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zoppas
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>La morale libérale  - Jérémie T. Rostan - 
Il y a tellement de chose dans votre texte. Parfois, vous m’interdisez le droit d’utiliser des termes dont la définition est facilement consultable par tous, parfois vous déformez mes propos et enfin vous me faites dire des choses que je ne dis pas.

Alors vous dites « Le libéralisme n'est pas une théorie » «Ni l'un ni l'autre n'ont créé de soi disant libéralisme économique. Smith était philosophe avant d'être économiste. Ses travaux économiques découlent de sa philosophie. Vous pouvez parler de théorie économique, cependant, vous ne raconter au final que des inepties »

Sur Wikipedia, on peut lire :ADAM SMITH (5 juin 1723 - 17 juillet 1790) est un philosophe et économiste écossais des Lumières. Il reste dans l’histoire comme le PERE DE LA SCIENCE ECONOMIQUE MODERNE, et son œuvre principale, les Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, est un des textes FONDATEUR DU LIBERALISME ECONOMIQUE. Professeur de philosophie morale à l’université de Glasgow, il consacre dix années de sa vie à ce texte qui INSPIRE les grands économistes suivants, ceux que Karl Marx appellera LES "CLASSIQUES" ET QUI POSERONT LES GRANDS PRINCIPES DU LIBERALISME ECONOMIQUE.

Une théorie (du grec theorein, « contempler, observer, examiner ») désigne couramment une idée ou une connaissance spéculative et vraisemblable, souvent basée sur l’observation ou l’expérience, donnant une représentation idéale, éloignée de "ses" applications.

Je ne sais pas qui de nous deux « raconte des inepties », mais je crois que vous avez quelques mails à envoyer à wikipedia et à d’autres encyclopédies.
Sachant que je considère que le libéralisme économique est une idée qui donne une représentation idéale, éloignée de ses applications, vous me permettrez de considérer que c’est une théorie. Nous devons être quelques milliards à penser la même chose d’ailleurs

« Ces "théories" ne sont rien d'autre que le fruit de l'expérience et ont été éprouvées »
J’aimerais des références s’il vous plaît. A ma connaissance, il n’y a jamais eu de vrai libéralisme. La Grande Bretagne du XIX est automatiquement hors course du fait de sa politique coloniale (pas très philosophiquement libérale, vous en conviendrez) qui fausse, en définitive, l’analyse économique.

D’ailleurs quand vous dites à propos de la destruction créatrice de Shumpeter que la concurrence détruit des emplois, et que vous vous justifiez par « l’innovation aboutit à une forme de concurrence », cela n’implique nullement que la concurrence aboutirait nécessairement à une innovation. Donc vous faites un raccourci qui est tout simplement faux. Aucune école n’a jamais, à ma connaissance, considéré qu’un nouvel entrant sur un marché faisait baisser le niveau d’emploi du secteur. Je vous encourage à me montrer par des références externes que j’ai tort, mais j’en doute.

« Les USA étaient libéraux avant la première guerre, mais depuis, ça a fortement changé »
Tout est relatif :

