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ph11
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A laissé un commentaire sur l'article :
>La morale libérale  - Jérémie T. Rostan - 
Mouais…

Si vous considérez wikipédia comme une source fiable pour tout ce qui est sujet aux controverses idéologiques, autant d'arrêter tout de suite…
Si vous considérez pertinent un passage de l'unique page publique d'une encyclopédie, où il y a une dizaine d'autres pages disponibles en payant, alors vous manquez de méthode…

« La Grande Bretagne du XIX est automatiquement hors course»

Pourquoi ? Pour la politique coloniale ? Je ne crois pas que cela ai changé quoique ce soit. Les dépenses GB au XIX siècle étaient très faibles. Si le colonialisme mettait hors course la GB, il faudrait que les dépenses publiques soient bien plus élevées que les 8% de l'époque.
Oui, ce n'était pas libéral dans les colonies, mais en GB, ça l'était.
De plus, je sais qu'il existe des études qui démontre que le cout des colonies anglaises était plus élevé que les gains.

La France a connu aussi des épisodes libéraux.
Quant aux USA, certes l'esclavage est une tache, mais ce n'était pas une généralité dans le pays. De plus, l'abolition n'a nullement empêché le fort développement des USA à la fin du siècle.
Concernant les guerres indiennes, en quoi une guerre est-elle une preuve de non-libéralisme ???
Croyez-vous que les guerres indiennes auraient pu être évitées ?
Si vous prenez des exemples historiques marginaux des USA en omettant le climat politique général, vous faites preuve de malhonnêteté par une décontextualisation et un certain révisionnisme.
Je risque le godwin en disant que ce serait comme dire du bien d'Hitler sous prétexte qu'il a développé les autoroutes, supprimé le chômage…

Je n'ai pas dit être contre la règlementation lorsqu'elle est juste et nécessaire. Je suis contre la règlementation arbitraire, idéologique ou inutile. C'est le point de vue de la quasi-totalité des libéraux.
Ne me dites pas que vous faites aveuglement confiance aux arbitraires nommés politiquement par des types corrompus, sur leurs capacités surhumaines, leur infaillibilité ??
Je ne suis pas contre la règlementation, mais contre le fait de règlementer pour règlementer.
Dire qu'être libéral est antiréglementation est faux, le libéralisme est déjà un ensemble de règles.
Vous rendez-vous compte de ce que cela signifie de règlementer ? Il faut prévoir les conséquences à long terme, il faut l'appliquer, il faut qu'elle soit harmonieuse avec ce qui existe déjà afin de ne pas provoquer un effet papillon ou tout simplement canaliser le marché là où il ne devrait pas aller…

Concernant Monsanto, vu que ses politiques scandaleuses sont le fruit de ses connivences et qu'elles sont notoires, je ne crois pas avoir besoin de démontrer ou sourcer cela.

«Danemark, Russie, corruption…»

Si vous prenez les quelques exceptions à la règle concernant le lien entre taille de l'état et la corruption, alors que la tendance générale est inversée, vous prenez les gens pour des c*ns. Et oui, l'état le moins corrompu sur Terre est la Nouvelle Zélande.
http://minarchiste.files.wordpress.com/2009/12/govsize6.jpg
De plus, il y a d'autres conditions comme la transparence et la lutte contre la corruption, ce qui est propre à une politique au service de la population.
On ne peut aps vraiment dire que la Russie est un état de droit ou libéral. La taille est un élément essentiel, mais les politiques aussi.

Les pays sous-développés sont des pays ultra-corrompus, où les droits de propriété sont systématiquement violés, ce sont aussi des pays sous la dictature, qui connaissent des conflits religieux, politiques…
Je vous conseille la lecture du mystère du capital d'Hernando de Soto qui explique le lien entre l'administration des pays du tiers-monde et le non-développement de l'économie.
La propriété n'étant pas garantie, celle-ci n'est pas économiquement exploitable, il est impossible de faire des investissements à terme, vu qu'il n'y a pas de garantie.
Pour obtenir un permis d'ouvrir une boulangerie, dans certains pays africains, il faut généralement 2 ans de graissage de pattes avant d'avoir le droit de l'ouvrir.
Ce qui fait qu'il existe une forte économie parallèle dans ces pays, économie parallèle estimée à 40x l'aide apportée depuis la fin de la seconde guerre.

