartiennent pas, qui peut payer ses employés le salaire qu'il souhaite etc...

Le libre échange ne peut se faire qu'au sein d'une zone totalement intégrée (fiscalité, smic, temps de travail, taux d'intérêt etc...). Dans le cas contraire il y a distorsion de concurrence.


Commenté
il y a 4293 jours
-
envoyer
Début de l'article :Le 10 juillet dernier, des producteurs en colère ont déversé un lac de lait place du Luxembourg, à Bruxelles, face au Parlement européen. Leur objectif : attirer l’attention sur la rapide érosion du prix du lait due à l’abandon des quotas laitiers fixés dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC)... Lire la suite
Répondre à ce commentaire
Vous devez être connecté pour commenter un article8000 caractères max.
connectez-vous ou inscrivez-vous
Top articles