- Abolition de l’esclavage en 1865 (on ne peut donc parler de libéralisme avant cette date)
- Les guerres indiennes sont l'ensemble des guerres opposant les colons européens puis le gouvernement des États-Unis aux peuples Nord-Amérindiens, de 1778 à 1890. Bien qu'aucune guerre ne fût officiellement déclarée par le Congrès des États-Unis, l'armée fut constamment en guerre contre ces peuples à partir de 1778. Elles se sont prolongées au XIXe siècle par des violences et de nombreux massacres de la part des deux camps. L'historien américain Howard Zinn rappelle que « les gouvernements américains [ont] signé plus de quatre cents traités avec les Indiens et les [ont] tous violés, sans exception »1. Il faut préciser que le mot massacre employé par les blancs désignait souvent leurs défaites militaires en batailles rangées ( Fetterman Massacre, Little Big Horn Massacre) et que "les civils blancs" attaqués par les tribus étaient des colons armés venus prendre possession de leurs terres. Les guerres indiennes furent une entreprise génocidaire , caractérisée de la part des conquérants blancs par de nombreux massacres de villages autochtones nord-amérindiens (WIKIPEDIA).
- la crise commerciale qui frappa les États-Unis au milieu des années 1840 après l’adoption d’une législation douanière plus libérale, provoqua son revirement. Cette conversion, d’après l’intéressé, eut lieu soudainement un matin de 1847 : « Je sautai de mon lit, m’habillai, et fus un protectionniste à partir de cet instant. » Carey s’imposa comme le grand pourfendeur du libre-échange aux États-Unis. Dans plusieurs dizaines de brochures et dans la presse, il attribua tous les maux de son pays et du reste du monde non-britannique, depuis la misère du prolétariat rural de l’Inde jusqu’au maintien de l’esclavage dans les États du Sud, à la libéralisation du commerce international encouragée par Londres.
Ce protectionnisme virulent, qui offrait systématiquement le modèle économique français comme alternative au libre-échange britannique, eut une influence profonde sur la culture politique et économique américaine. Carey fut l’un des fondateurs du nouveau Parti républicain anti-esclavagiste dans les années 1850 et le conseiller économique d’Abraham Lincoln pendant la guerre de Sécession (1861-1865). C’est sur ses instances et par opposition au libre-échangisme des États sécessionnistes du Sud que Lincoln adopta une politique ultra-protectionniste. Des tarifs protecteurs très élevés, oscillant entre 50 et 100 % de la valeur des produits importés, continuèrent de caractériser la politique américaine jusqu’à la fin des années 1950 (http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20091020_protectionnisme.pdf)
- 15 mai1906 Application d'une loi antitrust aux Etats-Unis. La Cour suprême américaine décide d'appliquer la loi antitrust (Sherman Act de 1890) au cartel pétrolier de John Davison Rockefeller. La Standard Oil est ainsi la première compagnie à tomber sous le coup de la loi antitrust, un texte qui vise à garantir la concurrence entre entreprises et à éviter les abus de positions dominantes. La Standard Oil sera démantelée en 34 entreprises indépendantes, dont 21 se développeront par la suite en reprenant d’autres compagnies.

Comme vous déformez constamment l’ensemble de mes propos, ou que vous affirmez tout un tas de chose pour lesquelles j’aimerais avoir des références (cf ci-dessus, ou bien à propos de Monsanto : « les états, qui obligent leur population à utiliser leurs produits », référence s’il vous plait ?), j’ai choisi de m’exprimer au travers des propos des autres, que vous aurez plus de mal à trafiquer (mais il est vrai que vous m’avez l’air d’être quelqu’un rompus aux techniques de la propagande, Science Po ?).

Continuons dans le vif du sujet, je dirais plutôt entrons dans le vif du sujet. Car jusqu’ici, quelle perte de temps !

« Vous voulez plus d'état pour lutter contre ces oppresseurs »
Je n’ai jamais dit ça !!! (citation svp)
Je suis pour la réglementation et la contrainte lorsqu’elle est nécessaire à la manière de la loi anti-trust de 1905 contre Rockefeller. Cela n’implique nullement l’intervention capitalistique de l’état.

« S'il y a de la corruption, c'est parce que les politiciens sont achetables et ont quelque chose à vendre, grâce à leurs pouvoirs d'intervention dans l'économie. » « Vous voulez plus d'état pour lutter contre ces oppresseurs ? Cependant l'état est leur complice ! Votre berger est le complice du loup. »
Vous sous-entendez donc que moins l’état à du poids, moins le risque de corruption est fort. Je pense que ce que vous dites n’est pas vérifié par une étude empirique. Les pays les moins corrompus au monde sont les pays nordiques. Ces derniers ont pourtant une part de la dépense publique dans le PIB la plus importante au monde.

(La suite dans un deuxième commentaire)


Commenté
il y a 4285 jours
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Début de l'article :On entend souvent dire, avec cette certitude qui est la marque des opinions irréfléchies, que le libéralisme est dénué de dimension morale, se limitant au cadre de la propriété privée, de la concurrence et de l’échange marchand, sans considérer les devoirs d’entraide et de partage liant les membres d’une communauté... Lire la suite
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