Vous parlez de dérèglementation, mais vous reprenez les propos des altermondialistes qui dénoncent l'ultralibéralisme anglosaxon, cependant, je parie que êtes incapable de décrire de quelles dérèglementation il s'agit et bien sur vous omettez la grande quantité de règlementation qui ont été faites à côté depuis. En gros, vous savez qu'on a dérèglementé, puisqu'on vous l'a dit.

Et oui, les politiques d'expansion monétaires provoquent les bulles, elles provoquent une explosion du crédit qui crée une surdemande, une hausse temporaire de l'activité, qui canalise les capitaux (matériels et humains). Elles ont créé les bulles, que ce soit la tulipomanie, la compagnie du Mississipi, les années folles, la bulle dot-com.
La crise américaine est le fruit en grande partie des politiques de Greenspan qui n'a cessé de baisser les taux, se finissant par un krach, relançant en rabaissant les taux, etc.Cela cumulé avec les règlementations qui obligent les banques à prêter à des insolvables, les décisions du gouvernement de se servir de Fanny et Freddie pour subventionner l'immobilier, les accords de Bâle qui canalisent le crédit dans l'immobilier et les govies et… oh… comme par hasard, on traverse une crise immobilière et souveraine !!! Comme c'est étrange… Mais non, ce n'est qu'une coïncidence, car c'est la faute au marché, vu que nos gouvernements et ses organes de propagande nous ont toujours dit que le marché et le capitalisme sont toujours responsables des crises et que ce n'est certainement pas la faute à une gestion expérimentale de l'économie par l'état.

Les prix peuvent monter sans politique monétaire,c'est vrai, mais contrairement à ce que croient certains, cela ne provoque pas une montée soutenue et auto-entretenue. Si le prix d'une de vos dépenses monte, vous diminuez vos dépenses ailleurs et les autres prix diminuent.
À quantité constante de monnaie, l’inflation générale est nulle. Si vous pouvez vous permettre cette augmentation sans diminuer ailleurs, c'est qu'il y a une offre de monnaie supérieure. S'il y a une hausse soutenue et autoentretenue, c'est qu'il y a injection de monnaie et, autre coïncidence, c'est la politique des banques centrales depuis la fin de l'étalon d'or, en suivant les recommandations de tonton Keynes et ses taux bas…

Sinon, expliquez pourquoi il n'y avait pas d'inflation avant la FED ?

«Enfin, que vous le vouliez ou non, les USA font la guerre pour amener les libertés individuelles et la prospérité économique. »

Et Hitler aimait le soleil. Vous aimez le soleil. Seriez-vous donc nazi ?
Analogie idiote en réponse à un argument idiot.

«Mais l'un et l'autre sont des utopies.»

Sauf que le libéralisme est viable et moral. Le libéralisme n'est pas une construction de société idéale, mais des principes à respecter. On en applique déjà. Vivrait-on dans une utopie ?

Si le libéralisme est utopique, ce n'est pas parce que les principes ne collent pas avec la réalité, mais c'est utopique parce que les européens y sont actuellement réticents et préfèrent se reposer sur l'état que d'assumer leurs responsabilités quand ça va pas (après, avec ce genre de mentalité, il ne faut pas s'étonner de la déresponsabilisation des gens, des privatisation des profits, de la socialisation des pertes… Ah oui, c'est la faute au turbolibéralisme), mais les idées finissent par évoluer.
C'est utopique parce que les hommes, après avoir acquis leur liberté finissent par relâcher leur vigilance et font appel à un état qui les amadoue, mais le caractère temporaire d'une société de droits ne signifie pas qu'il ne faille pas tendre vers cela.

Sur ce, j'arrête ce débat qui commence à durer et vu vos arguments que je trouve de plus en plus fallacieux, en jouant sur les mots, en jouant sur les faits, en présentant des sources douteuses, ad populum…


Commenté
il y a 4283 jours
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Début de l'article :On entend souvent dire, avec cette certitude qui est la marque des opinions irréfléchies, que le libéralisme est dénué de dimension morale, se limitant au cadre de la propriété privée, de la concurrence et de l’échange marchand, sans considérer les devoirs d’entraide et de partage liant les membres d’une communauté... Lire la suite
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